Thème « rue »
Monsieur Henri vivait à l’arrêt de bus Flore depuis si longtemps que plus personne, ou presque, ne le regardait.
En rentrant chez elle, Nina trouve un vieil arrosoir abandonné sur le trottoir. Un machin sans intérêt, lui assure sa voisine. Mais cet objet auquel personne ne prête attention pourrait bien se révéler… magique !
Quatre aventures de Chien Pourri, c'est quatre fois plus de Chaplapla, de poubelles, de pigeons, de franges de caniche et de basset à petit manteau ! Découvrez sa première sortie dans le caniveau, son premier jour d'école, ses vacances sur la Côte d'Azur et son merveilleux conte de poubelle.
Le bonheur ne vaut que s’il est partagé… Moi, c’est Berlioz. Mon maître, c’est un gars de la cloche, Jeannot. Il m’a recueilli quand j’étais mioche, Du moins c’est ce que je croyais…
L'aventure peut être au coin de la rue. Fabien, avec sa petite soeur Nelly et sa cousine Nathalie, s'est perdu dans la fête foraine. Seuls dans le labyrinthe des rues, ils vont croiser toutes sortes de gens et de lieux, s'amuser, s'émerveiller, frémir et devenir de vrais explorateurs. Mais où est donc la rue Saint-Michel ?
« Je sais ce que c’est, de se sentir perdu dans une grande ville. Mais je te connais. Tout ira bien. » Un petit garçon déambule dans les rues. À qui parle-t-il ainsi ? Et qui cherche-t-il ?
Socrate est seul au monde : ses parents ont été emmenés à la fourrière peu après sa naissance; les chiens du quartier ne lui laissent que des déchets et personne ne veut l'adopter. Un jour qu'il erre dans les rues à la recherche de quelque chose à se mettre sous la dent, Socrate découvre un drôle d'objet qui s'adapte parfaitement à son museau. Des lunettes... Elles vont changer la vie de Socrate.
Attention ! Une histoire peut en cacher une autre… un classique de la littérature enfantine (Boucle d’or et les trois ours), nourrir une histoire sans paroles... Un ourson constate qu’une petite fille est entrée dans sa maison, a mangé son porridge et s’est assise dans son fauteuil.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Au fil des pages jaillissent les questions qui aiguisent le regard et affûtent l’émotion. Une autre histoire s’écrit.
Elle parle de solitude, d’exclusion et interroge l’enfant sur sa relation au monde.
Cette histoire-là est universelle.
Pepicek et Aninku doivent aller à la ville chercher du lait pour leur maman malade. Mais les deux enfants n'ont pas un sou ; ils n'ont que leur seau vide. Comment faire pour gagner de l'argent quand on est un petit enfant ? Sur la grand-place, un horrible bonhomme chante une affreuse chanson en s'accompagnant à l'orgue de Barbarie. C'est Brundibar. Tous les adultes autour de lui applaudissent et lancent des pièces. Chantons, nous aussi, se disent Aninku et Pepicek, nous serons bientôt assez riches pour acheter du lait. Mais Brundibar n'est pas d'accord. Et Brundibar est un tyran. Il ne suffit pas d'être deux pour s'attaquer à un mal si grand. L'affreux bonhomme les gronde, puis les chasse. Pepicek et Aninku se réfugient dans une ruelle sombre. Ils n'ont plus d'espoir. Quand soudain, un oiseau qui parle et un chat, tout aussi bavard, leur expliquent qu'ils doivent demander de l'aide. Tous les écoliers répondent à l'appel et, ensemble, chantent une berceuse pour les passants. La chanson est si douce que tout le monde donne de l'argent. Tout le monde sauf Brundibar, évidemment ! À BAS BRUNDIBAR !
Cet album marquant est adapté d'un opéra écrit dans le ghetto de Terezin.
Gabbin a tout vu ! Juché sur le toit, il a suivi le déroulement de la scène à travers une lucarne : le couple se chamailler, l’homme tirer un revolver de son pardessus, viser, et PAN ! PAN !, deux éclairs blancs toucher la femme qui est tombée en arrière, aussi raide qu’un bout de bois mort. Un meurtre !
