Thème « aventure et policier »
En sollicitant le Capitaine de police Maupetit pour l’aider à lancer, le BAC, le Bureau des affaires classées, le commissaire Lamblin ne s’attendait pas à voir débarquer Augustin flanqué de deux gamines surexcitées, Angie et Rose-May, et d’une chienne renifleuse visiblement démotivée. Parmi les quelques 200 faits-divers non élucidés, Augustin a jeté son dévolu sur une affaire d’enlèvement d’enfant à bord du paquebot le France qui offre de troublantes similitudes avec le thriller de Cornelia Finch qu’il est en train de lire. Angie, elle, a déniché une pièce à conviction dans un vieux dossier, un attrape-rêves, comme ceux que la police du Havre vient de retrouver à côté des corps de deux joggeuses. Cela lui suffit pour élaborer une théorie qu’elle expose sur sa chaîne Youtube, consacrée au crime. Sans penser que les serial killers aiment beaucoup rôder sur internet…
Trent ne fait que son métier, mais il le fait bien. Il le fait mieux que personne. Son métier consiste à interroger des suspects. Avec patience, intelligence, tact et malice, avec art. Jusqu'à ce qu'ils avouent leur crime. Face à lui, ils finissent toujours par avouer. Trent a quelque chose d'irrésistible. « Sa touche magique » disent les journaux. « Tu es ce que tu fais » disait sa femme, Lottie, avant de le quitter. Ce jour-là, le crime est particulièrement horrible et la récompense promise à Trent particulièrement désirable. Quitter enfin son bled pourri du Vermont. Faire carrière. Le petit-fils du sénateur Gibbons était en CE2 avec Alice, la victime, sept ans. « La ville a besoin d'une arrestation, les familles sont bouleversées. Écrivez vous-même l'addition. Je tiens toujours mes promesses », dit le sénateur. La police a mis la main sur Jazon, douze ans, qui a passé l'après-midi à faire un puzzle avec Alice. C'est un garçon original, maladroit, timide, violent à ses heures. Très observateur. Épris de justice. Un marginal, donc. Le seul problème, c'est qu'il nie. Trent se met au travail.
Comme dans les légendes, Leonora Chandamour attendait un ange gardien au visage tendre et au regard bienveillant pour lui porter secours. À son réveil, elle découvre le corps sale et les yeux farouches d'un angelot, les bras ballants. Pendant des semaines, elle l'a prié, l'a supplié, « Viens vite, mon Ariel, je t'en prie », de gagner la terre. De venir l'aider à écrire son ultime roman sur l'existence tourmentée d'un chérubin. Et il est là, comme par miracle, devant elle. Un miracle de série B tout de même, incapable de réaliser plus d'un souhait par jour. Une sorte d'ange stagiaire aux habitudes étranges. Cet Ariel s'exprime très bizarrement et porte des shorts effilochés. Il passe ses journées à regarder les matchs de foot à la télé. Surtout, il ne cesse de vouloir s'échapper. Il veut quitter l'appartement de Leonora, partir loin, au milieu des animaux et «de trucs comme ça ». Gagner le Brésil. Et Leonora est prête à tout pour cette histoire.
Le Havre, son port, ses docks et ses trafics en tous genres. Y a t-il un lien entre la cocaïne découverte dans le container d'un négociant de café et la disparition d'un jeune docker aux mains tatouées ? Le capitaine de police Augustin Maupetit en est persuadé. Mais comment pourrait-il enquêter alors qu'il est cloué en fauteuil roulant et cloîtré dans son appartement ? Le policier teigneux va devoir compter sur son entourage. Sa voisine de palier, Angie Tourniquet, 12 ans, se révèle une parfaite coéquipière. Il y aussi Thérèse, la tante médium qui joue du pendule comme personne, Capitaine, un chien renifleur dont la tête a été mise à prix par les narcotrafiquants, Alice Verne, la jeune commissaire. A eux les jambes, à Augustin la tête. Mais voilà qu'un drôle de virus venu de Chine se répand dans le pays, le président Macron s'apprête à faire une allocution télévisée. On parle d'un grand confinement... Comment mener l'enquête au temps du Covid ?
