Thème « émotions et sentiments »
Sheila s'inquiète beaucoup de ce que ses amies pensent d'elle et elle est très attentive à ne pas montrer ses défauts. Elle sait bien que deux personnes l'habitent. La Sheila publique : intelligente, spirituelle, n'ayant peur de rien et la Sheila soigneusement cachée qui a peur des chiens, des araignées, du noir, des orages, qui ne sait pas nager ni jouer au yo-yo. Malheureusement le personnage public élaboré par Sheila a des failles. Elle arrive à tromper certaines personnes mais elle échoue totalement avec sa nouvelle amie Minnie, championne de yo-yo, bonne nageuse et amie des chiens. Alors doucement, Sheila commence à admettre ses peurs. Elle finit même par reconnaître qu'elle ignore certaines choses. Au retour des vacances Sheila aura découvert que dormir seule dans une chambre noire, partager la maison avec un chien, prendre ces terribles leçons de natation, n'était pas si désagréable et peut-être même plus agréable que ne l'aurait été le tant rêvé voyage à Disneyland.
Jacob déteste tout cette année. La plage, les vacanciers, sa petite soeur et même ses grands frères, qui le délaissent pour des histoires de filles. Trouville, c'est nul, il n'y a rien à y faire, c'est plein de vieux, de maisons d'écrivains morts et de vitrines d'antiquaires avec des pichets moches. Sa mère passe son temps à lire un pavé sur la vie de Néfertiti, son père à étudier la guerre en Israël dans le journal. Pourtant, Jacob espère qu'il va se passer enfin quelque chose. Et un matin, très tôt, son rêve se réalise. Au bout de la jetée, au pied du phare rouge, un garçon contemple l'horizon. Il porte un pull marin, un short long écossais et des sandales en cuir ; il a quatorze ans, un sourire triste et un drôle d'accent. Il est pressé, il est mystérieux, il s'appelle Bill. Jacob a le sentiment que ce garçon détient des secrets extraordinaires et il est prêt à tout pour mieux le connaître. Ça tombe bien : Bill a besoin de son aide.
Manon a bientôt dix ans, des bagues aux dents et des rêves en pagaille. Elle voudrait devenir infirmière ou styliste. Pouvoir rentrer à pied de l’école avec Nelly. En finir avec la bande des Horribles. Changer de parents, éventuellement. Retourner en vacances au cap Gris-Nez. Et surtout écrire à Cindy Pacosa, son idole qui vit aux États-Unis. Mais c’est la vie, et tout ne tient pas dedans. Sauf si… Hier, dans le bus, un garçon est monté. Un garçon aux yeux verts. Avec des fossettes. Mais comment lui parler ? Il faudra bien y arriver.
Dans la vie d’Hector il y a :
• un héros (c’est lui) ;
• un lieu ou deux (la maison et l’école) ;
• une personne qui aide le héros (son ami Elliot, ou parfois sa soeur Ludivine) ;
• un but à atteindre (rester le maître de sa vie).
Et il y a aussi :
• une faiblesse (Hector a peur) ;
• un méchant (on le découvrira bientôt) ;
• un événement imprévisible (ou même plusieurs) ;
• et des rebondissements.
Pas de doute, la vie d’Hector ressemble à une série télévisée. Mais comment devenir vraiment un héros ? Il va falloir être à la hauteur.
Tout est calme. Un chat guette une souris. Un pêcheur pêche. Un garçon se promène, une grand-mère aussi. Deux lions de pierre font semblant de dormir. Mais soudain passe une jolie patineuse... et c'est le coup de foudre. Alors le monde devient fou. Oui, quand des amoureux se rencontrent, il peut arriver qu'un lion de pierre bondisse de son socle pour les dévorer et qu'une vieille dame donne des coups de parapluie pour les défendre !
Dans la sixième de Raph, tout le monde est très cool, on s’habille classe, et les garçons jouent à la balle contre le mur pendant que les filles les encouragent. La sixième, en soi, c’est bien. Mais en cinquième, ça se corse. Car, si on peut tomber éperdument amoureux à la maternelle, vivre une histoire d’amour sérieuse en CP, avoir un flirt en CM1 et rêver de boys band en sixième, en cinquième, c’est différent, tout le monde vous le dira. Ce n’est pas forcément mieux ni moins bien, mais il se passe des choses… et certaines demandent du courage et de la stratégie.
