Thème « travail et métier »
Une fille, pieds nus, qui ramasse des os de seiche sur la plage à marée basse. Un drôle de vieux bonhomme nostalgique qui sculpte des visages dedans, pour ne pas oublier les masques des Papous qu’il a rencontrés quand il faisait le tour du monde sur les bateaux de la marine. Leurs passions, leur affection, leur amitié, leur humanité. Voilà les lumières dont cet album va vous parler. Et puis, bien sûr, il y a les phares. Lucie et son grand-père en habitent un. Ils y travaillent. Ils l’entretiennent. Ils y veillent. C’est par hasard qu’Augustin a croisé leur destin. Mais la poésie des phares est irrésistible. Et l’humanité du vieux gardien qui perd la mémoire, aussi. Alors Augustin est resté. Des années après, il raconte.
C’est un voisin et ami de son grand-père qui a inspiré à Fabian Grégoire le personnage du vieux marin sculpteur d’os de seiche : lui aussi dessinait au couteau des figures dans cette fascinante matière, même si ce n’étaient pas des têtes de Papous, et il lui montrait ses talents lors de grandes vacances passées ensemble. Ces souvenirs ressurgissent aujourd’hui, et l’autre héros de l’album, le phare, permet à Fabian d’évoquer son thème de prédilection, le fil rouge qui traverse tous ses livres : la lumière, sous toutes ses facettes.
L'histoire débute à Londres en 1878. Le pauvre Dr Watson revient des Indes complètement désargenté. Alors qu'il est au bord du désespoir, il fait la connaissance d'un certain Sherlock Holmes, un type fantasque lui aussi à la recherche d'un colocataire. Les deux hommes viennent de s'installer au 221 Baker Street quand l'un des meilleurs limiers de Scotland Yard fait appel aux talents du détective Sherlock Holmes pour l'aider à résoudre une sombre affaire de meurtre. Ensemble, le Dr Watson et Sherlock Holmes vont mener l'enquête. Grâce à une habile mise en abîme, Sir Arthur Conan Doyle nous transporte d'une ambiance londonienne victorienne au Nevada des années 60 ; une sorte de western avant l'heure ! Quinze illustrations et vingt-cinq croquis réalisés à l'encre et à l'aquarelle par Vincent Mallié viennent donner vie au plus célèbre des détectives.
Hiver 1396. La France tremble de froid et son roi, le pauvre Charles VI, devient fou.
Martin et ses amis jongleurs sont en route pour le palais royal. Ils espèrent distraire ce soir leur souverain, un homme doux et attachant. Sa résidence, le château de Vincennes, est une véritable ville, protégée par une enceinte, neuf tours et un donjon, où travaillent conseillers, soldats et paysans.
Un labyrinthe aussi, où Pipo, le petit singe de Martin, a tôt fait de s’égarer.
En courant à sa recherche, avec l’aide de Guillemette, la fille du sonneur, Martin découvre des intérieurs somptueux, mais aussi le secret d’un roi dépassé par la cupidité de son entourage…
Dandy, un peu cabot, amateur de bon mots, fair-play dans l'âme... Théo Toutou est écrivain le jour et détective la nuit. Grâce à son sens poussé de l'observation, il vient régulièrement en aide à l'inspecteur Duraton, son vieil ami. Théo Toutou est aussi secrètement amoureux de l'intrépide et charmante libraire Natacha, qui n'hésite pas à l'accompagner dans ses filatures. Les voilà embarqués dans des aventures palpitantes à la poursuite des ravisseurs d'une jeune et insupportable belette, d'un monstre terrifiant caché au fond d'un lac, d'un voleur de statuettes d'art primitif...
Marilyn Rouge, c’est le nom du camion de mon oncle. Mais Marilyn, c’est aussi le prénom de ma tante.
Ce matin, Tonton et moi, on part en Espagne, rien que nous deux. Dans la cabine, il y a deux couchettes mais pas de toilettes. J’ai pris ma carte d’identité, des habits de rechange, brosse à dent, DS, BD et un recueil de poésies.
Au rythme du voyage à travers l’Europe, on partage tout, Tonton et moi.
