Thème « relation avec le père »
Le père de Mustafa a un magasin de tapis. Quand les touristes étrangers arrivent, il leur dit : « Welcome », « Bienvenue », « Beautiful »... Il aimerait bien que son fils apprenne lui aussi les langues étrangères.
Dans le magasin, il y a un tapis que Mustafa adore. Personne ne semble en vouloir parce qu'il a un trou au milieu. Ce trou, Mustafa s'en moque. Au contraire, il le trouve très pratique : il peut mettre le tapis sur sa tête et regarder par l'ouverture.
«Je te donne ce tapis », lui dit son père, « mais tu me promets d'apprendre les langues étrangères ».
« D'accord », répond Mustafa, mais dès la première leçon, il s'ennuie si profondément qu'il quitte la maison en courant. Il va alors au marché, son tapis sur la tête. Et là, il trouve un étrange moyen d'apprendre quelques mots étrangers... et de faire venir beaucoup, beaucoup de monde dans le magasin de son père.
Rien est toujours avec moi, autour de moi. Il est toujours de bonne humeur et ne dit jamais rien de méchant. Je fais des tas de choses avec Rien. Pourtant, il arrive que Rien ne comprenne rien de rien. Quand je lui dis que j'aimerais bien rejoindre Maman au ciel, sur les montagnes d'Himalaya, par exemple. Rien, c'est mon ami à moi et rien ne le remplacera jamais.
« Tu as appris tes leçons ? Tu as fait tes devoirs ? Qu’est-ce que tu lis ? Tu as pensé à écrire à Mamie ? »
C’est marrant comme la vie de famille est pareille, et comme les pères débitent les mêmes phrases, qu’ils soient humains ou crocodiles, de part et d’autre d’un palier d’immeuble !
Dans cette histoire complètement loufoque mais à la symétrie parfaite, on apprend tout de même à distinguer les petites filles et les bébés crocodiles : la viande de l’un sent la vase, celle de l’autre est beaucoup trop sucrée…
Aujourd’hui, Mona va chez son papa, sur la Lune. « Dépêchons-nous. Papa va t’attendre », dit Maman. C’est un peu loin, le voyage demande une certaine organisation, mais maintenant Mona est rodée. Fusée, vaisseau et capsule attendent dans le jardin. C’est parti ! Après un trajet magique dans l’espace, Mona alunit et se jette dans les bras de son père. Ils observent les étoiles à la lunette astronomique, récoltent des pierres de Lune, mais aussi mangent, jouent et dorment, comme sur la Terre. C’est peut-être un peu fatigant, mais ça vaut la peine d’avoir deux maisons.
Pépito, l'ours, appartient à la grande famille du cirque. Depuis que son ami le clown lui a donné une guitare, Pépito s'exerce tous les jours. Mais Nestor, son papa, lui dit toujours que musicien ça n'est pas un métier d'ours : « Tu seras funambule, comme moi ! ».
Papa voyage au bout du monde, vers les mers de glaces et les mers de phoques, mais il ne nous raconte jamais son métier de commandant. Je me demande si son travail, ce n'est pas simplement de partir. Un jour, j'ai décidé d'aller voir là-bas. Mais quand Papa me découvre sur son bateau, il a l'air si fâché qu'il ne peut même pas crier. Le voyage ne fait que commencer...
Attention ! Une histoire peut en cacher une autre… un classique de la littérature enfantine (Boucle d’or et les trois ours), nourrir une histoire sans paroles... Un ourson constate qu’une petite fille est entrée dans sa maison, a mangé son porridge et s’est assise dans son fauteuil.
Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Au fil des pages jaillissent les questions qui aiguisent le regard et affûtent l’émotion. Une autre histoire s’écrit.
Elle parle de solitude, d’exclusion et interroge l’enfant sur sa relation au monde.
Cette histoire-là est universelle.
« Papa ! Papa Ours ! Papours ! » Pour Papa, ces cris de joie sont les plus beaux cris qui soient. Car ce sont ceux de ses deux petits : Paul et Fanny. Il ne les voit pas tous les jours depuis qu'il a quitté Maman Ours, mais quand il les voit c'est pour deux jours et deux nuits. Deux jours et deux nuits à faire les fous, à manger des pizzas ou du hachis parmentier, à regarder les couchers de soleil et à faire des puzzles avec le bleu du ciel. C'est un Papa qui aime ses enfants plus que tout au monde... tout simplement.
Jafta est un petit Africain. Il est l'ami des animaux de la savane, il admire et aime tendrement sa maman, il attend impatiemment le retour de son papa qui est parti travailler au loin. En attendant, Jafta ronronne comme un lionceau, rit comme une hyène, paresse comme un lézard ou galope comme un guépard.








