Thème « relation avec le père »
Rien est toujours avec moi, autour de moi. Il est toujours de bonne humeur et ne dit jamais rien de méchant. Je fais des tas de choses avec Rien. Pourtant, il arrive que Rien ne comprenne rien de rien. Quand je lui dis que j'aimerais bien rejoindre Maman au ciel, sur les montagnes d'Himalaya, par exemple. Rien, c'est mon ami à moi et rien ne le remplacera jamais.
« Tu as appris tes leçons ? Tu as fait tes devoirs ? Qu’est-ce que tu lis ? Tu as pensé à écrire à Mamie ? »
C’est marrant comme la vie de famille est pareille, et comme les pères débitent les mêmes phrases, qu’ils soient humains ou crocodiles, de part et d’autre d’un palier d’immeuble !
Dans cette histoire complètement loufoque mais à la symétrie parfaite, on apprend tout de même à distinguer les petites filles et les bébés crocodiles : la viande de l’un sent la vase, celle de l’autre est beaucoup trop sucrée…
Aujourd’hui, Mona va chez son papa, sur la Lune. « Dépêchons-nous. Papa va t’attendre », dit Maman. C’est un peu loin, le voyage demande une certaine organisation, mais maintenant Mona est rodée. Fusée, vaisseau et capsule attendent dans le jardin. C’est parti ! Après un trajet magique dans l’espace, Mona alunit et se jette dans les bras de son père. Ils observent les étoiles à la lunette astronomique, récoltent des pierres de Lune, mais aussi mangent, jouent et dorment, comme sur la Terre. C’est peut-être un peu fatigant, mais ça vaut la peine d’avoir deux maisons.
Dans la nuit, sur l'autoroute des vacances, Papa et Gabriel, fatigués, s'arrêtent pour dormir sur une aire de repos. Pendant le sommeil de Papa, il se passe des choses bien étranges. La voiture est successivement envahie par trois chatons, un singe, une ourse et même... un tigre, mais surtout, ne voilà-t-il pas qu'elle démarre avec son mystérieux chargement ! Cette folle aventure menée de main de maître par Gabriel, se terminera en apothéose sous le chapiteau d'un cirque.
Voir son père s’en aller sur son navire et disparaître par-delà les mers est un vrai cauchemar pour Ida, qui en oublie de s’occuper de sa petite soeur. Heureusement, papa veille…
C’est un conte qui fait mentir le dicton « Loin des yeux, loin du coeur ». Une comptine qui rime avec la pensée magique des enfants. Une histoire onirique riche en symboles et en références picturales, mais accessible aux tout-petits par sa puissance d’évocation des terreurs enfantines. Un album de légende.
Pépito, l'ours, appartient à la grande famille du cirque. Depuis que son ami le clown lui a donné une guitare, Pépito s'exerce tous les jours. Mais Nestor, son papa, lui dit toujours que musicien ça n'est pas un métier d'ours : « Tu seras funambule, comme moi ! ».
Attention ! Une histoire peut en cacher une autre… un classique de la littérature enfantine (Boucle d’or et les trois ours), nourrir une histoire sans paroles... Un ourson constate qu’une petite fille est entrée dans sa maison, a mangé son porridge et s’est assise dans son fauteuil.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Au fil des pages jaillissent les questions qui aiguisent le regard et affûtent l’émotion. Une autre histoire s’écrit.
Elle parle de solitude, d’exclusion et interroge l’enfant sur sa relation au monde.
Cette histoire-là est universelle.
« Papa ! Papa Ours ! Papours ! » Pour Papa, ces cris de joie sont les plus beaux cris qui soient. Car ce sont ceux de ses deux petits : Paul et Fanny. Il ne les voit pas tous les jours depuis qu'il a quitté Maman Ours, mais quand il les voit c'est pour deux jours et deux nuits. Deux jours et deux nuits à faire les fous, à manger des pizzas ou du hachis parmentier, à regarder les couchers de soleil et à faire des puzzles avec le bleu du ciel. C'est un Papa qui aime ses enfants plus que tout au monde... tout simplement.
Jafta est un petit Africain. Il est l'ami des animaux de la savane, il admire et aime tendrement sa maman, il attend impatiemment le retour de son papa qui est parti travailler au loin. En attendant, Jafta ronronne comme un lionceau, rit comme une hyène, paresse comme un lézard ou galope comme un guépard.
Lieneke avait six ans quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté en Hollande. Cette fillette juive a dû se cacher, changer d’identité et être séparée de sa famille pour survivre. Afin de rassurer sa petite Lieneke, son papa lui a envoyé neuf ravissants carnets illustrés et calligraphiés. Ils auraient dû être détruits mais ont été miraculeusement conservés : les voici réunis dans leur présentation d’origine.
L’histoire de Lieneke est vraie, ses carnets ont existé et les originaux sont conservés en Israël. Agnès Desarthe a découvert leur existence lors d’un séminaire organisé dans ce pays au sein du kibboutz qui abrite le musée du Ghetto de Varsovie :
« L’organisatrice, qui savait que j’écrivais des livres pour enfants, me les a montrés et m’a demandé si je pensais qu’on pourrait en faire un livre.»
Comme cadeau, Pauline avait demandé à son père, le riche Hubert Diamantis, un voyage avec lui. Le voilà qui envoie sa fille en croisière au Spitzberg avec Natalie ; son amie cantatrice... Pauline enrage. Pourtant, à bord, il y a aussi Astrid, la reine des Belges, et son petit Baudouin, 5 ans ; le capitaine Ragnar ; le mousse Jean-Baptiste… de quoi rendre la traversée captivante, édifiante, passionnante.










