Thème « émotions et sentiments »
Dans le village de Sian vivaient six frères et leur mère. C’était le royaume de la paix et de la douceur. Les enfants vivaient une vie paisible et libre, jusqu’au jour où leur mère disparut. Le village sombra alors dans la peur et l’inquiétude. Une femme vint trouver les six frères et leur confia une mission : retrouver l’oiseau bleu et le soigner. Alors leur mère reviendrait et le village retrouverait la paix. Ils allaient devoir chercher au plus profond d’eux-mêmes, puiser dans leurs ressources et faire face à leurs peurs pour accomplir cette mission. Et retrouver la joie de vivre.
Gabbin a tout vu ! Juché sur le toit, il a suivi le déroulement de la scène à travers une lucarne : le couple se chamailler, l’homme tirer un revolver de son pardessus, viser, et PAN ! PAN !, deux éclairs blancs toucher la femme qui est tombée en arrière, aussi raide qu’un bout de bois mort. Un meurtre !
En direct ! Lorsque l’assassin a levé les yeux vers Gabbin, éclairé par un rayon de lune, le garçon a compris que sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Si ce sale individu l’attrapait, il allait y passer : trois balles dans la caboche et c’en serait terminé. Il fallait fuir, se cacher. Même si sa vie ne valait pas grand-chose, Gabbin, le monte-en-l’air, le ousititi des toits, allait défendre chèrement sa peau…
Il neige dans ma chambre. Autour de moi tout est blanc. On ne voit plus mes jouets, on ne voit plus ma couette. Mon lit est une montagne de neige. Le vent est entré par la fenêtre un matin de printemps, il a pris place dans ma couette et n’a plus voulu repartir. Au loin un loup m’appelle. Ce n’est pas un loup méchant, c’est un loup triste. Il n’en peut plus d’être seul. Il me demande de venir vivre avec moi. Sans plus attendre, je prends mon sac à dos, un bonnet dans l’armoire, et je traverse une grande forêt de sapins. Ma vie est décidément pleine de surprises.
Dans ce nouveau recueil d’histoires, Hervé Walbecq nous ouvre la porte de sa chambre d’enfance, où les loups sont tristes et où les draps murmurent. Sur cette porte magique, il aurait pu être écrit : « Heureux les rêveurs, le monde leur appartient. »
Zoreilles ?… C’est le chien d’Adrien. Ressort ?… C’est le chat d’Adeline, et Galipette, c’est le hamster d’Antoine.
Mais Hyper ?… Hyper, c’est l’ami d’Arthur. Hyper est très gros, mais il sait aussi être très discret. Il est très lourd, mais personne ne nage aussi légèrement que lui. Il est terriblement fort, mais il sait se faire aimer de tout le monde. Il n’a que quatre dents, mais il adore les algues au chocolat.
Au début, bien sûr, tout le monde avait un peu peur de sa grosse voix, mais aujourd’hui, tout le monde veut être son copain, même les filles.
Certains soirs, Hyper est un peu triste, il aimerait bien retourner là -bas, dans son pays, en Afrique. Mais il ne partirait pas longtemps, c’est juré ! Il reviendrait vite voir son ami Arthur, qui a tant besoin de lui. Parce que, depuis qu’Hyper dort tout à côté de lui, Arthur n’a plus jamais peur du noir ni des cauchemars !
L’action se passe dans un jardin. On peut y rencontrer des escargots, des topinambours et des blaireaux, sans oublier Oskar le hérisson et toutes sortes de fleurs. Évidemment, les hérissons et les fleurs n’ont rien à faire ensemble, rien du tout, surtout lorsqu’il s’agit d’une rose aussi raffinée que Miss Kemble. Trop différents, ces deux-là ! Et pourtant, à la stupeur générale, entre Oskar et Miss Kemble, c’est le coup de foudre. Personne n’y croit. Sauf eux.
