Thème « relation avec le père »
Jingo attend depuis sept ans que son père vienne le chercher dans cet horrible Orphelinat de Bienfaisance de Brooklyn où il l'a laissé après la mort de sa mère. Il se souvient encore de lui. Son père a les dents gâtées et il est unijambiste. Mais Jingo l'aime quand même et il est prêt à tout pour le retrouver. Aussi, quand un gentleman étrange du nom de Peacock se présente à l'orphelinat et demande à l'emmener au motif qu'il est son père, Jingo n'est pas dupe mais il est heureux. Heureux d'échapper à l'esclavage du ramonage pour le compte de l'horrible général Gueule-Noire. Cette grande carcasse de Peacock a les mèches tombantes et l'air chiffonné, mais ses dents sont blanches et ses jambes sont deux. C'est un drôle de bonhomme, grand seigneur et fauché, fantasque et réfléchi, qui peint des portraits sans visage et laisse sur la route, derrière sa carriole déglinguée, des signes mystérieux à l'intention des Tsiganes. D'ailleurs il rebaptise dorénavant Jingo d'un nom tsigane : Django. Lui-même a une demi-douzaine de noms en réserve : Mr Peacock, Mr Hemlock, Mr Jones, artiste extraordinaire, Mr Portos d'Épinglas... Qui est-il ? Que cache-t-il ? Pourquoi recherche-t-il lui aussi le père de Jingo ? Pourquoi garde-t-il le silence quand on lui pose certaines questions ? Au bout de quelques jours de route en sa compagnie, Jingo Django est séduit et impressionné au point de confier à son bizarre ami son propre secret : il ne sait pas où est son père, contrairement à ce qu'il lui a dit au début. Et s'il l'a entraîné à la frontière du Mexique, c'est à la recherche d'un trésor. Un trésor que la patronne de l'orphelinat et son complice, le général Gueule-Noire, convoitent aussi...
Un livre palpitant où l'amitié entre un jeune garçon et un adulte mystérieux est aussi passionnante que les péripéties les plus rocambolesques.
Mon père dit qu’on va saluer Grand-Père Charles. Ça veut dire qu’on va au cimetière. Il est mort avant ma naissance, je ne l’ai jamais connu. Quand même, j’aime bien discuter avec lui, mentalement. Sur sa tombe, il y a ce chat trop mignon, un peu bizarre aussi. À 8 ans, on ne croit plus aux fantômes. En tout cas moi, je n’y crois pas. Alors quand je découvre mon grand-père dans ma chambre, au milieu de la nuit, je n’ai pas peur, je suis surtout très curieuse...
Jusqu'à hier 17h00, j'étais une fée du logis. Pas évident pour un garçon, mais quand on a un papa qui perd régulièrement ses boutons et qui serait du genre à faire cuire des pâtes sans eau, il faut bien faire un effort. Seulement, il y a des limites. Si vous voulez tout savoir, j'en ai assez de vivre seul avec un savant fou, qui est capable de mettre le feu à la cuisine, tout en oubliant d'éteindre le robinet de la baignoire. Heureusement, ma copine Elsa a eu une idée géniale. « C'est une femme qu'il lui faut ! » m'a-t-elle dit. Elle a raison, mais comment savoir quelle femme pourra tomber amoureuse de mon père ? Elsa a réponse à tout : « Si une femme attrape les joues roses à cause de ton père, c'est qu'elle est prête à l'épouser, » m'a-t-elle répondu. Il paraît que l'amour fait rougir. Il ne nous reste donc plus qu'à trouver les joues roses et la dame qui va avec.
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d'ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n'a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d'Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu'au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué...
Parce que son père vétérinaire a accepté un poste dans une réserve naturelle, Romain quitte ses amis, le bitume, les trottoirs parisiens sur lesquelles il aime tant slalomer en rollers. À peine débarqué dans le parc de la Vanoise, il ne pense qu'à repartir. Mais une série d'incidents le détourne de son projet. On a retrouvé des bêtes égorgées dans le parc et les éleveurs accusent les loups. Seule Mia, la fille d'un voisin, est convaincue que les loups n'y sont pour rien. Elle est végétarienne, passionnée d'animaux et dotée d'un sale caractère. Bizarrement, depuis qu'il l'a rencontrée, Romain a moins envie de retourner vivre à Paris…
Souvenez-vous. Nous avions laissé Verte, l’apprentie sorcière rebelle, rayonnante. Entourée de femmes, comme depuis toujours : sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte. Mais aussi, c’était nouveau pour elle, d’hommes : Soufi, le garçon de sa classe grâce à qui elle avait retrouvé son père, et celui-ci, Gérard, l’entraîneur de foot.