On retrouve Lino et ses grands (gros) yeux, Tulipe aux airs de Fifi Brindacier, John-John et sa tête de frimeur (oui mais sous celle-ci se cache un lourd secret), Fatou et sa chevelure folle, Youssef et son air de rien ou encore Nadia et son visage d’ange malin dans trois histoires :
Dans Ringo, Lino va s’occuper du chien de la voisine et inviter Nadia à un vrai premier rendez-vous.
Dans La soirée pyjama, on se raconte des histoires qui font peur et où John-John partage son secret.
Avec Elafonisi, une nouvelle arrive en classe, elle vit dans un camping-car et elle va mettre le bazar dans la bande de Lino !
C'est trop la honte quand tu oublies ton texte au spectacle de fin d'année ! Trop la honte quand tu prends une gamelle devant la fille dont tu es amoureux ! Trop la honte quand on t'appelle « mon poussin » devant les potes !
Off-Pastel, une collection de livres d'humeur, de livres d'humour qui parlent aux enfants et aussi aux plus grands. Des livres singuliers avec un brin de folie ou de philosophie, qui sortent des rails sans toutefois dérailler.
Au secours ! Pour Quentin, tout s’embrouille… Déjà, ses parents ne sont plus les héros flamboyants qu’il croyait. Sans explication, son grand-père ne lui parle plus. Et puis, sa fantasque tante Rude, qui est chanteuse de nuit dans ses rêves et s’habille en blanc, n’est autre que… le frère de sa mère. Et au collège ? Les choses ne sont pas forcément plus simples. Quentin doit partir en classe de neige alors qu’il ne sait pas mettre un ski devant l’autre. Ce qui ne va pas arranger ses affaires avec Lydie, dont il est amoureux, mais qui l’ignore royalement. À onze ans, il n’est pas si évident de trouver son genre. Et pour Quentin, une chose est certaine : rien n’est certain.
Est-ce qu'une partie d'échecs avec votre oncle peut changer votre vie ? Pas complètement, mais un peu quand même. Ce dimanche après-midi-là, tout en se faisant prendre la quasi-totalité de ses pièces en l'espace de quelques minutes, Henri se confie à son oncle Alfred : il s'ennuie tellement qu'il pense que cela n'aura jamais de fin. D'après son expérience l'école ne sert qu'à apprendre des choses que l'on oublie l'instant d'après. Rien ne sert à rien, tout est monotone, dit-il, d'une voix qui finit par trembler un peu.
Alors Alfred se met à lui raconter sa propre enfance, la même, mais pire. Pire parce qu'au lieu d'avoir des notes moyennes, il n'en avait que des catastrophiques. Pire aussi, parce qu'un dénommé Kevin avait juré d'avoir sa peau. Pire même la nuit, à cause des fantômes qui habitaient la maison de ses parents et faisaient la java jusqu'à l'aube.
Jusqu'au jour où Jean, qui avait failli être le parrain d'Alfred, puis avait prudemment été écarté de cette mission, revint dans les parages. Jean avait toujours terriblement soif, mais n'aimait pas l'eau. Jean avait une fiancée ravissante, qu'il appelait la Grenouille ou le Trognon, et peignait des portraits de faux ancêtres à la douzaine. Lui, ce n'est pas une partie d'échecs qu'il proposa à Alfred, mais une partie de chasse.
Se faire adopter par des gens qui vous aiment vraiment et vous traitent comme si vous étiez vraiment leur enfant, plutôt que de rester tout seul dans un orphelinat ou dans un pays en guerre, c'est une sacrée chance. Manda en est bien conscient. Pourtant, il y a des jours où la situation lui pèse. Les jours où Georges Glaise, son pire ennemi, l'appelle Charbon, dit qu'on l'a trouvé dans une poubelle, ou bien fait la « bouche de Noir » en retournant ses lèvres. Les jours où Georges fait rire toute la classe avec ses moqueries. Et ces jours-là, c'est tous les jours. Alors, quand ses parents lui annoncent qu'ils ont décidé d'adopter un autre enfant, une fille, une petite Vietnamienne et qu'ils vont tous partir la chercher là-bas, Manda craint le pire pour sa future soeur. Qu'on l'appelle Citron ou Pamplemousse à longueur de journée, qu'on se tire les paupières pour imiter les yeux bridés. Qu'on lui fasse mal comme on lui fait mal à lui. Mais à l'aéroport, le matin du départ, il y a une sacrée surprise. Une surprise qui s'appelle Georges.