Ils étaient trois copains. Sur le podium, ils se retrouvaient toujours dans cet ordre : Gus, premier, Brice, deuxième, Jeff, troisième. Mais voilà , Gus n’est plus là . La première place est donc vide. Que faire ? La prendre ? Brice en a très envie, Jeff aussi est tenté. Mais rien à faire, ils n’y arrivent pas. On ne peut pas le remplacer comme ça, Gus. Impossible de l’oublier. Et voilà qu’arrive Taya, une inconnue, chargée d’un bouquet de fleurs… pour qui ? Pour Gus, évidemment.
Saïd a aimé le travail bien fait, la langue française et ses richesses, les dictionnaires, la beauté sous toutes ses formes. Il a aimé être un bon élève. Mais c'était avant. Il y a longtemps. Il y a un an. Avant le collège Camille-Claudel, la foule hurlante de ses mille deux cents élèves, le racket, la fatigue, le mépris et la haine de ceux qui veulent tuer tout ce qui est beau. Au collège, Saïd a changé. Ce n'est pas qu'il ne veut plus réussir et s'en sortir. Il le veut toujours, de toutes ses forces. C'est juste que, des forces, il en a de moins en moins. Tout seul, il sait qu'il n'y arrivera pas. Alors il s'accroche à ce qu'il peut : une sortie à Paris au musée d'Orsay, un tableau qui représente des fleurs blanches sur un fond noir, son ami Antoine qui baigne dans la culture, le caractère d'un prof qui ressemble à l'acteur de Mission impossible... Sauver Saïd de l'échec et du désespoir, est-ce vraiment mission impossible ?
Pour son anniversaire, Omri a reçu trois cadeaux. Ses parents et son frère aîné lui ont offert un skateboard avec un casque, son ami Patrick lui a offert un vieux Peau-Rouge en plastique dont il souhaitait probablement se débarrasser, et son autre frère, Gillon, qui avait été privé d'argent de poche, lui a donné un placard qu'il a trouvé près des poubelles. Contrairement à que l'on pourrait croire, ce dernier cadeau plaît beaucoup à Omri, notamment parce que c'est un placard qu'il peut fermer à clé. Il commence par y ranger l'Indien en plastique. Mais...le placard aurait-il des pouvoirs magiques ? Voilà que l'Indien s'anime. Il est vivant, aucun doute. Il se montre tout de suite très courageux, très susceptible et complique énormément la vie d'Omri.
Maintenant adapté au cinéma, le best-seller de Lynne Reid Banks est devenu un film de la Columbia, par les producteurs de « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » et des « Aventuriers de l'Arche perdue », écrit par la scénariste de E.T. et réalisé par Frank Oz.
Lors d'une excursion dans un château, Isis n'écoute rien de la visite guidée, et trouve plus excitant d'explorer les pièces interdites au public. Dans une chambre sombre, elle découvre une vieille dame. Celle-ci prétend être la descendante de la reine égyptienne Hatchepsout et lui ordonne de délivrer l'amulette dissimulée dans un coffret d'Anubis… avant qu'il ne soit trop tard. Isis ne comprend rien. Cette dame est-elle en plein délire ? Pourquoi lui confie-t-elle cette mission ? Elle ne la connait pas et elle n'a que 11 ans ! Ce n'est pas parce que sa mère est égyptologue qu'elle peut faire quoi que ce soit ! La vieille dame insiste. Curieuse, Isis est intriguée : dès le lendemain, elle demande à sa mère de l'emmener voir le fameux coffret dans les réserves du Louvre…
Le collège, c’est dur… Nat aimerait bien avoir un guide, un plan, un lexique pour s’y retrouver.
Au collège, on ne dit plus « bizarre », mais « chelou », on doit présenter son carnet toutes les cinq minutes, il y a au moins dix profs pour remplacer la maîtresse, et certains demandent de drôles de trucs comme d’adopter un œuf à la maison !
