Thème « aventure et policier »
Tout est calme, pour une fois. La pluie de météorites a cessé, les incendies se sont éteints, Big Katz, le crabe laineux, flotte doucement sous les nuages, en suivant les conseils de son professeur de lune. C’est la nuit noire et, sous sa couette, Bobby Potemkine aimerait goûter un repos bien mérité. Il est épuisé, avec toutes ses enquêtes !
Mais voilà qu’on frappe à la porte. On insiste. Une voix désagréable annonce à Bobby qu’une certaine Belle-Méduse arrive en vue de la côte. Elle est trop large pour entrer dans l’estuaire – qui fait 50 km. Néanmoins, elle désire visiter la ville, pour enrichir sa collection d’odeurs. Elle a besoin d’un guide. Tout de suite. Et c’est Bobby qu’elle a choisi.
Bjorn le morphir aurait-il perdu ses pouvoirs ? L’expédition en territoire gol a tourné au désastre et Bjorn s’est enrôlé, contraint et forcé, dans l’armée de Batachikhan, le nouveau maître des steppes. Côtoyer le seigneur de guerre n’est pas sans risque. L’homme a l’esprit tortueux, un cœur d’acier, une main de fer. Malheur à celui qui a l’heur de lui déplaire ! Dans le sillage du conquérant, Bjorn prend du galon, apprend l’art de la guerre et de la stratégie militaire. Entre deux combats, il devient même père en adoptant une fillette trouvée dans le désert. Le Fizzland paraît soudain bien loin…Qu’attend Bjorn pour délivrer son peuple et revoir sa chère Sigrid ? Qu’attend-t-il pour redevenir un morphir ?
Parce qu'une jeune fille dépenaillée tente de dérober des briquets en or dans la librairie-papeterie où il fait ses emplettes, Celestino se souvient tout à coup - boum ! - de son adolescence. Un autre voleur, jeune et dépenaillé aussi, rapide et débrouillard aussi, surprenant aussi, l'a marqué pour toujours. Il convainc le libraire de ne pas appeler la police et lui promet, en échange, de lui raconter toute l'histoire, le soir même, autour d'un plat de penne all'arabiatta. C'est l'été de ses quinze ans. Célestino est venu le passer chez sa grand-mère, à Vulcano, l'une des îles Éoliennes, dans des paysages tourmentés et beaux comme l'antique, et l'odeur d'oeuf pourri du volcan. Il est en balade avec une cousine et son amoureux secret quand il avise, à un détour de la vallée des Monstres, boum ! un garçon étranger, mal attifé, encombré d'une énorme valise en nylon. Ce n'est pas la première fois qu'il le voit. Et c'est loin d'être la dernière...
À Brumenn, nul ne vit assez vieux pour se souvenir du monde d'avant. La Bara, cette maladie aussi terrible qu'inéluctable, rattrape chacun tôt ou tard, l'emportant dans la Grande Forêt d'où personne ne revient. Pour survivre, le village est minutieusement organisé autour de lois strictes. La plus sacrée de toutes : ne jamais franchir les frontières.
Noé, Ana et Lou sont frères et sœur. Noé, l'aîné, est pisteur. Lou comprend le langage secret des animaux. Quant à Ana, elle se demande quelle est sa place. Lorsqu'un matin, leur mère disparaît et que des étrangers enlèvent Ana, leur monde vacille. Ils ne savent pas s'ils se reverront. Séparément, ils vont explorer des territoires où rôdent des dangers sans nom, et leurs yeux vont s'ouvrir sur ce qui a été maintenu dans l'ombre.
