Thème « théâtre »
Une fille et un garçon s'aiment. Ils se retrouvent tous les jours au pied d'un arbre. Ils se sentent, ici, à l'abri du monde. Un monde injuste, un monde bruyant, un monde hostile. Et si tout changeait, et s'ils ne revenaient plus, et s'ils vivaient dans cet arbre ? Ils grimpent et au cours de cette ascension, ils atteindront la lune. Un gardien solitaire la leur fait visiter, il y a même un palais. C'est incroyable, la terre vue de là-haut. Mais vivre sur la lune, est-ce si simple, est-ce si gai ?
Il était une fois un pays où régnait un Roi. Comme tous les rois, il faisait des guerres et il veillait sans cesse au bon ordre de son royaume. Mais ses guerres à lui étaient étranges. Il chassait les cris, les larmes, les couleurs, les soupirs, les rêves et ils les enfermaient dans des cages. Peu à peu, tous désertèrent son royaume. Tous, sauf sa fille qui ne supportait plus d'être princesse du pays de rien. Un jour, elle se révolta contre son père bien-aimé. Grâce à un garçon.
Deux soeurs jumelles, Léonie et Noélie, se retrouvent une nuit sur les toits d’une grande ville pour contempler à leurs pieds les feux orangés d’un incendie qu’elles ont déclenché. Léonie apprend les derniers mots d’un dictionnaire, Noélie joue au funambule. Aucune raison d’avoir peur. Elles sont fortes, elles sont deux, elles sont une. Combien de temps encore ?
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L’OuLiPo ? Qu’est-ce que c’est ? Un groupe de gens farfelus qui ont décidé que la littérature était un jeu. Ils ont donc forcément inventé des règles. Pascale Petit en propose deux : écrire des milliers d’histoires possibles en jouant sur la première syllabe d’un mot ; inventer un texte, une recette par exemple, en supprimant un ingrédient.
Cela donne deux pièces, Le Popopo et le Dédédé et La tortilla du ciboulot, à lire, à dire, à jouer, tout seul, à deux, à trois… à cent trois… à trois cents…
Bonjour ! Bonjour à tous !
Voilà aujourd’hui un plat pour tous !
Un plat fort original dans sa composition, car son composant principal nous manquant, il va nous falloir du culot pour sa fabrication.
Du culot, mais aussi :
Un brin d’imagination ! Un brin d’innovation !
Un chouïa d’humour !
Du goût pour l’improvisation !
Voilà donc, oui, aujourd’hui la tortilla du ciboulot.
Alia est grosse, elle ne peut pas s'empêcher de manger tout ce que sa maman lui prépare, tout et plus encore. Elle a peur de s'envoler si son estomac n'est pas lourd. Un jour, ses copains à l'école se moquent d'elle, la traitent de grosse et de moche. Ils veulent lui voler son goûter. Alia décide de se sauver très loin pour leur montrer de quoi elle est capable. Elle court et elle s'arrête quand elle entend un bruit de mastication. Elle voit devant elle la moitié de l'horizon qui disparaît. Alia ne comprend pas. À son réveil elle voit un drôle de bonhomme. C'est un ogre, mais un ogre particulier qui a décidé, lui, de ne plus jamais dévorer d'enfants. Il lui raconte que certains enfants gobés tout crus ont trouvé refuge dans son estomac. Alia trouve que le ventre d'un ogre est une cachette réjouissante. Elle demande à l'ogre de la manger. L'ogre refuse et lui raconte sa vie. Il maigrit à vue d'oeil. Pourtant, il serait faux de croire qu'il ne mange rien. Il tire sur la ligne de l'horizon et tout vient à lui. Il avale de la beauté mais cela ne le nourrit pas. Alia aime cet ogre. Elle s'installe dans son ventre où il lui offre un désert étoilé, son dernier repas de la veille. Ils vo-yagent jusqu'en Chine. Un oiseau dévoré par hasard par l'ogre explique que celui-ci est « anogrexique » et qu'il va mourir : la seule façon de l'aider, pour Alia, est de partir dans le monde des dévorants et trouver le moyen de sauver l'ogre. Elle rencontre tour à tour un personnage qui se nourrit de la mémoire des autres, un personnage qui mange du temps, une sorte de cyclope qui dévore les hommes des yeux - il dévore du même coup leur chagrin - et enfin, une femme qui mange des livres. Et au bout de ce chemin, c'est Alia qui est devenue une autre.