Heureusement, il y a choses qui ne changent pas. Nat a toujours Mimi comme meilleure amie et elle continue d’organiser des réunions dans les toilettes pour discuter avec ses copines. Sujet du jour : peut-on avoir pour deuxième meilleur ami un garçon ? Et même s’il s’agit d’un ancien amoureux comme Louis ?
Nat et Mimi ont grandi d’un coup ! Dominique Souton, qui a toujours aimé suivre ses personnages de livre en livre, nous les avait présentées en CE2 dans « Ma meilleure amie
a une meilleure amie ». Nous les retrouvons en sixième, au collège, où plus rien n’est pareil. Un changement de lieu, d’âge et de questionnements qui a entraîné la romancière sur des forums pour ados où elle a passé des heures. Un « bonheur de littérature », selon elle, et un domaine qu’elle ne se lasse pas d’explorer.
Lucien, treize ans, sait que les vrais ennuis commencent aux portes du collège et ne s’arrêtent pas là . Il y a toujours un prof pour vous réveiller en plein cours et vous coller deux heures. En permanence, il n’y a personne. Ni Basile, son ami fidèle rebaptisé Croûton, ni Rosa, sa vieille copine peintre morte il y a 120 ans.
Là -bas, il n’y a que l’ennui. Et Lucien n’aime pas ça.
Comme il n’aime pas : les quatrièmes, les sixièmes, les cinquièmes, les troisièmes…
Pour s’occuper, Lucien a l’idée de dresser la liste de tout ce qu’il n’aime pas. Il est sonné devant l’ampleur de la tâche. Justement, Lucien vient d’atterrir sur le menton d’une fille. Elle s’appelle Fatou et c’est un phénomène.
Tout le monde a peur d’elle. C’est dit, Lucien ne l’aime pas, et c’est réciproque. Fatou propose un duel : celui qui déteste le plus de choses au monde l’emporte. Ça, Lucien aime bien.
C'est le premier jour des vacances, vous venez d'avoir une dispute terrifiante avec votre mère, vous avez laissé échapper des paroles brutales et regrettables, elle vous punit. Normal. Comme votre mère est une mère moderne, elle vous demande de faire par écrit la liste des qualités des membres de la famille, et pas question de mettre le nez dehors tant que vous n'avez pas terminé. Bon. Pour vous mettre en train, vous dressez la liste des défauts de votre petite sœur, ça occupe facilement l'après-midi. D'accord. Là -dessus, votre mère, qui attend un coup de fil de votre père, vous demande d'aller chercher votre petite soeur au club Mickey. Vous obtempérez et vous avez raison parce que vous n'allez pas tarder à découvrir que l'animateur du club Mickey est le garçon le plus beau, le plus gentil et le plus intelligent que vous ayez jamais connu. Vous êtes un fin stratège, vous évitez donc de rudoyer votre petite soeur, comme vous en avez pourtant l'habitude, devant cette réincarnation de Gérard Philipe. Bien joué. De retour à la maison, votre soeur tombe malencontreusement sur la liste de ses défauts, la lit (oui, vous pensiez qu'elle était idiote mais elle sait quand même lire...) et fait UNE FUGUE. Très, très mal joué. Comment ne pas se faire tuer par ses parents, même modernes, quand on est responsable de la disparition de sa petite soeur ? Là , il n'y a pas trente-six solutions, vous devez être prête à risquer votre vie pour la retrouver. D'accord, mais quand on vient de risquer sa vie en compagnie du garçon le plus merveilleux du monde, comment fait-on pour ne pas tomber raide amoureuse ? Et quand on est raide amoureuse d'un garçon nettement plus âgé que soi, comment fait-on pour ne pas sombrer dans le désespoir ?
