Thème « scolarité »
Je vis à Boise (prononcer «boy-zee»), dans l’Idaho, l’Etat le plus ennuyeux des États-Unis, et je travaille dans un fast-food. Tout le monde me dit que je ferais mieux d’aller à l’université, mais pour l’instant, je préfère ça. C’est reposant, faire des hamburgers : des vacances pour le cerveau. Et puis, il y a Paul. En rentrant, un soir, je m’inscris à des cours de français, comme ça, un coup de foudre. Mais chez moi, la nouvelle est mal accueillie. La peur que je devienne snob, sans doute. Mais je sens qu’il y a autre chose, quelque chose de bien plus profond...
Dans la vie il faut se battre. Zoé le sait bien en arrivant dans ce nouveau lycée, avec tous ces nouveaux camarades. À chacun ses manières de se réaliser, contre ses parents, contre la maladie, contre soi-même parfois. Et à chacun ses instruments : un appareil photo pour capter la beauté du monde, un ukulélé pour l’enchanter, un skateboard pour le parcourir. Mais seul, c’est toujours plus difficile. Pour Zoé, le moment est venu de jouer collectif.
Dans la vie, il faut se battre. Dane Washington ne le sait que trop bien. À la moindre occasion, ses poings le démangent et ils parlent pour lui. Seulement, il n’a plus droit à l’erreur : encore une bagarre, et ce sera l’exclusion. Sa dernière chance s’appelle Billy D., un garçon qui vient de s’installer à côté de chez lui avec sa mère.…
Le collège se divise en classes.
1) Tout en haut, les populaires, qui dirigent leur petit monde.
2) Au milieu, les normaux, la grande masse des collégiens, des gens sympas qui ne la ramènent pas trop.
3) Et en bas, les bolosses, ou encore les invisibles, qu’on n’entend jamais et qui servent de souffre-douleur. Comme moi. Dans tous les collèges, c’est comme ça.
Chez nous, à Nicolas-Hulot, il y a 365 élèves. Sauf quelques populaires, les autres sont tous normaux, je suis à peu près le seul bolosse.
Pauline est une lycéenne du genre hautain, qui n’aime rien ni personne, et s’ennuie dans les bras d’un garçon, puis d’un autre, jusqu’au jour où elle rencontre Zoé. Inséparables, elles disent du mal des autres à loisir et cultivent leur supériorité. Un jour, leur enseignante d’anglais leur parle du séjour à l’étranger que les élèves feront l’été suivant, et leur signale que chacun devra suivre une préparation organisée par l’association Pour l’Avenir Tous Ensemble, la PÂTE. Les deux amies se plient bon gré malgré à cette obligation et, à leur grande surprise, se retrouvent sous la coupe de ce qui ressemble à une secte farfelue.
Damien fait des choses bizarres. Le dernier jour de la colo, il insiste pour faire un pacte de sang avec Arthur, alors qu'à priori, Arthur est un ami qui ne vaut pas un clou. Quand on fait des choses bizarres, en général, il y a une raison. Cela fait juste un an que Martin est mort. Il était le meilleur ami de Damien. Un an, c'est beaucoup. Les parents de Damien pensent que c'est suffisant pour oublier un peu, pour ne plus y penser. Mais ils se trompent, Damien n'oublie pas du tout. Pas une minute, pas une seconde. Il n'arrive pas à oublier Martin, l'absence de Martin, le fait que Martin soit mort. Surtout, Damien n'arrive à oublier ni sa propre douleur ni son propre sort.
Par quel hasard une minuscule feuille séchée a-t-elle pu se glisser entre les pages d’un livre ? Dans la chambre de leur pensionnat russe, Sanouk, Pénélope et Ludmilla savourent leur découverte. Est-ce encore un tour de leur nouveau professeur de littérature pour les intriguer et leur donner envie de lire ce drôle de bouquin ? Est-ce que cette feuille est là pour les alerter des dangers qui guettent ce peuple nénètse, ces nomades de Sibérie dont parle le livre ? Très vite, Sanouk et ses amies veulent en savoir plus.
Elles consultent Internet et découvrent que le livre dit vrai : une compagnie pétrolière menace bien les terres des Nénèts. Elles n’iront pas plus loin, le livre « subversif » est confisqué par la direction et le nouveau professeur menacé.