Mon père a une nouvelle passion : il tricote ! Il regarde en boucle les vidéos de Marie-Pierre Pelote. Des chaussettes, des écharpes, des sets de table… ses aiguilles ne s’arrêtent plus. Il a aussi tricoté un pull. Pour moi ! Un pull avec Super Doggy, mon héros préféré de quand j’étais… petit ! La honte. Je ne peux quand même pas aller à l’école comme ça ? Je préfère encore dire un (tout petit) mensonge et avoir froid !
Mona est une princesse dont aucune petite fille n'envierait le sort. Depuis la disparition de ses parents, elle vit seule dans un château avec deux personnages veules, sinistres et repoussants, Goomi et Monseigneur, qui décident de tout et la prennent pour leur esclave.
Un jour, le son de ses pleurs fait apparaître une licorne, qui s'appelle U et qui dit être là pour la protéger et la réconforter tant que Mona aura besoin d'elle. « Je suis une licorne, qui possède sur le front, comme tu le vois, cette unique corne et je suis là uniquement pour toi. » U devient la compagne de Mona, sa petite et sa grande sœur à la fois, sa confidente et son inséparable amie. Et, malgré la présence fétide de Goomi et de Monseigneur, la vie devient plus douce.
Un jour, alors que Mona a grandi et est devenue une très jolie princesse, d'étranges habitants s'installent dans la forêt voisine : les Wéwés. Ce sont des êtres pacifiques et pleins de charme. Ils n'ont aucun pouvoir particulier, et pourtant, leur présence va tout changer...
J’ai un an d’avance. Pourtant ma tête est normale, pas spécialement grosse. Et en classe, je suis normal, pas comme Thierry qui sait tout et qu’on prend pour un Martien. Dans ma vie, il y a les bons copains, les filles – bon, surtout Irène – et la quête, celle des vignettes de l’album Panini de la Coupe du monde. Jamais je n’aurais dû commencer cet album, mais un copain m’a donné ses doubles. Et c’était bien la seule façon que j’avais de me faire enfin remarquer. Malheureusement, les ennuis ne faisaient que commencer…
Pauline sait ce qu'elle veut faire plus tard : poète. Comme son PC (Père Compliqué). Sauf qu'elle, à onze ans, écrit déjà de nombreux poèmes alors que son PC, à l'âge adulte, n'en a pas encore commencé un. Pour obéir à cette vocation, elle est prête à d'immenses sacrifices, comme, par exemple, se voir brutalement quittée par Mimoun, son amoureux de toujours. Mimoun est marocain et musulman et il pense que, dans sa culture, une femme ne peut pas devenir poète.
- Va te faire voir, toi et ta culture de m... ! lui lance Pauline.
Maintenant, non seulement elle est malheureuse, mais en plus tout le monde la prend pour une raciste. On a beau être poète dans l'âme, il y a des jours où c'est dur, très dur, d'avoir onze ans aux Pays-Bas, d'être une fille, et de voir les adultes autour de soi passer de la catégorie Compliqués à Très Compliqués, voire Abominablement Compliqués.
Retrouvez Pauline dans La vie, ça vaut le coup et Le bonheur surgit sans prévenir.
L'obsession des parents pour les résultats scolaires a parfois du bon. Un jour, Suzanne fait la connaissance de Tim, un étudiant anglais censé lui faire faire des progrès faramineux dans cette langue. L'anglais est très vite mis de côté car ce qui intéresse Suzanne comme Tim, c'est d'avoir de longues conversations sur des sujets graves et passionnants, ce qui est absolument impossible quand on ne sait dire que hello, good-bye et what time is it?
Tim, lui, parle français. Un français plein de fautes délicieuses, mais assez riche pour pouvoir s'entretenir des livres de Rudyard Kipling, de la vie, de l'amitié et de l'amour. C'est la première fois que Suzanne rencontre un adulte qui apporte de vraies réponses à de vraies questions, et le fait même avec plaisir.
Pourtant, un jour, une ombre s'installe : Tim est malheureux parce qu'il s'est disputé avec sa fiancée, et que le mal lui paraît irréparable. Suzanne est fermement décidée à lui venir en aide.