En direct ! Lorsque l’assassin a levé les yeux vers Gabbin, éclairé par un rayon de lune, le garçon a compris que sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Si ce sale individu l’attrapait, il allait y passer : trois balles dans la caboche et c’en serait terminé. Il fallait fuir, se cacher. Même si sa vie ne valait pas grand-chose, Gabbin, le monte-en-l’air, le ousititi des toits, allait défendre chèrement sa peau…
En Chine, pour un enfant, aller au marché est toujours une grande fête. On y rencontre une foule de gens, on y voit toutes sortes de choses, on s'y amuse et surtout on s'y régale. Bïn Bïn court de stand en stand : le vendeur de délicieuses nouilles, la troupe des chanteurs d'opéras, le monsieur qui fabrique des figurines en sucre soufflé et aussi... mais Bïn Bïn ne retrouve plus ses parents dans tout ce monde. Que faire tout seul au milieu du grand marché ?
Je suis un ours. Je sais, ça n’existe pas, un ours qui vit dans la rue, au milieu des hommes.
J’ai mis du temps à l’admettre, moi aussi. J’ai d’abord pensé que j’étais comme tout le monde : j’allais rentrer chez moi le soir pour le dîner et m’endormir paisiblement dans un lit bien douillet. Mais on m’a vite fait comprendre que cette vie-là n’était pas pour nous, les ours. C‘est pourquoi je dors ici, sur ces cartons, dans la rue.
Dans mon quartier, depuis pas longtemps, il y a une vieille dame avec des vêtements bizarres, les cheveux sales, qui pousse un caddie : une clocharde. Elle fait peur et je me demande comment elle vit, comment elle s’appelle... La maîtresse et mes parents voient bien que quelque chose ne va pas. Mais je n’ose pas leur dire que je l’ai vue s’écrouler et que je crois qu’elle est morte.
Il n'y a pas bien longtemps, au Japon, dans une petite maison à flanc de colline, vivaient un vieil homme et sa femme. Bien qu'ils n'eussent jamais eu d'enfants, ils s'appelaient l'un l'autre « Jiichan » et « Baachan ». Jiichan signifie grand-père et Baachan veut dire grand-mère.
Un jour, Baachan dit: « Jiichan, cela fait trois jours que tu n'as pas dit un mot. » « Hum, je pensais combien mes tournées me manquaient », répondit Jiichan. Baachan le dévisagea: « Depuis quand as-tu arrêté ? » demanda-t-elle. « Hum, depuis de longues années... mais mes jambes sont encore solides. Et j'ai pris grand soin de ma bicyclette... »
Jiichan était l'un des « bonshommes kamishibaï » qui racontaient des histoires aux enfants japonais, au coin des rues, autrefois, quand il n'y avait pas encore la télévision et que les enfants étaient fascinés par les magnifiques illustrations des kamishibaï, ces livres-spectacle - littéralement « théâtre de papier » en japonais. Son métier lui manque tant que, ce matin, il a décidé de reprendre le chemin de la ville. L'écoutera-t-on raconter ses histoires ? Quelqu'un se souviendra-t-il de lui ?
À l'école, on apprend un tas de choses, et le trajet à pied pour y aller n'est pas non plus du temps perdu. C'est fou ce qu'on s'instruit quand on se promène en compagnie de maman. Le monde est plein de mystères qui pour elle n'en sont pas - et ses explications sont lumineuses. Avec maman, tout s'éclaire, et on devient savant.
Sans en avoir l'air, voici une petite leçon d'écologie appliquée. Au gré d'une série de magnifiques planches à la gouache qui restituent avec autant de poésie une grille d'égout qu'une branche de sureau ! (Lire, juin 1998).
À Katmandou, capitale du Népal, Nan rêve de vaincre enfin son ennemi, le redoutable Chakku. Il ne s'agit ni de boxe, ni de lutte, mais d'un combat aérien au cours duquel les deux garçons vont s'affronter par cerfs-volants interposés. Et, pour prétendre sortir vainqueur de ce duel, il faut d'abord fabriquer le meilleur cerf-volant...















