Thème « sport »
Pour Josette et son affreux Jojo de petit frère, la vie n’est pas facile. Leur maman est partie et leur père leur met la pression pour qu’ils deviennent de grands sportifs. Pour les aider, Chien Pourri et Chaplapla organisent les Jojolympiques, entre poubelles et terrain vague. Entre canards boiteux, rat borgne et moineau déplumé, caniche à frange et basset à manteau, pour décrocher une médaille dans ces épreuves très spéciales, il faudra se mettre au niveau – au niveau du caniveau, bien sûr !
Ce soir-là, il y avait un match de foot à la télévision, et, comme d'habitude, nous étions assis, Papa, mon frère et moi, dans le canapé pour le regarder. Mais ce n'était pas un soir comme d'habitude car il s'est produit sous nos yeux trois événements extraordinaires. Tout d'abord, l'équipe de Papa s'est mise à bien jouer. Ensuite, l'arbitre a reçu un ballon en pleine figure et ne s'en est pas relevé. Et c'est alors... que Papa a plongé dans le poste pour le remplacer. Mais, hélas, les choses se sont gâtées très vite, car à part son pyjama-short noir, Papa n'avait guère de choses en commun avec un arbitre véritable, et lorsqu'il a injustement sifflé un penalty contre son équipe chérie, nous avons compris, mon petit frère et moi, qu'il nous fallait intervenir de toute urgence...
Glisser, tourner, sauter… Le skate, ça a l'air facile, mais avant de se débrouiller, il faut beaucoup s'entraîner – et beaucoup tomber. Heureusement, Gabi peut compter sur son copain Milo pour lui apprendre les figures. Et sur sa maman pour soigner les bobos !
Isaac se sent seul sans sa Juliette qui a déménagé.
Heureusement, il a son ordinateur avec Juliette à l’intérieur.
Grâce à son écran, il peut quand même parler à son amie et lui raconter sa rencontre avec Père Poubelle : un vieux monsieur sans argent et sans famille. Isaac voudrait faire quelque chose pour lui. Pour cela, il doit redevenir Minusman « le petit qui gagne contre les grands » !
Ça fait maintenant quatorze ans qu'Alexa Victoire Hannibal, dite Alex, est un garçon manqué. La nuit de sa naissance, elles étaient huit femmes de la famille à guetter la merveille, le prodige, le miracle promis par l'échographie : le premier garçon depuis des siècles dans une lignée exclusivement féminine. Mais tout le monde peut se tromper, même les échographies. Alors pendant toutes ces années, Alexa s'est appelée Alex, a joué au foot, s'est baignée en T-shirt, est devenue la reine du roller et a souri quand on lui disait : « Bonjour p'tit gars ! »
Or, depuis quelques jours, en se regardant dans son miroir, Alex commence à se demander à quoi ça ressemblerait d'être une fille, une vraie fille, une fille réussie. L'éveil du printemps, en quelque sorte. Mais comment le dire ? Et à qui ? Et pourquoi ? Et à quoi bon ? Et après ? Alex a su patiner à deux ans, avant de parler. C'est ce qu'elle adore dans les patins, rollers, snake-boards et autres quads : ils sont un langage à eux tout seuls. Quand on glisse, le vendredi soir, le long de l'avenue d'Italie, on peut se taire. Les arabesques en disent long. Les pleins et les déliés des mouvements sont plus éloquents que des phrases. Surtout quand on sait trop bien ce qu'on voudrait crier à la terre entière, et plus particulièrement à Abdel Leroy-Merlin, le pote de toujours, qui lui ne sait pas patiner d'ailleurs. Mais qui écoute et qui observe. Le problème, si Alex se change subitement en fille, comme un vieux crapaud en princesse, c'est que ça va se voir et se commenter, dans la cour du collège où les langues de vipère passent leur temps à décortiquer la vie privée des filles. Le problème, si Alex ne fait rien, c'est qu'elle sera toujours privée de la vie privée des filles. Mais il arrive que le hasard, le printemps et les rollers arrangent quelque peu les choses.