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
C'est toujours pareil avec les très bonnes histoires policières : avant d'avoir mis le nez dedans, on a confiance dans sa matière grise ; on aborde la première page, les neurones frétil-lants, et pour peu qu'on ait déjà lu un ou deux romans du genre, on se sent très sûr de soi. On se dit que ce n'est pas sorcier de trouver la solution. Si un esprit humain a pu la concevoir, elle n'est pas introuvable. Il suffit, c'est bien connu, de s'attacher à pénétrer l'esprit de l'auteur et de ne négliger aucun détail. Vous êtes prêts ? Commençons. Un homme est trouvé mort au milieu d'un champ enneigé. Deux séries d'empreintes mènent au cadavre, aucune n'en revient. Vous avez une idée ? Un autre homme écrit une lettre à un certain baron pour lui dire que s'il ne met pas rapidement à sa disposition une partie de ses biens, il viendra se servir lui-même. A priori, il n'y a pas à s'inquiéter, l'auteur de la lettre est en prison. Et pourtant, le cambriolage a bien lieu, à l'heure annoncée et malgré la surveillance de l'inspecteur principal Ganimard. Normal, il est signé Arsène Lupin. Comme le dit ce cher inspecteur : " J'en suis à me demander si ce n'est pas volontairement qu'il s'est fait arrêter par moi, en Amérique! " Vous donnez votre langue au chat ? Dans une maison du Sussex, en 1660, un homme est mort devant plusieurs témoins, poignardé à treize reprises par une main invisible, à l'aide d'une arme qui n'existait pas. La pièce a été brièvement plongée dans l'obscurité, on a entendu un bruit de lutte, mais le suspect, le seul suspect plausible, n'était pas armé. La porte, qui était l'unique ouverture, était close. On a fouillé le suspect, on a fouillé la pièce, de fond en comble, mais on n'a pas retrouvé le couteau à large lame qui seul avait pu provoquer de telles blessures. Comment s'est-il volatilisé ? Si vous ne connaissez la réponse à aucune de ces énigmes, soyons francs, la lecture de ce recueil vous est vraiment indispensable.
Lori n'a pas eu une enfance facile. Son père est mort jeune, d'un accident. Sa mère n'a jamais gardé très longtemps le même emploi ni le même fiancé. Ce n'est pas du tout une mauvaise mère, mais elle a un petit penchant pour l'alcool et le chic pour tomber sur des types pas terribles. Lori n'est encore qu'une adolescente, mais elle en sait beaucoup plus long sur pas mal de choses que la plupart des filles de son âge. Elle a un corps de femme, des désirs de petite fille, et sait parfaitement tirer parti de la fascination qu'elle exerce sur les hommes. De temps en temps, elle fugue. Parce que le dernier petit ami de sa mère lui fait des avances, ou pour courir après un chanteur de rock dont les chansons l'obsèdent.
Eric Poole n'a pas tout à fait dix-huit ans. Dans quelques jours, il va être libéré d'un centre de détention pour mineurs, où il a été incarcéré pour le double meurtre de sa mère et de son beau-père. Il a bénéficié de circonstances atténuantes : mauvais traitements. Personne ne sait qu'il se les était infligés lui-même. Eric est un malade, un psychopathe. Il a tué plusieurs jeunes femmes et s'apprête à recommencer. L'inspecteur Jake Proctor est convaincu du danger qu'il représente, mais n'a trouvé aucune preuve pour empêcher sa libération.
Lori et Eric se sont déjà croisés une fois, Lori n'était encore qu'une petite fille. Elle pense qu'il lui a sauvé la vie ce jour-là. Elle est amoureuse de lui. Ils vont se croiser à nouveau et vivre quarante-huit heures ensemble. Lori pourrait être la prochaine victime d'Éric. Elle pourrait aussi le sauver. Ce ne sera ni l'un ni l'autre.
Charles Passavant est plus doué pour le tennis que pour les études. A la suite d'un malheur familial, son père le retire du lycée et l'envoie faire un "stage d'entreprise" dans une île lointaine. Pas de chance, sitôt commencé le stage prend fin pour cause de troubles politiques locaux. Voilà le jeune homme oisif, livré à lui-même en attendant son retour à Paris. Promenades, bains de mer, pêche, siestes : les vacances forcées seraient supportables sans l'entrée en scène de personnages aux allures plus ou moins policières, qui posent beaucoup de questions et tiennent des propos bizarres. Que cherchent-ils au juste? Et qu'est devenu l'ami Thomas, qui a disparu dans l'île et ne reparaît pas? Un malaise s'installe. Le séjour balnéaire prend un tour déplaisant. Des mystères s'épaississent, puis se dissipent, occasionnant quelques petites surprises, bonnes et mauvaises. Pour finir, il y aura même UNE grande surprise - d'un genre particulier, celle-là.
