Thème « feu »
Un incendie ravage une maison. Vite, il faut se dépêcher, il y a peut-être des gens en danger... Grande échelle, lance à incendie, voiture-pompe, ambulance : voilà les armes des pompiers. Mais, quand le feu est éteint, le travail n'est pas terminé, il faut tout ranger à la caserne.
Un sujet qui passionne les petits, même si les pompiers sont habillés en jaune.
Bon documentaire détaillé sur les différentes actions des pompiers, et bonne lisibilité des dessins sur fond blanc. (Tout lu - tout cru, 1993, Rennes).
Après Classe de Lune et Classe sous-marine, les élèves prennent place dans un hélicoptère, direction : une île volcanique ! Un petit amoureux de la nature se laisse rapidement envouter par la beauté des fleurs. Distrait, il glisse vers le bord du cratère où il rencontre les êtres de lave.
Le feu, la tribu des Oulhamr le possède : elle sait l’entretenir… mais pas le fabriquer. Un jour, au cours d’une bataille contre un clan rival, les cages où il est conservé sont détruites. Les Oulhamr se savent condamnés. Faouhm, leur chef, promet sa fille et le commandement de la tribu à qui rapportera le feu. Deux volontaires relèvent le défi : Naoh, fils du Léopard, jeune homme puissant et rusé, et Aghoo, fils de l’Aurochs, dont tous redoutent la violence.
Le roman suit les traces de Naoh et des deux guerriers qui l’accompagnent dans une quête sans merci qui, après les avoir confrontés aux Hommes-sans-Épaules, Dévoreurs-d’Hommes, Nains Rouges et autres tribus sanguinaires, fera des « bêtes verticales » des êtres humains.
Le Feu, sous-titré Journal d’une escouade, paraît d’abord en feuilleton, dans L’OEuvre, à l’automne 1916. Le succès est tel qu’il paraît en volume dès la fin du mois de novembre et obtient le prix Goncourt la même année. Aujourd’hui encore, le nom de Barbusse reste attaché à ce récit, à la fois témoignage et hommage « à la mémoire des camarades tombés à côté de moi à Crouy et sur la cote 119 ».
L’expérience des tranchées, vécue volontairement en tant que simple soldat, va transformer Barbusse en porte-parole des poilus, ses frères d’armes, ceux à qui la parole est confisquée – et en porte-voix de la réalité de la guerre à destination des civils, ceux de « l’arrière », à qui la guerre est étrangère, ceux qui continuent à vivre, qui sont heureux « quand même ». Son témoignage va relier « l’arrière » et « l’avant », rendre accessible aux uns la réalité des tranchées tout en libérant la parole des autres.