Imaginez que, par une nuit sans lune, un poisson aux yeux d'encre laiteuse crève avec sa tête le mur de votre chambre et rote une bulle bleue, étrangement cubique et luisante. Et qu'ensuite il tende vers vous sa grosse bouche moustachue et demande : « Il y a un shérif dans la salle ? » Vous seriez surpris et vous auriez un peu peur. Surtout si ce poisson mural vous confiait ses projets d'avenir. Comme construire un shérif en bulles, par exemple, en bulles cubiques. Vous êtes surpris et vous avez un peu peur, mais vous vous appelez Bobby Potemkine et c'est vous qui vous occupez des affaires bizarres, maintenant que la police n'existe plus. Alors vous téléphonez à Lili Nebraska, en pensant à la fois à ce poisson inquiétant et aux dessins noirs qui embellissent la peau de Lili. Et, dès que la communication est établie, vous vous mettez à claquer des dents, parce que Lili Nebraska est en train de jouer une valse lente sur son violon, si mélodieuse qu'on a envie de tout oublier. Pourtant, il n'y a pas une minute à perdre. Dépêchez-vous. Les météorites pleuvent sur la ville et les poissons veulent rétablir la police. Dépêchez-vous d'imaginer.
Bobby Potemkine se sent bien seul depuis que son chien Djinn est parti jouer du nanoctiluphe dans un orchestre de mouches. L'animal mélomane a bien été obligé de remplacer la musicienne Lili Gesualdo : il l'avait croquée. Comme ça. En chahutant. D'ailleurs, ça arrive à n'importe qui de manger quelqu'un. Chaque jour, sans le savoir, un petit garçon ou une petite fille avale tout rond Auguste Diodon, un macaroni caché au fond de son assiette. Un autre exemple ? Djimmy Gershwin, le tigre qui sent fort le pipi, a bien du mal à se retenir quand il voit un enfant courir devant lui. Il a tendance à le confondre avec un surmulot ! Au nord des gloutons, chacun a sa propre manière de se nourrir. Jusqu'au jour où Big Katz, le crabe laineux qui a toujours envie d'aider son prochain, décide de sauver le macaroni Auguste Diodon. Il sonne à la porte de Bobby Potemkine pour lui demander son aide. Ca tombe bien. Son ami n'attendait qu'une nouvelle enquête bizarre pour se réchauffer...
Paris, 1922. Le soir de son anniversaire, Madame Gambette, la mère adoptive de Balto, ne rentre pas à la roulotte. Malaise ? Rendez-vous secret ? Enlèvement ? Notre gars de la Zone alerte Émilienne, sa complice journaliste, alors que dans la ville, les disparitions se multiplient : une pharmacienne, un confiseur, un invalide de guerre, un juge à la retraite… Madame Gambette figure-t-elle sur cette macabre liste ? Quel est le but de cet assassin qui sévit dans les rues de Paname, et disparaît à bord de sa Torpédo rouge sang ? Les enquêteurs sont sur les dents, la presse s’enflamme et, du théâtre du Grand Guignol au vélodrome d’hiver, Balto désespère de retrouver sa daronne… avant qu’il ne soit trop tard.
Qui a tué Timoléon Escartefigue, modeste réparateur de vélos du boulevard des Batignolles, à Paris ? Que s’est-il passé sur le front, en pleine guerre de 14, dans les décombres d’une maison en ruine ? Qu’est devenu Victor, le condamné à mort qui a disparu avant son exécution ? Quel secret cache Émilienne Robinson, jeune journaliste fraîchement engagée au journal l’Excelsior ? Et pourquoi, dans ce Paris de 1920, alors que la guerre est terminée, d’anciens poilus sont-ils assassinés les uns après les autres ? Et par qui ? Balto, qui vit dans la Zone, cette bande de misère entourant la capitale, veut enquêter afin d’innocenter son frère que l’on soupçonne, et découvrir qui est le dernier des Valets de Cœur...