Avec sa bande d'amis, Émilien se prépare à devenir mono au centre d'Argilly, en Bourgogne, un endroit pittoresque, selon la directrice. Traduction : sans salles de bains. La colo accueille des enfants de trois à sept ans, quelques cas sociaux et deux handicapés : un autiste de six ans, un mongolien de huit. La directrice a insisté : il faut encourager l'autonomie des enfants, avoir un consensus pédagogique et une complémentarité des apports. Émilien, lui, joue avec les petits à boire la pluie et il organise des courses d'escargots. C'est très mal vu. Il les aide à écrire des lettres pleines de chagrin à leurs parents. C'est désastreux. Bref, il cherche à se faire aimer des enfants. Les autres le traitent de démago et d'incapable. Il ne lui reste plus qu'à écrire à la sienne, de mère : « Chère maman, ton fils est un nul. » Heureusement, Martine-Marie est là. Elle a le dévouement gai et l'enthousiasme contagieux. Et elle, ce n'est pas l'autonomie d'Émilien qu'elle encourage, c'est son amour.
Les fans de « C'est dur à supporter », « La Mousse-manie » et du « Roi des casse-pieds » l'attendaient depuis des années : voici enfin la suite des aventures de Peter Hatcher et de son petit frère Farley Drexel, dit Mousse ! Mousse est très mûr pour son âge, cinq ans, et il a une nouvelle passion : l'argent. Il en est obsédé. Il le met en chansons. Il ne rêve que d'une chose, devenir plein aux as et pouvoir se payer tout ce qui le tente : New York, Washington, trois paires de chaussures pareilles et une pièce pour ses jouets. Mais pour le moment, il ne possède que quatorze dollars et soixante-quatorze cents. Aussi se lance-t-il dans l'émission d'une nouvelle monnaie : les billets-Mousse.
- Tu n'as aucun sens des valeurs ! lui reprochent les autres.
- Le sens des valeurs, ça coûte combien ? réplique Mousse.
Ce n'est pas brillant... Mais les ennuis, les vrais ennuis, ne font que commencer. Les Hatcher tombent par hasard sur leurs cousins éloignés de Hawaii. Les Hatcher d'Hawaii ont deux filles, mais aussi un petit garçon. Et celui-ci s'appelle... Mousse.
Retrouvez Peter et Mousse dans « C'est dur à supporter », « Le roi des casse-pieds » et « La Mousse-manie », tous dans la collection Neuf.
On a rarement intérêt à ce que sa mère décide brusquement de retravailler. Le défilé de baby-sitters commence et on n'est jamais sûr de bien tomber. La maman de Monelle a porté son choix sur Mme Turpin aux principes très sains et très stricts...
Pas une journée ne passe sans que Nathalie ne s’imagine ailleurs. Elle explore les confins de la Laponie, s’enfonce au coeur de l’Amazonie, traverse le bush australien, plonge dans la fosse des Mariannes ou part à la conquête de l’Aconcagua…
Ses héros s’appellent Magellan, Marco Polo, Christophe Colomb ou Paul-Émile Victor…
Son livre préféré est un atlas et son objet fétiche, un sac à dos…
Bref, Nathalie n’a qu’une idée en tête : voyager ! Partir ! Loin, très loin de ses parents « sans imagination » et de son petit frère, là où, enfin seule et indépendante, l’exploratrice qui sommeille en elle pourra goûter aux joies et aux frissons de l’aventure.
Courageuse, tenace, intrépide… Oui, bien sûr, Nathalie est tout cela. Mais elle doit l’être plus encore pour affronter – avec humour – le retour à la réalité !
