Thème « vie quotidienne »
Tout ce que vous avez voulu savoir sur les toutous, ce qu’ils font le jour, la nuit, le printemps, l’hiver, pendant les vacances, dans leur maison, à l’école, ce qu’ils aiment… tout quoi !
Quand on a envie de jouer avec ses parents le matin, il faut vérifier qu'ils sont réveillés. S'ils ne sont pas bien réveillés, on peut leur apporter un grand bol de café. Si on a renversé presque tout le café, il faut trouver une autre solution...
Un cadeau attend Zou chez ses grands-parents. C'est un vélo tout neuf !
Tiens, qui est cette très vieille personne, encore plus âgée que sa mamie et son papi ? C'est sa bisaïeule. Zou refuse de l'embrasser et ne veut pas dire pourquoi. Il préfère aller voir son vélo. Mais son vélo n'est pas prêt. Grand-père doit fixer les stabilisateurs. Les stabilisateurs, c'est pour les bébés, pense Zou, ou pour les vieux, se dit-il en regardant la bisaïeule s'approcher en s'appuyant sur son déambulateur.
Comment Zou apprendra-t-il à faire du vélo sans stabilisateurs ? C'est une question grave, et il se pourrait que cette chère bisaïeule connaisse la réponse.
Il y a un crocodile dans la vie de Zuza. Quoi qu’elle fasse, il est là. Qu’elle veuille border tous ses bébés pour la nuit, qu’elle cherche à récupérer son dîner qui s’en est allé par la fenêtre, qu’elle prenne soin de se savonner jusqu’aux orteils dans sa baignoire… Crocodile… Crocodile ! Au début, il dérange, il gêne, il encombre. Mais, chaque fois, Zuza lui fait une petite (grande) place, le laisse jouer son rôle de crocodile familier, et tout finit par s’arranger !
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.




