Thème « transmission du savoir »
Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième une professeure de français qui n’aimait que les livres qui finissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour la première fois au théâtre voir une représentation de Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie. C’est décidé, ils seront comédiens !
Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène est intact et ils se retrouvent au conservatoire d’art dramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé, Monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours.
Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avec le rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vient d’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’il suffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pour apprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreux Neville a peur de se donner les moyens de son ambition, d’être un autre pour savoir enfin qui il est. Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la jolie jeune première, le valet de comédie et le héros romantique que Jeanson a su voir en eux ?
Pahoétama est née fille. Un jour, on a fait d’elle un garçon. Pour tous les habitants de l’île de Notre Terre, elle est devenue la fille-garçon, celle qui porte fièrement le crâne rasé et la fronde en bandoulière ; celle qui se mêle aux jeux des garçons et se baigne avec eux dans la rivière. Et chose plus incroyable encore : la première fille de Notre Terre autorisée à pêcher ! La transformation de Pahoétama en garçon est une idée de son grand-père. Le maître pêcheur a trouvé le moyen de lever le tapu qui interdit à sa petite-fille, comme à toutes les femmes, de pêcher en mer. Le vieil homme peut désormais lui transmettre son immense savoir. Comment plonger pour la nacre, courir sur la mer après les poissons, connaître tous les dangers, les vents, les vagues, mais aussi les ennemis de toujours, les hommes-cochons habitant l’Autre Terre. Aux côtés de son grand-père, Pahoétama devient pêcheuse. Et elle en est fière. Elle ignore encore que le dieu Oana, le grand requin, a comme de vieux comptes à régler…
À Brumenn, nul ne vit assez vieux pour se souvenir du monde d'avant. La Bara, cette maladie aussi terrible qu'inéluctable, rattrape chacun tôt ou tard, l'emportant dans la Grande Forêt d'où personne ne revient. Pour survivre, le village est minutieusement organisé autour de lois strictes. La plus sacrée de toutes : ne jamais franchir les frontières.
Noé, Ana et Lou sont frères et sœur. Noé, l'aîné, est pisteur. Lou comprend le langage secret des animaux. Quant à Ana, elle se demande quelle est sa place. Lorsqu'un matin, leur mère disparaît et que des étrangers enlèvent Ana, leur monde vacille. Ils ne savent pas s'ils se reverront. Séparément, ils vont explorer des territoires où rôdent des dangers sans nom, et leurs yeux vont s'ouvrir sur ce qui a été maintenu dans l'ombre.
Papi Sergeï, un ancien soldat devenu aujourd'hui un vieil homme aveugle, et Janek, un garçon juif placé sous sa protection, effectuent un long voyage. En toile de fond, la Seconde Guerre mondiale qui fait rage. Les deux compagnons vont de village en village pour mendier et luttent pour leur survie.
« Ce couple de héros peut faire penser, bien sûr, à une variation sur le thème “Le vieil homme et l'enfant”. On pense beaucoup aussi à La Route, de Cormac McCarthy, pour la profondeur et la simplicité du texte, des dialogues, pour sa situation apocalyptique, pour ce lien de confiance entre un homme et un enfant, dans un monde barbare. » Valérie Zenatti, traductrice des romans d'Aharon Appelfeld
S’il y a un élève du collège que Mme Baker, la prof d’anglais, ne peut pas voir en peinture, c’est bien lui, Holling Hoodhood. Chaque mercredi, alors que la moitié de la classe de cinquième est dispensée de cours pour se rendre à la synagogue, et que l’autre moitié va au cathéchisme à l’église de la paroisse, Holling Hoodhood, qui n’est ni juif ni catholique, est le seul et unique élève à rester en cours avec Mme Baker. Elle le lui fait payer. Cela fait plusieurs mercredis qu’il nettoie les tableaux, dépoussière les effaceurs, retire les toiles d’araignée, décrasse les fenêtres. Et voilà que Mme Baker s’est mis en tête de lui faire lire du Shakespeare ! Encore un stratagème pour le faire périr d’ennui.
Pendant que Holling Hoodhood découvre La tempête et s’aperçoit que Mme Baker est moins mauvaise qu’elle n’en a l’air, l’histoire des États-Unis suit son cours. Robert Kennedy se porte candidat à la présidence, la lutte pour les droits civiques prend de l’ampleur, la guerre du Vietnam fait rage… Nous sommes en 1968, et l’Amérique s’apprête à vivre l’une des années les plus violentes de son histoire.
Sa femme l'a quitté à cause de ses colères spectaculaires. Les gens le traitent de mécréant, de comédien, d'alcoolique, de dépressif, d'illuminé. Lucile, elle, pense que son grand-père est peut-être un génie. On lui a dit qu'elle avait le même caractère que lui. Elle se demande s'il se sent aussi seul qu'elle. Un soir, après le lycée, elle prend son courage à deux mains et pousse la porte du café où il retrouve tous les jours ses amis, des gueules cassées de la Guerre de 14. Il est là, le corps intact, l'esprit inguérissable. Ici, entre les vapeurs d'alcool et la fumée des cigarettes, règne une liberté de parole comme Lucile n'en a jamais connu. Nous sommes le 19 novembre 1964. Les foyers français se modernisent. Une jeune fille s'apprête à partir, à travers les villages disparus de l'Argonne, à la rencontre du passé de son grand-père.
