Thème « sexualité »
Depuis son accident, Maud est comme morte. Les yeux vides, aucune envie, son lit pour seul horizon. Personne au monde pour l’en sortir, fin du spectacle.
Il y a bien Liber, dit P’tit Môme, presque seize ans pourtant, élève de seconde dans la classe de Maud et bien décidé à ne pas faire partie de ce monde-là.
Chaque soir, après les cours, c’est le même rituel. Maud lui crie : « Fous le camp ! » et lui, il s’accroche. Malgré elle, Maud le laisse devenir Monsieur-Une-Idée-Par-Jour. Piscine, ping-pong, cinéma, la vie qui revient avec ses baisers volés et ses disputes.
Très vite, Liber ne pense plus qu’à une chose : faire l’amour avec Maud. Cela lui donne des idées, mais pas de réponses. Tout le bouscule. Séparation de deux mois, déclare Maud un drôle de jour. Pour Liber, ça sonne comme la brève suspension de leur tandem.
Une épreuve pour chevalier de conte de fées. Certainement pas comme une déclaration de mort.
Le jour où Lockie débarqua dans cette ville, il pleuvait. La vieille Falcon familiale avait été chargée comme un bateau de réfugiés, et les Leonard avaient quitté la grande ville pour venir s'installer dans ce trou perdu. Toute la famille essayait d'avoir l'air gai, mais l'endroit avait vraiment l'air minable. Une toute petite ville, et plutôt cradingue. Et quand les Leonard virent la maison de fonction que leur allouait la police locale, plus personne ne moufta dans la voiture. Le petit frère de Lockie la regarda en se bouchant le nez. Le bébé se trémoussa sur le siège avant. Son père laissa le moteur tourner. Et sa mère fondit en larmes.
Ce qui angoisse surtout Lockie, treize ans, dans ce déménagement, c'est le lycée. Il subit d'ailleurs, le premier jour, un bizutage sévère, en tant que nouveau, pas en tant que fils de flic - par chance, la nouvelle ne s'est pas encore répandue.
Le capitaine Leonard est de l'espèce « flic-qui-lit-des-livres ». S'il n'était pas tenté de mettre la sirène quand il vient chercher Lockie à la sortie pour l'emmener faire du surf, il serait parfait. La mère de Lockie est plutôt bien, elle aussi, malgré son côté « si on parlait de sexualité ».
Pourvu qu'il puisse tenter de nouvelles prouesses sur sa planche de surf, et même faire la pige aux grands, Lockie envisage l'avenir avec sérénité. Mais il tombe raide amoureux de Vicki Streeton, qui vient de jeter son dévolu sur lui. Vicki est la star du lycée et Lockie passe en une journée de l'anonymat à la gloire. Ils s'aiment, ils s'adorent, ils ne se quittent plus. Ils deviennent les mascottes du lycée. Les élèves les respectent, les adultes sont tout attendris. Lockie a l'impression de voler. Mais, même à treize ans, l'amour peut être une chose très compliquée et fragile...
Madeleine de Maupin, jeune femme de caractère, est bien résolue à percer les secrets des hommes avant de se risquer à céder à leurs avances. Pour ce faire, elle se déguise et, fort douée dans le maniement de l’épée, donne aisément le change – jusqu’à prendre goût à la chose et à se laisser emporter dans le vertige des aventures galantes…
Inspiré par la vie tumultueuse et la figure quasi légendaire de Julie d’Aubigny, une cantatrice du XVIIe siècle qui, travestie en homme, séduisait les femmes et se livrait à de sanglants duels à l’épée, Mademoiselle de Maupin est, à plus d’un titre, un livre essentiel : il s’agit, en effet, non seulement d’un récit épistolaire, mais, aussi, de l’un des premiers romans de cape et d’épée de la littérature française. En outre, Théophile Gautier l’a doté d’une préface qui a fait date dans l’histoire littéraire : avec une verve désopilante, il s’y attaque à la critique, proclame la toute-puissante indépendance de l’art (c’est la théorie de l’art pour l’art) et revendique un mépris de la morale que l’histoire de son héroïne va brillamment illustrer.
La lecture d’une oeuvre de Théophile Gautier figure au programme des classes de quatrième. L’année 2011 marquera le bicentenaire de la naissance de l’auteur.
Katherine rencontre Michael un soir de réveillon. Fascinés l'un par l'autre, de flirt en amour, ils décident de ne plus se quitter. Katherine s'interroge, parle, s'informe. Mais leur amour résistera-t-il à la séparation des grandes vacances ?
Dans ce roman pour les jeunes adultes - et pour les moins jeunes Judy Blume décrit avec simplicité et sans concession l'émerveillement du premier amour, l'assouvissement du désir, l'éveil à la lucidité sous l'intime conviction que ce sera pour toujours...