Le gouverneur tyrannique d'un pays lointain se réveille d'une humeur exécrable. À l'évidence, il n'a pas assez dormi. Pire encore, il a des insomnies. Son serviteur et bourreau est sommé de lui donner une explication. Répondre à un tyran est toujours chose délicate. Mieux vaut trouver le remède que la cause. Le bourreau lui suggère pour se soulager d'arracher un oeil. Peu importe lequel. Pourvu que justice soit rendue. Mais ce n'est pas si simple de trouver une bonne raison pour arracher un oeil et il faut bien pourtant que quelqu'un paie. Qui ?
Petite sirène a quinze ans. Elle a enfin le droit de quitter les eaux profondes pour aller voir là-haut le monde des humains. Son père, le Roi des mers s'inquiète de tant d'impatience et déclenche une terrible tempête pour ramener au plus vite sa fille auprès de lui. Hélas, c'est une autre tempête qui se déchaîne. Petite Sirène a vu le Prince, elle l'a sauvé du naufrage, elle est prête à tout pour le retrouver et pour s'en faire aimer. Mais que peut l'amour d'une petite sirène ?
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Bella et Tallula habitent deux villages séparés par un bois. Elles se sont rencontrées à la piscine et sont devenues amies. Mais une guerre civile éclate, propage la haine, ravage les villages, détruit les écoles. L'une et l'autre, de chaque côté du bois, écoutent les récits de leurs frères soldats et se rappellent les moments passés ensemble, s'inquiètent de savoir si un jour, elles se retrouveront, continuent par la pensée à se parler. Les frères leurs disent d'oublier une amitié devenue impossible. Obstinément, elles refusent.
Loïc connaît un arbre magnifique auprès duquel il va se réfugier, seul. Pourtant, quand il rencontre Ariane, il est si troublé qu'il l'invite. Elle ne ressemble pas à celle qu'il imaginait, elle est si brusque ! Elle prend peu à peu possession de l'arbre, elle y suspend un poisson rouge, elle y fait une cabane. Loïc est furieux, c'est son arbre, après tout. Ce que ne sait pas Loïc, c'est que les arbres ne sont pas éternels. Ce qu'il ne sait pas, c'est que les filles brusques sont aussi fragiles.
Ard vit dans son atelier où il fait d'étranges expériences afin de construire un monde parfait. Le chiffre quatre est son préféré. Par exemple, il a séquestré quatre enfants, il a construit un damier, quatre trappes et une chaise à quatre pieds sur laquelle il se fait porter. Aux enfants, il demande deux choses : lui raconter des histoires parce que nul ne peut vivre sans histoires. Mais les raconter sans jamais rire, parce qu'il est convaincu que le rire est très dangereux. Si les enfants n'obéissent pas, couic, ils disparaissent dans les trappes. Mais pourquoi Ard a-t-il si peur de rire ? Parce que le ridicule tue.
À l’occasion du quatre centième anniversaire de la naissance de Molière, en 2022, la collection «Classiques» propose un volume réunissant trois pièces centrées sur le personnage de Sganarelle et sur le thème de l’amour : Sganarelle ou le Cocu imaginaire, L’École des maris, et L’Amour médecin. On y découvre ce personnage, pour lequel Molière avait une prédilection et qu’il se réservait toujours sur scène, en mari jaloux (Le Cocu imaginaire), en tuteur tyrannique et borné (L’École des maris) et en père égoïste, possessif et crédule (L’Amour médecin). Nous avons pris le parti d’utiliser les premières éditions de ces pièces, où les indications scéniques sont rares, afin de permettre aux enseignants de mener avec les élèves un travail de reconstitution et d’élucidation dont ils sont friands et qui se révèle souvent particulièrement intéressant et créatif. Le volume est présenté par Martial Poirson, professeur des universités, spécialiste du théâtre du XVIIe siècle et commissaire de l’exposition Molière, avatars d’une gloire nationale à Versailles.
