Thème « théâtre (activité) »
Flore Porcelet et Jean Cochon rêvent de spectacle. Une nuit, comme ils en ont vraiment assez d'attendre, ils partent. Ils ont déjà choisi leur nom d'artiste. Le premier soir, il y a neuf spectateurs. Le surlendemain, il y en a cinq cents.
Pour échapper aux brimades et aux injustices, Jules s’est évadé de l’orphelinat. Et le voilà accusé de vol à la place d’un pickpocket ! Il doit s’enfuir encore et trouve refuge dans les coulisses du théâtre des Funambules. Là , il va lier amitié avec Charles, le fils du mime Deburau, le comédien vedette, et sa cousine Louise, assister à la première représentation de sa vie et découvrir tout un monde, exigeant et enchanteur. Embauché comme figurant, il réussira même, grâce à son sens de l’observation, à tirer son protecteur d’un mauvais pas.
Après le film de Marcel Carné, Les Enfants du paradis, après la pièce de Sacha Guitry, Deburau, voici un nouvel hommage au destin romanesque d’un homme unique dans le Paris de 1830.
Trois farces, trois petites pièces de théâtre à monter et à jouer par les enfants, en classe ou à la maison, signées Catharina Valckx.
Le Maître et la servante :
Où un Maître paresseux finit par danser en chaussettes avec sa servante, ses chaussures étant parties pour le week-end.
Le magasin de Monsieur Pok :
Où une petite dame qui venait acheter un chat repart avec un diplodocus.
La sorcière et son chat :
Où un chat maltraité et un cerf apeuré réussissent à amadouer une vilaine sorcière.
« Par un après-midi d'hiver, un loup maigre et miteux se retrouva dans un quartier de la ville qu'il ne connaissait pas. » Voici le début de cette histoire. Mais ce n'est que le début. Car ensuite, le loup affamé va vivre une drôle d'aventure qui le mènera jusqu'au théâtre où il assistera à un ballet dansé par des cochons. Et autour de lui, dans la salle, des cochons et encore des cochons roses, dodus et juteux. Le problème, c'est que les cochons sont justement ce que le loup préfère... pour son dîner !
Eugène est le plus jeune fils d'un magicien célèbre et différent de tous les autres, Robert Houdin. À chaque représentation, par le trou du rideau, Eugène observe son père et son grand frère Emile en train d'exécuter des tours de magie toujours accueillis par un tonnerre d'applaudissements. Il aimerait tellement monter sur scène lui aussi. Mais Eugène est trop petit, il doit encore travailler. Et puis, le soir dont il a tant rêvé arrive enfin. Eugène a répété avec son papa, en secret, un tour extraordinaire. Juste avant d'entrer en scène, Emile lui fait venir les larmes aux yeux par ses taquineries. Mais le petit garçon reprend courage et passe de l'autre côté du rideau. Que le spectacle commence !
Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième une professeure de français qui n’aimait que les livres qui finissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour la première fois au théâtre voir une représentation de Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie. C’est décidé, ils seront comédiens !
Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène est intact et ils se retrouvent au conservatoire d’art dramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé, Monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours.
Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avec le rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vient d’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’il suffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pour apprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreux Neville a peur de se donner les moyens de son ambition, d’être un autre pour savoir enfin qui il est. Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la jolie jeune première, le valet de comédie et le héros romantique que Jeanson a su voir en eux ?
Une nuit, dans la campagne de Toscane, sur la table d’une demeure crasseuse, un grand pantin de bois s’éveille à la vie. Voilà Fantoccio soudain tiré du néant et doté des facultés de penser, de ressentir et d’agir. Magie ! C’est Giuseppe Taddei, dit Geppetto, qui en a décidé ainsi. Lui, le maître marionnettiste sans le sou, pourra alors proposer un numéro extraordinaire et faire enfin fortune. Fantoccio est donc né sous le signe du mensonge. Mentir, mentir… Pour exaucer le rêve du maître, il faut apprendre à jouer le pantin, à tromper le monde dans l’artifice des fils et à tous les instants du quotidien. À n’être qu’une chose ! Mais il y a la vie, la force de la vie. Mais il y a la ville de Sienne, qui bouillonne, qui appelle. Sienne et ses basfonds, ses petites crapules, ses mystères, ses rites, comme le Palio, cette course de chevaux. Il y a aussi la musique, les livres, le théâtre. Et surtout, il y a la belle Livia, qui danse avec Fantoccio sur scène. Jusqu’où tiendra le mensonge ? Comment s’empêcher de vivre ? Comment contenir cette voix qui dit, chaque jour un peu plus fort, « je suis un homme » ?
Gilles Barraqué revisite Les Aventures de Pinocchio, texte « trouble et subversif », en hommage à son créateur Carlo Collodi, et bien loin de la version animée de Walt Disney.
Dans son roman, cet ancien musicien de rue célèbre aussi le théâtre et la commedia dell’arte.
Tout à commencé à cause de l’exposition Louise Bourgeois: Moi, Eugénie Grandet… C’est Anne-Louise qui a eu l’idée d’y emmener sa petite soeur, Alice.
Anne-Louise est excessive, passionnée : un danger public de l’émotion incontrôlable. Sa soeur est sa digue, son rempart. Alice a essayé de lire Eugénie Grandet, le roman de Balzac, mais l’histoire de cette jeune fille sacrifiée, qui se fane sous les yeux du lecteur, la perturbe. En contemplant les oeuvres de Louise Bourgeois, elle est saisie d’un vertige. Elle suffoque. Elle a peur du temps qui passe, peur de rater sa vie. Un sentiment qu’Anne-Louise ne connaîtra jamais. Alors, pour la première fois, Alice repousse Anne-Louise. Elle préfère prendre du recul pour réfléchir, elle ne veut plus être dans l’ombre de sa soeur. Une chose est sûre : elle n’aura pas le destin d’Eugénie Grandet.
Qui est Britannicus ? Un prince romain sacrifié au profit de son frère adoptif, un personnage de second plan chez Racine ? Une antiquité, en somme. Mais le connaît-on vraiment ?
Le voici dans toute sa jeunesse : un garçon de quatorze ans face au deuil de son père et ses souvenirs en charpie, aux prises avec ses rêves, ses désirs, et une admiration aveugle pour son frère Néron.
Une figure de l’adolescent éternel qui, tel un fantôme, s’affranchit des époques, des lieux, et revit avec nous.