Marcel, un vieux copain de Balto, se fait assassiner sous ses yeux. Qui a pu commettre ce crime sans pitié ? En vrai gars de la Zone, Balto jure de venger son ami et se lance dans une enquête qui va le mener dans le monde du cinéma naissant, dans les salons de la haute couture parisienne, les réceptions de l’aristocratie russe en exil, et même les ruines d’un orphelinat. Coup de chance : il retrouve Émilienne Robinson, l’époustouflante journaliste lancée sur la même enquête. Mais les morts se multiplient, et l’étau se resserre autour de lui. Rattrapé par les Gardiens de Nulle-Part, Balto va se retrouver confronté à la Grande Histoire…
Tout est calme, pour une fois. La pluie de météorites a cessé, les incendies se sont éteints, Big Katz, le crabe laineux, flotte doucement sous les nuages, en suivant les conseils de son professeur de lune. C’est la nuit noire et, sous sa couette, Bobby Potemkine aimerait goûter un repos bien mérité. Il est épuisé, avec toutes ses enquêtes !
Mais voilà qu’on frappe à la porte. On insiste. Une voix désagréable annonce à Bobby qu’une certaine Belle-Méduse arrive en vue de la côte. Elle est trop large pour entrer dans l’estuaire – qui fait 50 km. Néanmoins, elle désire visiter la ville, pour enrichir sa collection d’odeurs. Elle a besoin d’un guide. Tout de suite. Et c’est Bobby qu’elle a choisi.
Bjorn le morphir aurait-il perdu ses pouvoirs ? L’expédition en territoire gol a tourné au désastre et Bjorn s’est enrôlé, contraint et forcé, dans l’armée de Batachikhan, le nouveau maître des steppes. Côtoyer le seigneur de guerre n’est pas sans risque. L’homme a l’esprit tortueux, un cœur d’acier, une main de fer. Malheur à celui qui a l’heur de lui déplaire ! Dans le sillage du conquérant, Bjorn prend du galon, apprend l’art de la guerre et de la stratégie militaire. Entre deux combats, il devient même père en adoptant une fillette trouvée dans le désert. Le Fizzland paraît soudain bien loin…Qu’attend Bjorn pour délivrer son peuple et revoir sa chère Sigrid ? Qu’attend-t-il pour redevenir un morphir ?
Parce qu'une jeune fille dépenaillée tente de dérober des briquets en or dans la librairie-papeterie où il fait ses emplettes, Celestino se souvient tout à coup - boum ! - de son adolescence. Un autre voleur, jeune et dépenaillé aussi, rapide et débrouillard aussi, surprenant aussi, l'a marqué pour toujours. Il convainc le libraire de ne pas appeler la police et lui promet, en échange, de lui raconter toute l'histoire, le soir même, autour d'un plat de penne all'arabiatta. C'est l'été de ses quinze ans. Célestino est venu le passer chez sa grand-mère, à Vulcano, l'une des îles Éoliennes, dans des paysages tourmentés et beaux comme l'antique, et l'odeur d'oeuf pourri du volcan. Il est en balade avec une cousine et son amoureux secret quand il avise, à un détour de la vallée des Monstres, boum ! un garçon étranger, mal attifé, encombré d'une énorme valise en nylon. Ce n'est pas la première fois qu'il le voit. Et c'est loin d'être la dernière...
À Brumenn, nul ne vit assez vieux pour se souvenir du monde d'avant. La Bara, cette maladie aussi terrible qu'inéluctable, rattrape chacun tôt ou tard, l'emportant dans la Grande Forêt d'où personne ne revient. Pour survivre, le village est minutieusement organisé autour de lois strictes. La plus sacrée de toutes : ne jamais franchir les frontières.
Noé, Ana et Lou sont frères et sœur. Noé, l'aîné, est pisteur. Lou comprend le langage secret des animaux. Quant à Ana, elle se demande quelle est sa place. Lorsqu'un matin, leur mère disparaît et que des étrangers enlèvent Ana, leur monde vacille. Ils ne savent pas s'ils se reverront. Séparément, ils vont explorer des territoires où rôdent des dangers sans nom, et leurs yeux vont s'ouvrir sur ce qui a été maintenu dans l'ombre.
