Thème « relation avec le père »
De plus en plus d'enfants font partie de familles dites « recomposées » ou ont des amis et amies qui sont dans ce cas. Ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver avec les papas, les mamans, les frères et soeurs, demi-frères, demi-soeurs, etc. Cet album nous fait découvrir sous forme de jeu comment ça fonctionne dans la famille d'Aladin.
Avec Papa, j’ai droit à trois caprices.
Trois choses dont j’ai très envie et qu’il ne peut pas me refuser. Quand nous sommes passés devant le marchand de glaces, j’ai dit que je voulais six boules. Une glace immense, ça me fait terriblement plaisir… Mais Papa a dû terminer ma glace et j’ai eu mal au ventre. Et maintenant, je n’ai plus que deux caprices ! C’est trop injuste !
Vleck vit en enfer et son père c’est le diable. Mais Vleck est une catastrophe. Il rate tout ce qu’il entreprend. Le diable ne sait plus quoi faire. Il y a pourtant une chose que Vleck réussit : le poulet rôti. Est-ce vraiment un avenir pour le fils du patron de l’enfer ?
« Papa ! Papa Ours ! Papours ! » Pour Papa, ces cris de joie sont les plus beaux cris qui soient. Car ce sont ceux de ses deux petits : Paul et Fanny. Il ne les voit pas tous les jours depuis qu'il a quitté Maman Ours, mais quand il les voit c'est pour deux jours et deux nuits. Deux jours et deux nuits à faire les fous, à manger des pizzas ou du hachis parmentier, à regarder les couchers de soleil et à faire des puzzles avec le bleu du ciel. C'est un Papa qui aime ses enfants plus que tout au monde... tout simplement.
Ce matin-là , j’allais partir pour la première fois en classe verte. J’avais un peu peur. Alors, j’ai demandé à Papa et Maman : « Et si vous vous transformiez en petites souris, je pourrais vous mettre dans la valise ? » Et PAF ! Et PAF ! Papa et Maman dans mon sac, c’était parti pour une semaine d’aventures tout confort. All inclusive, comme dirait Papa ! C’était sans compter leur manque de discrétion…
La semaine passée, j’ai fêté mon premier anniversaire sans Papa. Huit ans, c’est le nombre d’années qu’il lui faudra rester dans sa maison d’arrêt, avant de revenir aux Acacias. La prison j’en parle jamais. J’ai peur que les autres ne jugent mon père une seconde fois. Alors, j’écris tout ce que je fais et tout ce que je vois sur deux cahiers et, chaque semaine, aidé du dictionnaire, je raconte à mon père son voyage à rêver.
Même pliée en deux, la fille du géant est plus grande que le plus grand des hommes du village. À son passage, les oiseaux se mettent à chanter à l’envers et les arbres se secouent de haut en bas comme des chiens mouillés.
La nuit, elle s’extirpe de sa maison comme on sort d’un vêtement trop petit et marche vers le pré. Elle regarde le ciel. On dirait qu’un nuage lui fait un signe de la main, comme pour lui demander de s’approcher.