Les choses pourraient être simples désormais.
Et bien sûr, elles ne le seront pas. Car Soufi déménage et Gérard a un père, lui aussi : Raymond, un ancien commissaire de police. Verte pleure, Verte rit, Verte est très entourée soudain et pourtant elle se sent seule. Heureusement, une fille vient d’emménager avec sa mère dans le bâtiment B. C’est Pome.
Verte se dit que c’est un nom parfait pour une alter ego, une future meilleure amie, une pareille en tout. En tout ? Même en sorcellerie ?
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.
Lorsque la Grande Dépression lui prend presque tout ce qu’elle possède, la famille d’Ellie est contrainte de quitter sa maison en ville et de recommencer à zéro, au coeur des forêts sauvages de la toute proche montagne aux échos. Là-bas, Ellie se découvre un profond amour pour la nature. Surtout, elle y retrouve une force et une liberté plus que bienvenues, après qu’un accident a laissé son père dans le coma. Déterminée à ramener son père parmi les vivants, la jeune fille se lance dans une expédition pour rejoindre le sommet de la montagne. Une femme y vivrait. Surnommée « la sorcière », elle posséderait d’extraordinaires secrets de guérison. Mais la sorcière et la montagne ont encore beaucoup d’histoires à révéler à Ellie. Et, avec elles, une nouvelle chance de bonheur.
Cette année, Miranda Hilliard a besoin de quelqu'un pour s'occuper de ses trois enfants, Lydia, Christopher et Natalie, et de la maison. Pourquoi pas moi ? propose Daniel, son ex-mari, un acteur au chômage. Pas question, réplique Miranda. Elle veut une personne de confiance, quelqu'un de solide, avec des principes et sans aucune fantaisie. Tout le contraire, pense-t-elle, de Daniel. Alors arrive Madame Doubtfire. Une vraie perle. Du moins en apparence. Car un père acteur peut être prêt à tout, et même à se déguiser en gouvernante poudrée pour être avec ses enfants. Mais comment va-t-il faire pour n'éveiller les soupçons ni de ses enfants ni de Miranda ?
On comprend que le projet mirifique de Daniel Hilliard ait enthousiasmé Robin Williams, sa femme Marsha et leurs enfants et que Madame Doubtfire soit devenu un film de Chris Columbus.
Louis Feyrières doit faire un stage d'une semaine, comme tous les élèves de troisième. Où ? Il n'en sait rien. Ce qui est sûr, c'est qu'il n'aime pas l'école et qu'il ne se sent bon à rien. « J'ai ma coiffeuse qui prend des apprentis, dit Bonne-Maman, lors d'un repas de famille. Stagiaire, c'est presque pareil. » Coiffeur ? C'est pour les ratés, les analphabètes, décrète M. Feyrières qui, lui, est chirurgien. Louis se tait. Souvent. Mais il observe. Tout le temps. Comme il n'a rien trouvé d'autre, il entre comme stagiaire chez Maïté Coiffure. Et le voilà qui se découvre ponctuel, travailleur, entreprenant, doué ! L'atmosphère de fièvre joyeuse, les conversations avec les clientes, les odeurs des laques et des colorants, le carillon de la porte, les petits soucis et les grands drames de Mme Maïté, Fifi, Clara et Garance, tout l'attire au salon. Il s'y sent bien, chez lui. Dès le deuxième jour, Louis sait qu'il aura envie de rester plus d'une semaine chez Maïté Coiffure. Même si son père s'y oppose.