Mais parfois, il suffit d’une minuscule feuille séchée pour semer la révolte dans un pensionnat de jeunes filles russes…
Il n’est plus là , c’est la seule certitude. En cours d’histoire, Livio a fait un exposé sur les autodafés nazis et Magnus Hirschfeld, un médecin juif allemand qui militait pour l’égalité entre hommes et femmes et les droits des homosexuels. Pour lui, c’était bien plus qu’un simple exercice : une revendication, un moment de courage, et peut-être un aveu. Mais il s’est heurté à la perplexité, à l’indifférence et surtout à l’hostilité de sa classe. Depuis lors, il a disparu et personne ne sait où il est. Sa plus proche amie Camille, sa professeure d’histoire, ses camarades, ses parents, tous interrogent le parcours de Livio et tentent de comprendre. Dans le creux de cette absence, résonnent tous les questionnements : ils auraient dû le voir venir, aucun ne l’a vu partir. Et si cette fuite était l’expression du courage ultime ?
En tant qu'éternelle bonne élève, Marianne, jeune Lorraine, est censée briller au concours annuel sur le thème de la résistance. Mais Marianne vaut mieux qu'une bonne élève : elle a la passion de la sincérité, et cela lui pose certains problèmes.
Après la mort de son ami le plus proche durant l’été 1968, Meryl Lee Kowalski part pour la St. Elene’s Preparatory Academy for Girls, où elle s’efforce de s’adapter aux traditions du vénérable pensionnat et à une structure sociale fortement axée sur les étudiantes issues de milieux aisés. Dans une histoire parallèle, Matt Coffin s’est retrouvé sur la côte du Maine, près de St. Elene’s, avec une taie d’oreiller pleine d’argent dérobée au chef d’un gang criminel, craignant la poursuite implacable et destructrice de ce dernier. Les deux jeunes gens se débarrassent peu à peu de leur solitude, trouvant un moyen d’espérer et de se trouver l’un l’autre.
Aimée rêve de devenir footballeuse. Elle jongle entre les cours et la maison, mais sa vraie vie, c’est sur le terrain. Avec sa mère, c'est compliqué. Elle voudrait en savoir plus sur son père. Balle au pied, elle oublie tout, elle donne tout. Pour être à la hauteur des exigences de la nouvelle coach. Quand dans la ville, la situation se tend avec la police, son ami Mohammed-Ali veut faire bouger le lycée. Aimée reste concentrée, elle ne se sent pas concernée. Mais au foot comme dans la société, ce qui compte, c’est l’engagement.
C'est la rentrée et Julien sent tout de suite que quelque chose cloche dans ce nouveau lycée. Pourtant, la classe de seconde D est une classe comme les autres, avec des crâneurs, des premiers de la classe, des filles aux agendas de star et des paresseux collés au radiateur. Non, ce qui cloche, c'est Julien. Il se sent à la fois si loin et si différent. Il n'aime pas les blagues sur les filles, il ne s'intéresse pas au foot et déteste les jeux vidéo. Il fait tout de même des efforts pour s'intégrer. Il suffit d'ailleurs de quelques vannes à la récré, et le voilà adopté. Avec Clément, c'est différent. Dès le premier jour, Julien décide que ce garçon calme et silencieux, assis en classe devant lui, avec sa grande nuque et son col de chemise impeccable, sera son meilleur ami. Un ami dont il se surprend à écrire le nom en tout petit sur ses classeurs...
Stéphanie, Rachel et Alison sont quasi inséparables. Elles sont voisines et elles ont presque treize ans. C'est une année un peu spéciale, où les garçons commencent à compter. C'est l'année des secrets et des surprises ; l'année où, entre elles, tout peut changer.
Quelques jours avant le printemps, Phil promet à Jo de venir le chercher et de passer avec lui tout un week-end au bord de l’eau. Jo attend avec impatience l’arrivée de son grand frère, un boute-en-train, un fêtard qui l’entraîne dans ses virées. Jo attend mais Phil ne viendra pas. À partir de ce moment-là , Jo ne travaille plus, ses notes dégringolent, il ne dit plus rien, pas même à son meilleur pote Milo. Jusqu’au jour, un an plus tard, où on lui demande d’écrire une rédaction sur le printemps.