Lionel doit se rendre à un mariage. Nicole, l'amie de sa mère, épouse Victor, l'entraîneur d'aviron de Lionel. Sa mère lui intime l'ordre d'enfiler son costume qu'il n'aime pas et, surtout, de faire un effort pour bien parler. Lionel promet mais il a peur. Il ne peut pas s'empêcher de parler le pacanaima, une langue secrète qu'il a inventée, que seul Méli, son compagnon, sa poupée, comprend. Méli a été adopté par Lionel comme lui-même l'a été, autrefois, au Brésil. Le pacanaima, c'était un jeu au début : Lionel a mélangé les M et les Q. Cela produit de drôles de phrases com-me " les couches volent " à la place de : " les mouches volent. " La maîtresse est furieuse, sa maman a de la peine, son papa dit que ça lui passera. Mais malgré tous les efforts de Lionel, ça ne lui passe pas. Au cours de la cérémonie, Lionel est surpris par la voix d'une femme qui chante merveilleusement et par l'allure de sa fille : une grande, bizarre, tout habillée de jaune. Il l'appelle Sissi pieds-jaunes. À la sortie de la messe, la fille s'approche de lui. La voilà à présent qui pousse un cri strident, un cri de mouette. Sa mère et Nicole les surprennent et c'est la catastrophe. Lionel commence à parler et, malgré lui, le pacanaima revient. Nicole et sa mère rient. Lionel a honte. Il se sauve loin, au bord de l'eau. Sissi l'a suivi. Elle aussi essaie de parler, de se faire comprendre, et Lionel ne comprend rien. Sissi est sourde et muette. Peu à peu, elle essaie de lui apprendre son monde à elle. Et un miracle se produit.
Depuis sa plus tendre enfance, le roi Tom Premier avait un goût très prononcé pour les inventions comme la fusée bleue à sept étages ou la patinette pliable à douze roues ! Après un voyage sur la Lune, il dut obéir à la règle et épouser Éléonore. Ce qu'il fit. Mais ni l'amour ni l'inquiétude de ses ministres ne lui firent renoncer à son désir d'inventer un monde à sa mesure. Jusqu'au jour où toutes les machines ne fonctionnèrent plus très bien, jusqu'au jour où Tom n'eut plus rien à inventer.
Quelque part, une guerre s'achève et on ne voit plus rien sinon un désert et, dans ce désert, un trou, et de ce trou sortent des enfants. Ils sont seuls au monde, comment survivre ? Ils décident de se préparer et de rapporter chacun quelque chose : un nuage, des fourmis, des graines et même une montagne. Un arbre marcheur et une chanson les accompagnent dans leur quête.
Luan est sur le pont. Il attend Idaïs, celle qu'il a choisie, celle qu'il aime. Idaïs aussi est sur le pont, pour Luan qu'elle aime aussi. Mais elle est de l'autre côté du pont. Entre les deux, il y a la guerre, les tirs et la pluie. Mais il y a aussi un peu plus, il y a tout ce qui est à l'intérieur de Luan et d'Idaïs : la peur, la lâcheté, le désir, l'enfance qui n'est pas si loin quand on n'a que quatorze ans, l'incertitude et le doute. C'est de tout cela - de tout cela et de toute la haine que contient la guerre - qu'est fait le chemin entre les deux bouts du pont. L'amour n'est qu'à quelques pas...
Bakou se pose des questions. Pourquoi sa mère pleure quand il lui demande ce qu'est l'amour fou ? Pourquoi son parrain l'emmène au musée et ne s'intéresse pas aux oeuvres qu'il voit ? Pourquoi faudrait-il faire des études si les études ne servent à rien pour devenir intelligent ? A quoi ça sert de faire une guerre où il n'y a pas de vainqueur ? Pourquoi les adultes ont-ils oublié qu'ils ont été des enfants ? Les adultes ont beaucoup de mal à lui répondre.
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