Rome, été 80. L’empereur Titus est au plus bas dans l’estime de ses sujets. Pour y remonter, après une série de malheurs, dont le moindre n’est pas le grand incendie qui a détruit la ville, il décide d’offrir au peuple cent jours de somptueux jeux du cirque. Les défilés d’animaux et les combats de gladiateurs se tiendront dans le flambant neuf amphithéâtre Flavien, qui n’est autre que le Colisée. Mais, dans cette période inquiète et violente, la ville fourmille de complots. L’un d’eux vise justement Vérus, l’un des plus célèbres gladiateurs de tous les temps. Il va falloir l’ingéniosité et l’intrépidité de deux petits marchands de fruits ambulants, Octavius et son amie Antonia, pour déjouer la machination…
Un trésor ! Deux superbes défenses de mammouth, prisonnières de la terre gelée depuis 20 000 ans, ont été découvertes en Sibérie par une famille dolgane, chasseurs et éleveurs de rennes. Une expédition polaire, conduite par Bernard Buigues, se rend sur les lieux. Kostia, l'enfant des nomades, partagera cette extraordinaire aventure. Retrouvera-t-on, en creusant, le corps entier du mammouth ?
Un dossier pour en savoir plus sur cette expédition, sur le peuple dolgan et la vie des mammouths.
De retour chez elle, Iris rencontre une certaine Viviana, qui lui propose de la rendre heureuse, c’est-à-dire de faire d’elle une petite fille riche. Difficile de refuser, d’autant que Viviana lui donne déjà beaucoup d’argent et lui en promet encore à condition de l’accompagner jusqu’à son palais. Iris la suit, ravie. Elle ignore encore qu’elle va le payer très cher.
VIVIANA : Es-tu décidée à te servir ?
IRIS : Vraiment ? Le billet avec la statue, par exemple, je peux le prendre ?
VIVIANA : Celui-ci ou celui d’à côté. Tout est à toi si tu le désires.
IRIS : Merci, j’en ai trop envie ! (Elle ramasse le billet avec la statue puis se relève.) J’ai l’impression qu’il est immense dans ma main.
VIVIANA : Moi, je trouve que ta main est très jolie. Me laisserais-tu la regarder ?
IRIS : J’aimerais mieux ramasser d’autres billets.
Pierrot, le fils du manadier, a grandi, et ses amis Mistral, le poulain qu'il a nourri au biberon, et Engane, le taureau qu'il a sauvé de la noyade, ont grandi eux aussi. Pierrot s'est mis en tête de dresser Mistral, devenu un beau cheval fougueux, pour la prochaine course camarguaise du village dont Engane sera la vedette. Il s'agit d'être patient, persévérant, de ne pas brûler les étapes. Heureusement que Fannette, sa cousine, prodigue de précieux conseils à Pierrot.
Shégué, jeune Congolais livré à lui-même, subsiste tant bien que mal en vendant les jouets qu'il fabrique avec son ami Lokombe. Existence plutôt dure, sans confort physique ni moral, mais assurant aux deux garçons une liberté véritablement princière. Et puis Shégué possède un talent qui peut-être, un jour, le rendra riche et célèbre...
Eugène est le plus jeune fils d'un magicien célèbre et différent de tous les autres, Robert Houdin. À chaque représentation, par le trou du rideau, Eugène observe son père et son grand frère Emile en train d'exécuter des tours de magie toujours accueillis par un tonnerre d'applaudissements. Il aimerait tellement monter sur scène lui aussi. Mais Eugène est trop petit, il doit encore travailler. Et puis, le soir dont il a tant rêvé arrive enfin. Eugène a répété avec son papa, en secret, un tour extraordinaire. Juste avant d'entrer en scène, Emile lui fait venir les larmes aux yeux par ses taquineries. Mais le petit garçon reprend courage et passe de l'autre côté du rideau. Que le spectacle commence !
C'est un livre où l'on apprend que les murs, les toits et les fenêtres d'une maison peuvent s'en aller, par coquetterie ou par désespoir. Que les portes peuvent s'en aller, elles aussi, mais pour des raisons plus subtiles, surtout si elles sont nos amies. C'est également un livre où l'on apprend comment les parents peuvent rétrécir et comment les maisons se construisent. On y découvre qu'il y a toutes sortes de larmes. Qu'elles peuvent être lourdes, énormes, mouillées, légères, bleues, profondes... Et qu'il peut être utile de pleurer tout aussi bien que de s'arrêter. On peut sécher en pleine mer, traverser un tunnel d'animaux tristes, décoller de la joue d'une statue géante et rester serein, parce que avec l'Eugénie des larmes, il y a toujours l'Eugénie du rire.