Le trésor de la Valle de la Luna. Depuis que Paco, un gamin des rues, a mis la main sur une carte, la chasse au trésor est ouverte. L'or aiderait Chad et Eon, les deux hors-la-loi qui ont recueilli l'enfant à refaire leur vie. Il permettrait à Naja la petite indienne de se mettre à l'abri. Mais ce qu'ils cherchent pourrait aussi les conduire à leur perte.
Morgane est la seule à voir les ombres. Dès qu'elle est seule dans les couloirs du lycée, elles apparaissent sur les murs. Ces temps-ci, elles se font de plus en plus menaçantes. Un jour, le pire se produit. Pourtant ce n'est que le commencement. Les phénomènes étranges s'accumulent. Le concierge de l'établissement passe ses journées à remplacer les ampoules électriques dans les couloirs et les escaliers, mais il y fait toujours noir. Les accidents se multiplient. Un professeur meurt brutalement. C'est aussi le moment que Camilia et ses amis ont choisi pour créer un club secret dont le but est de se réunir la nuit, dans le grenier au-dessus des dortoirs...
On les appelle E.M.I., « expériences de mort imminente ». Ceux qui ont vécu ces états entre la vie et la mort sont des expérienceurs. Ils racontent tous la même chose quand ils reviennent : qu'ils ont revu défiler toute leur vie en un instant. Rencontré des proches disparus, des inconnus lumineux et bienveillants, des anges peut-être. Disent-ils, à leur façon, une vérité indicible ? Ou ne sont-ils que la proie d'hallucinations dues à la kétamine, la fameuse kéta des ravers, un anesthésique puissant qui procure des visions psychédéliques et l'illusion de planer ? Théo a perdu sa femme chérie, Lucie, dans un accident de parapente il y a dix mois. On n'a jamais retrouvé le corps. Théo se sent veillé, guetté, guidé. Une présence indescriptible dépose un livre sur les E.M.I. dans son bureau, le conduit jusqu'à une tombe, lui inspire des pensées folles. Le livre a été écrit par le professeur Delmotte, un ancien « french doctor » des champs de bataille d'Afghanistan, devenu directeur d'une clinique à Digne-les-Bains, tout près de la Bléone, la rivière où le corps de Lucie a disparu. Un endroit où Théo s'est juré de ne jamais remettre les pieds. Mais si c'était elle ? Et si c'était vrai ?
Monsieur N. n'avait pas été un criminel toute sa vie. La preuve, il avait déjà neuf ans quand il tua pour la première fois. Bien entendu, à cette époque, il n'était pas encore monsieur N.. Il était Léo, petit garçon qui passait ses vacances chez Mémé et Pépé.... Et puis, vingt ans plus tard, le voici, rôdant autour de la maison de la famille Mintz. Les parents sont sortis, les enfants font du pop-corn, Odette voudrait aller chercher un sapin au cimetière, elle craint que le Père Noël ne les oublie. Monsieur N. ne les oublie pas, lui. Il a déjà tué son chien Thor, il a mis un manteau rouge, il se prépare.
Un roman haletant, tendu, mais plein d'humour aussi. Un thriller de Noël, qui ne vous lâche pas.
Si toutes les oeuvres du XVIe siècle avaient disparu, sauf celle de Rabelais, quelle idée aurions-nous de la Renaissance ? Celle d'un « éclat de rire énorme », sans doute, comme le disait Hugo... Plongez-vous dans ces pages, vous y ferez connaissance avec les géants les plus drôles de la littérature française ; laissez-vous emporter dans leurs aventures les plus farfelues, riez, buvez, banquetez ! C'est ce que voulait Rabelais quand il entreprit d'écrire les « faits et prouesses épouvantables » de Pantagruel, roi des Dipsodes.