Même avec ses joues sales et ses vêtements déguenillés, Poma est remarquable de beauté. Si belle que les soldats de l’empire inca l’ont vite repérée. Ils l’ont emmenée de force à l’alcclahuasi où d’autres adolescentes, arrachées à leur famille, vivent recluses. Poma, la sauvageonne, la fille du puma, est désormais une vierge du Soleil, une Élue promise aux dieux. On dit que l’empereur prépare une offrande au grand esprit de la montagne… C’est donc cela, le sort d’une Élue ? Poma s’y refuse de tout son être. Mais qui est assez fort pour s’opposer à Sapa Inca ?
Pendant quatorze ans, la vie de Matilda a été peuplée de livres, de prières en latin, des saints du paradis et des certitudes du père Leufredus, son protecteur, sur le Bien et le Mal. Et la voilà contrainte de quitter le douillet manoir où elle étudiait pour débarquer dans la ruelle du Sang et de l'Os, où le petit peuple de l'Angleterre médiévale vient se faire saigner, herboriser et rafistoler. Peg la Rousse, la rebouteuse, cherche une assistante. Matilda pense qu'elle se retrouve en enfer. Elle commence par regretter sa vie solitaire et sereine et à maudire les personnages hauts en couleur qui chamboulent sa nouvelle existence à coups de mots crus et de pratiques barbares. Et puis, de conversation en rencontre, de soin en apprentissage, elle découvre que les humains avec leurs failles ne sont pas moins dignes d'amour que les saints du paradis. Au contraire.
David Belting a un don. Il dessine formidablement, sans avoir jamais appris. Qu’il dessine des cerises, par exemple, et les oiseaux viennent les picorer.
Ses parents en sont convaincus : David sera un grand artiste et fera fortune. C’est ainsi qu’ils le poussent à suivre les cours de la vieille Miss Elroy, puis, à l’âge de 15 ans, à intégrer la toute nouvelle école d’art de Reno.
Mais là-bas, l’enseignement est partagé entre deux professeurs aux conceptions diamétralement opposées. Comment trouver sa voie dans cet environnement hostile ?
Le chemin que David devra se frayer n’est peut-être pas plus large que la célèbre Donner Pass, par où, au XIXe siècle, les chercheurs d’or se ruaient vers l’ouest.
N’êtes-vous pas fatigués d’entendre répéter des mots comme « école », « bio », « crise », « emploi », « économie », « médias » et « pollution » sans savoir au juste ce qu’ils signifient ? Dévoilez leurs secrets de famille. Redonnez à chacun son sens premier, profond et plein de surprises.
Voulez-vous savoir pourquoi le complexe s’appelle « Œdipe », les tranches crues « carpaccio » et le refus de l’injustice « boycott » ? Plongez dans l’histoire des hommes qui ont fait de leur nom propre un bien commun.
D’où viennent les mots dont nous nous servons tous les jours pour parler, penser, lire et écrire ? Comment sont-ils nés ? Pourquoi portent-ils un nom plutôt qu’un autre pour désigner leur réalité ?
Désirez-vous vous enrichir… en vocabulaire ? Ce livre vous donne les moyens de le faire, grâce à l’étymologie. Vous y découvrirez aussi quelques vérités enthousiasmantes sur la vie, la société, la nature, le travail. Car voir les mots sous un jour neuf et précis, c’est revoir le monde avec espoir et gourmandise.
Ce livre s'adresse aux enfants et aux éternels adolescents de 12 à 107 ans.
À la fin de la saison 6, nous avons laissé Sauveur et Louise dans l’attente de leur futur enfant. Gabin, revenu pour les vacances de Noël, semble amoureux d’Alice, la fille de Louise. Grégoire, un petit orphelin de 4 ans dont la mamie vient d’être opérée du coeur, est provisoirement chez Sauveur et il aimerait bien ne jamais quitter le 12, rue des Murlins. Lazare, le fils de Sauveur, est devenu végétarien, tandis que Paul, le fils de Louise, expérimente la cigarette et la vodka. Ils sont dans la même classe de 5e. Quand la saison 6 s’achève, nous sommes en décembre 2018. Il ne vous aura pas échappé que depuis il nous est arrivé « un truc de ouf », comme diraient les jeunes patients de Sauveur. Il paraissait difficile, voire impossible, de reprendre la plume sans en tenir compte. Sauveur serait trop loin de nous, alors qu’il a été pour nous un compagnon de route. Nous sommes donc au mois de novembre 2021, presque trois ans plus tard, et bien des choses se sont passées au 12, rue des Murlins…