Et revoici Émilien, le héros de « Baby-sitter blues » ! Sa mère pense qu'il manque cruellement d'un modèle identificatoire masculin. D'un homme, quoi. D'un père. Lui qui n'a même pas une photo du sien. Aussi, tandis qu'elle essaie en douce de refaire sa vie, elle envoie Émilien en vacances chez son oncle Marc, beau gosse, sportif, tellement dans le coup qu'il en est fatigant pour un adolescent. Mais, quand Émilien commence tout juste à le supporter, sa mère le rappelle d'urgence : Martial, le père inconnu, vient de mourir en laissant un tas de pièces d'or, sesterces, écus... accumulés en écumant les bords de Loire. Martial était joueur : Émilien doit se montrer digne de son héritage en traversant un véritable jeu de piste pour le retrouver, avec messages codés, pièges et rebondissements. Escorté de Valentin, l'énigmatique frère de Martial, Émilien va croiser sur sa route des vieilles dames qui font tourner les tables, un curé pendule et un moulin fantôme ! Alors, ce trésor, on va le chercher ?
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental.
Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule.
Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.
À treize ans, Arthur connaît à peine son père, qui se fait appeler Jim et n’est présent dans son existence qu’en coup de vent. Alors, quand Jim propose d’emmener Arthur et sa soeur en week-end à Bruxelles, l’occasion est trop belle de pouvoir enfin lever un peu le voile sur son passé mystérieux et de nouer des liens jusqu’alors distendus. Mais à peine arrivés là-bas, Jim laisse Arthur et sa soeur tout seuls à l’hôtel et il disparaît, happé par son ancienne vie, à la recherche d’un certain Alex. Essayer de le retrouver dans la ville inconnue, c’est se mettre en quête d’un lieu imaginaire, merveilleux, où tout serait comme neuf, comme la mythique cité de Shangri-La.
Triny et Terrence n'auraient jamais dû se rencontrer. Terrence est un garçon bien élevé, premier de sa classe, appelé à faire de brillantes études, tout le monde le dit ; tandis que Triny est rom, elle n'est pas restée à l'école bien longtemps. Plus tard, elle élèvera des chevaux. Ils ont pourtant un point commun : tous deux ont fugué. Ils ont fui leurs pères autoritaires, tyranniques, exigeant d'eux une obéissance inconditionnelle. Il fallait bien que Terrence et Triny finissent pas se rencontrer. Reste à savoir comment.
Une fois encore, Mélie est seule dans la grande maison. Elle attend le retour de son père, médecin de garde aux urgences de l'hôpital un week-end par mois. Mélie déteste cette vieille maison qui craque, grince et gémit de partout. Elle a horreur d'être seule. Elle est fatiguée d'être grosse. Elle ne sait pas quoi faire d'autre, pour vaincre ses angoisses, que d'allumer à fond tout ce qui peut meubler son silence, la chaîne hi-fi, la télévision, la radio. Elle ne trouve rien de mieux, pour se vider la tête, que de se remplir le ventre avec un tas de cochonneries. Ensuite, elle dort mal en rêvant qu'elle est belle, mince et aventureuse, par exemple : Florence Arthaud. Et puis elle se réveille, seule, grosse et malheureuse, et tout recommence. Sauf ce matin-là. Ce matin, il y a un corps étendu dans l'herbe du jardin. Un inconnu. Quand elle s'approche, il souffle son prénom: Mélie. Alors, aventureuse, oui, ce matin, il va falloir que Mélie le soit pour de vrai.
En quelques clics et en empruntant l’identité de son père, Ruth Cassel, quatorze ans, a déposé une vieille photo de classe noir et blanc sur le site perdu-de-vue.com. La manip n’a qu’un but : l’aider à faire la différence entre deux jumelles aux yeux noisette, Ève-Marie, morte l’année de la photo, et Marie-Ève, la mère de Ruth, morte vingt ans plus tard.
Très vite, comme s’ils avaient attendu ce signal, des anciens de la terminale C3 se manifestent. Guy Dampierre, l’ex-beau gosse de la classe, Alice Meyzieux, une copine des jumelles, madame Parmentier, prof de philo désormais à la retraite et, en prime, René Lechemin, un grand-père dont Ruth ne soupçonnait pas l’existence, s’empressent de lui répondre. Tout pourrait s’arrêter là, mais…
La photo de classe a réveillé de terribles souvenirs. Les e-mails évoquent un meurtre, celui d’Ève-Marie, commis par un étrangleur récidiviste, le tueur à la cravate. Bien plus effrayant, ils mettent en cause celui que Ruth aime le plus au monde, cet homme au charme énigmatique, Martin Cassel, son père.