Thème « sœurs et frères : aîné, cadet »
Jumanji est un jeu d'aventures dans la jungle qui ressemble à jeu de l'oie, à la différence près que le message de chaque case devient réalité - le lion attaque vraiment, des singes saccagent la cuisine, les pluies de la mousson inondent le salon... Une fois le jeu commencé, la seule issue est d'aller jusqu'au bout, de sortir de la jungle et d'atteindre Jumanji.
Barnabé a des parents loufoques, un papa professeur Nimbus spécialiste des dinosaures et une maman Tintin reporter qui parcourt la planète en long et en large. Il est très inquiet : sa mère a parié à son père que les pingouins ne volent pas. Elle était tellement sûre de son coup qu'elle l'a laissé miser tout ce qu'il voulait : et ce qu'il voulait, c'était un bébé. Or les pingouins volent. Résultat : les parents de Barnabé s'apprêtent à devenir parents d'un autre ! Depuis le début de la grossesse, ils ne parlent plus qu'échographie et régime fortifiant, ils fabriquent un berceau en forme de nid de brontosaure et Barnabé se sent oublié. Il faut que ça s'arrête ! Le plus tôt sera le mieux. Et justement, Hanna naît tôt, trop tôt. Elle est prématurée. Comme de Gaulle, Churchill, Victor Hugo et Newton, tous ces grands hommes... Mais elle, pour l'instant, n'est qu'une toute petite bonne femme dont la vie ne tient qu'à un fil. Elle a besoin de tous les siens, même de son frère...
L'enfant rouspète. Il y a de quoi. Maman est à l'hôpital et ne se réveille pas; papa est auprès d'elle et sa grande soeur se chamaille toujours avec lui. Un jour, il rencontre Vieille qui lui demande de porter son cabas. Elle l'appelle Petit. Erreur ! Il n'aime pas ça, être petit. Alors il refuse. Erreur ! Vieille lui jette un sort : au lieu de grandir, il rétrécira. Horreur ! L'enfant appelle à l'aide mais personne ne le croit. Qui lui répondra ?

 Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé


Emma, une adolescente de 13 ans dont les parents sont divorcés, décide d’aller vivre chez son père, sa belle-mère et sa petite soeur, Lucie. Mais ça tombe mal. Son père n’est pas là . Il est régisseur au théâtre et le spectacle se déroule en Russie. Lucie est ravie d’accueillir sa grande soeur. Emma, elle, est loin d’être aussi enthousiaste.
Lucie — Marick, il a plein de frères et soeurs. Il a une grande soeur et encore une autre mais plus petite et qui est au collège et l’autre elle est grande mais elle va pas à l’école.
Sophie — Ah bon pourquoi ?
Lucie — Je sais pas. Et puis il y a son petit frère qui est en grande section et sa petite soeur qui est à la petite section et puis un autre qui est en CE2 mais c’est pas son vrai frère.
Sophie — Pourquoi c’est pas son vrai frère ?
Lucie — Je sais pas. Il m’a dit que Sacha c’est pas son vrai frère.
Emma — Ça existe pas un faux frère. C’est ton frère ou c’est pas ton frère. Point.
Lucie — Si ça existe. Y’a des frères qui sont pas des vrais.
« Je ne suis pas une peste » affirma Ramona à sa grande sœur Beezus.
« Alors arrête de te conduire comme une peste » riposta Beezus, dont le vrai nom était Béatrice.
« Je ne me conduis pas comme une peste. je chante et je saute », précisa Ramona, qui n'avait appris que très récemment à sauter à pieds joints.
Ramona ne se trouvait pas peste du tout. Les gens qui la traitaient de peste étaient toujours plus grands qu'elle, alors ils pouvaient être injustes. Ramona était la plus petite à la maison mais elle savait parfaitement ce qu'elle voulait. Et par exemple elle ne voulait pas se faire gâcher ce premier jour d'école par sa grande sœur. Elle voulait entrer à l'école dignement, être présentée à sa maîtresse par une vraie grande personne, sa mère et non par Beezus et sa copine Mary Jane qui la traiteraient comme leur bébé. Ramona ne voulait plus de cela. Elle était une grande maintenant, elle aussi. Et elle entendait veiller à ce qu'on la traite comme une grande.
Les enfants, les enfants, nous dit-maman à voix basse. Réveillez-vous. Cela pourrait être le début d'un roman fantastique. L'histoire d'une mère qui réveille ses enfants car des phénomènes inexplicables se déroulent dans leur maison. Des bruits suspects. Des cris. Des traces rougeâtres sur les portes et les murs. Le bois qui grince... Le vent qui hurle...
Le livre s'achèverait sur une île paradisiaque accueillant une mère et ses deux enfants. Sauvés. Heureux. Cela pourrait...Mais ce n'est pas ça. Notre mère nous réveille pour que nous allions dormir avec elle dans son lit. Maman a peur de beaucoup de choses. De la nuit encore plus que du reste...
Connaissez-vous Jumanji, jeu d'aventures dans la jungle qui se joue comme un jeu de l'oie, à la différence près que le message de chaque case devient réalité ? À la dernière page de Jumanji, de Chris Van Allsburg, deux garçons, Walter et Danny Budwing récupéraient par hasard la redoutable boîte de jeu et la rapportaient chez eux. En ouvrant cette boîte, ils vont découvrir Zathura, un jeu d'aventures dans l'espace.
Dans Jumanji, le lion attaquait vraiment et les pluies de la mousson inondaient le salon. Dans Zathura, il tombe des météores, quand on perd sa pesanteur, on risque un voyage infini dans l'espace, et quand un vaisseau-pirate Zorgon attaque, c'est la fin des haricots.
Pour s'en sortir, pour revenir à la vie normale, il n'y a qu'une seule solution : poursuivre le jeu jusqu'au bout.
Une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron vivent dans une forêt. Ils ont déjà six enfants, trois fois des jumeaux, quand naît le septième, Poucet. Sept enfants qui ont faim ! Comment les nourrir ? Il n’y a plus rien à manger ! Les parents doivent se résoudre à les abandonner au plus profond de la forêt. La première fois, Poucet trouve le chemin du retour grâce aux cailloux blancs qu’il a semés. La deuxième fois, ils sont retenus prisonniers dans la maison de l’Ogre. Les frères de Poucet sont terrorisés. Pas lui. Il a même l’air content de le rencontrer.
Le père — Il nous reste quatre pommes de terre dans le sellier qui commencent à germer.
La mère — Oui et alors ?
Le père — On ne peut pas nourrir sept enfants avec quatre pommes de terre germées !
La mère — Et alors ?
Le père — Alors faut trouver une solution. Je ne veux pas voir mes enfants mourir de faim devant moi.
La mère — Tu veux faire quoi ?
Le père — Il faut les abandonner, ma femme...
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental.
Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là , il pète la gueule.
Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là , tout devient compliqué.