Si Hector possédait une baguette magique, il ne serait sûrement pas assis dans cette voiture, direction la Normandie, avec sa mère et son beau-père. Et pour commencer, sa mère n’aurait jamais épousé l’affreux, le lamentable Norbert. Cerise sur le gâteau, Hector vient d’apprendre que le frère de Norbert, qui va les héberger pour les vacances, ne dirige pas un hôtel mais une maison de retraite, Les Sapins bleus. Pourtant, dans cette atmosphère totalement déprimante, il se passe quelque chose. Sur la plage, Hector tombe amoureux d’Alma, qui est très blonde et aussi délicate qu’un nuage de Chantilly. Alma est également très autoritaire, et détient de drôles de pouvoirs : en l’espace de quelques jours, elle va transformer Hector en star hollywoodienne, en faussaire, en traître et même en voleur. Heureusement, il y a une seconde fille dans cette histoire. Elle s’appelle Denise, et elle a décidé de veiller sur Hector.
Comment on sait quand on est amoureux ?
Kaï se sent tout bizarre depuis que Sidonie lui a donné une lettre pendant la récré. Quand il la voit, il a une drôle de sensation dans le ventre, comme s’il avait mangé trop de tomates. Et quand il ne la voit pas, il pense à elle. C’est ça être amoureux ?
Pour en avoir le coeur net, Kaï aimerait trouver quelqu’un à qui se confier. Mais son copain Obeid a l’air de s’en moquer ; son père, qui n’a jamais été un grand bavard, préfère raconter des blagues et Tom, son tonton – et son meilleur ami sauf que c’est un adulte –, ne le prend pas au sérieux. Kaï se dit pourtant que c’est le moment d’être grand. Il a dix ans, une furieuse envie de pleurer, de sortir tout ce qu’il a dans la tête et de vivre très fort, enfin.
Martin vient d'avoir dix ans et il n'est toujours pas amoureux. Une catastrophe. Car, dans sa famille, tout le monde est amoureux et marié. Martin prend donc une grande décision : dans une semaine, il sera amoureux et il se mariera dans la foulée. Tout devrait être simple. Mais voilà : que se passe-t-il quand on découvre finalement qu'on est amoureux de la même fille que son meilleur ami et que cette fille est... précisément votre meilleure amie ?
« Je suis la honte de la famille » est un peu le jumeau de « Je suis un garçon ». D'ailleurs ce n'est pas un hasard si les deux titres se ressemblent.
Si Henri est devenu révolutionnaire, ce n'est pas tellement à cause de ses parents qui vont tous les mercredis à des réunions de cellule, c'est plutôt par admiration pour Yvan. Yvan a douze ans et c'est un vrai révolutionnaire. Il aime l'armée russe, fabrique des maquettes de spoutniks et prononce des phrases comme : « Si tu ne t'intéresses pas à la politique, c'est la politique qui s'intéressera à toi. »
Yvan est aussi fort en géographie qu'en politique, et il connaît le nom de tous les grands : Lénine, Staline, Mao Tsê Tung, Che Guevara... Grâce à son enseignement, Henri milite activement. Il explique à ses camarades ce qui se passe au Viêt-Nam et va peindre des slogans la nuit sur les murs de la cité. Pour être un vrai révolutionnaire comme Yvan, Henri est prêt à tout. À être premier de la classe, à se séparer de certains de ses amis, à tenir tête aux Américains, à marcher des heures sans craindre d'avoir mal aux pieds, à supporter dignement le spleen des fins de manifestations. Il est même prêt à voir Yvan mourir dans ses bras et à prendre sa place comme chef de la révolution. Il se plaît d'ailleurs beaucoup à imaginer ce grand moment bouleversant. Mais que se passerait-il si jamais Yvan venait à le décevoir, si un jour, pendant quelques instants, il se comportait comme n'importe quel garçon de douze ans ? Pire, que se passerait-il si Henri s'apercevait tout à coup qu'Yvan n'est pas aussi révolutionnaire qu'il veut le faire croire, et que certaines injustices, beaucoup moins éloignées que le Viêt-Nam, le laissent totalement indifférent ?