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
C'est toujours pareil avec les très bonnes histoires policières : avant d'avoir mis le nez dedans, on a confiance dans sa matière grise ; on aborde la première page, les neurones frétil-lants, et pour peu qu'on ait déjà lu un ou deux romans du genre, on se sent très sûr de soi. On se dit que ce n'est pas sorcier de trouver la solution. Si un esprit humain a pu la concevoir, elle n'est pas introuvable. Il suffit, c'est bien connu, de s'attacher à pénétrer l'esprit de l'auteur et de ne négliger aucun détail. Vous êtes prêts ? Commençons. Un homme est trouvé mort au milieu d'un champ enneigé. Deux séries d'empreintes mènent au cadavre, aucune n'en revient. Vous avez une idée ? Un autre homme écrit une lettre à un certain baron pour lui dire que s'il ne met pas rapidement à sa disposition une partie de ses biens, il viendra se servir lui-même. A priori, il n'y a pas à s'inquiéter, l'auteur de la lettre est en prison. Et pourtant, le cambriolage a bien lieu, à l'heure annoncée et malgré la surveillance de l'inspecteur principal Ganimard. Normal, il est signé Arsène Lupin. Comme le dit ce cher inspecteur : " J'en suis à me demander si ce n'est pas volontairement qu'il s'est fait arrêter par moi, en Amérique! " Vous donnez votre langue au chat ? Dans une maison du Sussex, en 1660, un homme est mort devant plusieurs témoins, poignardé à treize reprises par une main invisible, à l'aide d'une arme qui n'existait pas. La pièce a été brièvement plongée dans l'obscurité, on a entendu un bruit de lutte, mais le suspect, le seul suspect plausible, n'était pas armé. La porte, qui était l'unique ouverture, était close. On a fouillé le suspect, on a fouillé la pièce, de fond en comble, mais on n'a pas retrouvé le couteau à large lame qui seul avait pu provoquer de telles blessures. Comment s'est-il volatilisé ? Si vous ne connaissez la réponse à aucune de ces énigmes, soyons francs, la lecture de ce recueil vous est vraiment indispensable.
Lori n'a pas eu une enfance facile. Son père est mort jeune, d'un accident. Sa mère n'a jamais gardé très longtemps le même emploi ni le même fiancé. Ce n'est pas du tout une mauvaise mère, mais elle a un petit penchant pour l'alcool et le chic pour tomber sur des types pas terribles. Lori n'est encore qu'une adolescente, mais elle en sait beaucoup plus long sur pas mal de choses que la plupart des filles de son âge. Elle a un corps de femme, des désirs de petite fille, et sait parfaitement tirer parti de la fascination qu'elle exerce sur les hommes. De temps en temps, elle fugue. Parce que le dernier petit ami de sa mère lui fait des avances, ou pour courir après un chanteur de rock dont les chansons l'obsèdent.
Eric Poole n'a pas tout à fait dix-huit ans. Dans quelques jours, il va être libéré d'un centre de détention pour mineurs, où il a été incarcéré pour le double meurtre de sa mère et de son beau-père. Il a bénéficié de circonstances atténuantes : mauvais traitements. Personne ne sait qu'il se les était infligés lui-même. Eric est un malade, un psychopathe. Il a tué plusieurs jeunes femmes et s'apprête à recommencer. L'inspecteur Jake Proctor est convaincu du danger qu'il représente, mais n'a trouvé aucune preuve pour empêcher sa libération.
Lori et Eric se sont déjà croisés une fois, Lori n'était encore qu'une petite fille. Elle pense qu'il lui a sauvé la vie ce jour-là. Elle est amoureuse de lui. Ils vont se croiser à nouveau et vivre quarante-huit heures ensemble. Lori pourrait être la prochaine victime d'Éric. Elle pourrait aussi le sauver. Ce ne sera ni l'un ni l'autre.