Vous trouverez ici l'ensemble des romans de Rabelais, de « Gargantua » au « Cinquième livre », abrégés et transcrits en français moderne : vous accompagnerez Gargantua dans les guerres Picrocholines, rencontrerez l'étonnant Frère Jean des Entommeures et son crucifix efficace, pénétrerez dans l'abbaye de Thélème, et suivrez les pérégrinations de Pantagruel et de son illustre ami Panurge le roublard, des guerres contre les Dipsodes jusqu'au mystérieux oracle de la Dive Bouteille.
Morgan’s Moore, au nord de l’Angleterre. Ses villageois, ses notables, son unique auberge et ses crimes épouvantables… Un crime non élucidé reste à ce point mystérieux que Scotland Yard a dépêché sur place le superintendant Tanyblwch et son jeune adjoint, Pitchum Daybright, tout juste diplômé de la Royal School of Studies in Criminology. Ce dernier voit d’un mauvais œil les interventions de Flannery, la fille des aubergistes, qui est convaincue de pouvoir les aider dans leur enquête. Non seulement, Miss-Je-sais-Tout-sur-Tout a la langue bien pendue, mais elle a le chic pour lui faire monter le rouge aux joues. Il faut dire que la demoiselle est une peste fort charmante…
Une fois encore, Mélie est seule dans la grande maison. Elle attend le retour de son père, médecin de garde aux urgences de l'hôpital un week-end par mois. Mélie déteste cette vieille maison qui craque, grince et gémit de partout. Elle a horreur d'être seule. Elle est fatiguée d'être grosse. Elle ne sait pas quoi faire d'autre, pour vaincre ses angoisses, que d'allumer à fond tout ce qui peut meubler son silence, la chaîne hi-fi, la télévision, la radio. Elle ne trouve rien de mieux, pour se vider la tête, que de se remplir le ventre avec un tas de cochonneries. Ensuite, elle dort mal en rêvant qu'elle est belle, mince et aventureuse, par exemple : Florence Arthaud. Et puis elle se réveille, seule, grosse et malheureuse, et tout recommence. Sauf ce matin-là. Ce matin, il y a un corps étendu dans l'herbe du jardin. Un inconnu. Quand elle s'approche, il souffle son prénom: Mélie. Alors, aventureuse, oui, ce matin, il va falloir que Mélie le soit pour de vrai.
« Je n’ai plus que quelques minutes d’électricité par jour et je ne pourrai certainement plus t’envoyer de nouvelles avant un certain temps, mais não se preocupe, Talia, tudo bem. Ne t’inquiète de rien. Tout va bien. » Talia a beau relire le dernier mail de sa mère pour se rassurer, le « certain temps » s’éternise. Cela fait déjà un mois et demi que « tout va bien », quarante-huit jours exactement que Juana ne lui a plus donné signe de vie. Quelle idée, aussi, de s’installer, seule, dans une baraque minable au coeur de la forêt amazonienne ! Lorsqu’elle a découvert qu’Itawapa était au centre d’un projet de forages pétroliers, sa mère a démissionné de son poste de professeur d’ethnologie pour voler au secours d’Último, le dernier survivant d’une tribu indienne décimée dans des circonstances mystérieuses. Est-il hostile ? Est-il amical ? Comment le savoir ? Personne n’a jamais réussi à le rencontrer. Talia est bien décidée à tout faire pour retrouver sa mère. Quitte à s’enfoncer dans 200 kilomètres carrés de forêt vierge, de marais et de terres inexplorées et pas forcément hospitalières…
Xavier-Laurent Petit a l’imagination vagabonde, un article, une photo peuvent l’entraîner au bout du monde. Cette fois, c’est un dossier de Courrier international consacré à l’Amazonie qui a déclenché sa « machine à écrire ». On y parlait de l’Índio do Buraco, seul et dernier survivant d’une tribu d’Indiens Arriedos, qui refusent tout contact avec notre civilisation. C’est à lui, qui sans doute n’en saura jamais rien, que Xavier- Laurent Petit a dédié ce livre.