Thème « relation enfant, adulte »
P'tit Marcel est enfermé dans les toilettes et il ne sortira pas. Pourtant , ils viennent tous frapper à la porte: maman lui propose une île flottante, Tristan, un tour en voiture, papa dit qu'il veut bien passer il éponge sur ce qui s'est passé tout à l'heure et mémère a très envie de faire pipi. P'tit Marcel reste muet. Même si les pompiers débarquent, même si tout le quartier vient le supplier à genoux, il ne sortira pas. Il faut qu'ils comprennent.
Retrouvez P'tit Marcel dans "Tout contre Léo" (Collection Neuf) et dans "Mon coeur bouleversé" (Collection Médium). Mais Marcel fait aussi sa guest-star dans "C'est plus fort que moi" (Collection Neuf)...
Jason n'a aucune envie de déménager. Il est triste à l'idée de quitter sa maison, son école et ses amis Kevin, Bobby et Lisa. Et puis il y a quelqu'un qui risque de lui manquer encore plus que Kevin ou Lisa... c'est le magnolia du jardin. Parfois, le soir, Jason s'installe sur une de ses branches, il ferme les yeux et l'arbre lui parle. Il est triste, lui aussi, à l'idée ne plus revoir Jason. Mais quand on sait parler en silence, les yeux fermés, peut-être est-ce possible de ne jamais se quitter vraiment.
«Arrête de faire le singe», disaient toujours mes parents.
Un jour, Papa en a eu marre. Il m’a emmené au zoo et m’a dit : «Tu vois ce qui se passe quand on fait le singe ? Tu veux finir dans une cage ?»
Non, je ne voulais pas être enfermé. Alors je suis parti. Il y avait de la place pour moi dans ce vaste monde.
Rupert se souviendra longtemps de cette journée chez sa grand-tante. Son chien Roly aussi. Grand-tante Ada n'est pas très sensible au charme des chiots polissons. Elle interdit qu'on touche à ses massifs. Elle n'a pas la télé, et si vous lui dites que vous vous ennuyez, elle vous fait passer l'aspirateur. Et en lignes bien droites et bien parallèles, s'il vous plaît. Mais en fait, dans cette maison, il y a pire que Grand-tante Ada : c'est Gordon, le perroquet. Il vaut mieux se méfier de ses clins d'oeil. Et de son don d'imitation. Gordon est un tyran, un véritable monstre !
Fanta est en vacances, ça ne va pas du tout. Elle se dispute avec son frère et sa soeur, ses parents sont fatigués. Par chance, elle peut aller quelques jours chez sa marraine Sylvie. Elle sera un peu forcée de lire le soir, mais à part ça elle adore. En plus, elle va pouvoir jouer avec la fille d'une voisine. Tout devrait donc se passer parfaitement. Sauf que les bêtises, ça arrive. Des fois exprès, des fois pas trop. Et Fanta, en ce moment, ça lui arrive souvent...
Parents compliqués, parents lourds, parents fatigants, parents radins, parents collants, parents grognonnants, dégoulibavants, bavardissants, crottedenazants, mangepropremants, pas marrants… Qui n’a pas rêvé un jour d’échanger ses parents ? Avec ce catalogue, tout est possible ! Nouveaux parents garantis, options multiples. Il suffit de feuilleter, de compulser, de choisir, de remplir le bon de commande et hop ! En moins de quarante Tuiteures, des parents neufs sont livrés chez toi, et les anciens emportés !
Claude Ponti vous propose d’échanger vos parents contre ceux de ce catalogue, mais, point important, pendant ce temps vos parents d’origine sont soignés, entretenus, et rendus en état dès que vous êtes lassés des nouveaux parents.
Nota bene : les parents n’ont pas de prix. Ni de nombre immuable. On peut échanger un ou deux parents contre un, deux, cinq, voire trente parents…
La nouvelle se propage dans le quartier à la vitesse d’un pigeon au galop : Chien Pourri a un fils et l’a trouvé dans une poubelle ! «Je ne suis qu’un chien d’égout et dégoûtant, pense Chien Pourri, mais je ferai tout pour mon petit poupou. » Chien Pourri saura-t-il aider ce chiot à sortir du caniveau ?
Au supermarché L’Enfant Roi, on trouve un très vaste choix. Un choix de quoi ? De vêtements, de friandises, de jouets pour enfants ?
Pas du tout. Un choix d’enfants pour parents exigeants. Tailles, caractères, dons variés, on trouve de tout. Même des enfants parfaits. Et, effectivement, au fil des jours, l’enfant acheté par M. et Mme Dupré se révèle sage, raisonnable, poli, propre et calme, souriant, intelligent. Parfait, c’est le mot. Le seul problème, c’est qu’il se met à exiger des parents… comme lui.
La maîtresse avait accueilli Pascal sans amabilité :
– Qu’est-ce que tu as fait pour avoir cette tête d’ahuri ?
– Rien. Ma mère est morte, lui avait-il répondu.
Le problème, c’est que la mère de Pascal n’était pas du tout morte. C’était sorti tout seul. Et maintenant les ennuis commençaient. Le téléphone sonna à la maison, c’était la maîtresse qui présentait ses condoléances. Pascal eut une idée géniale. Il ouvrit la bouche et fit un mensonge. Ce que la vie pouvait être fatigante !
Aurore déteste Halloween, d'abord il faut se déguiser, ensuite on mange de la soupe de citrouille et puis ce n'est même pas une vraie fête comme Pâques ou Noël. Ou même le 14 juillet. En tout cas quand on est française. Mais quand on s'appelle Billy et qu'on est américain, Halloween est un jour vraiment spécial. Et quand Aurore rencontre Billy, Halloween pourrait bien devenir un jour très spécial pour elle aussi.
Hier soir, quand Alma a éteint la lumière, ses affaires d'école étaient tout éparpillées, et ce matin, elles sont parfaitement rangées dans son cartable. Par contre, son stylo Barbie a disparu. Chaque nuit, il se passe des choses étranges. Mais le pire, ce sont les voix du plafond. Alma n'ose pas dire à ses parents qu'une sorcière habite juste au-dessus de sa chambre, qu'elle fait des bruits bizarres, qu'elle l'appelle. Ils se mettraient à rire, c'est sûr. Si seulement la nuit n'existait pas. Si seulement Alma avait quelque chose pour se défendre. Si seulement elle pouvait prouver à ses parents l'existence de cette sorcière.
Les enfants connaissent l’histoire de la terrible catastrophe, ils ont grandi dans le silence d’après. Mais ils n’ont pas peur, et dans le petit matin, tout seuls, ils avancent vers le grand lac gelé. Malgré le danger, depuis longtemps ils savent qu’un jour ils visiteront la ville engloutie.
– Pardon, mais t’es quoi, toi ?
– Comment ça, je suis quoi ?
– Ben oui, t’es quoi comme animal ?
J’ai pensé : « Houlala, je dois être dans la campagne profonde dont m’a parlé maman, pauvre mouton, il n’a jamais vu d’enfant de sa vie ! »
– Je ne suis pas un animal, j’ai dit, je suis Léonard.
– C’est comme un léopard ? m’a demandé le mouton.
– Non, c’est mon prénom. Toi, par exemple, tu t’appelles comment ?
– Mouton.
– Je vois. C’est alors que le mouton m’a reniflé et m’a posé une drôle de question :
– Et tu sers à quoi ?
Brindille passe son temps à faire le poirier et à jouer à cloche-bourgeon. L'arbre trouve que c'est fatiguant d'être papa. Mais dans l'ensemble, ils s'entendent bien tous les deux. A la première neige, Brindille voit ses amis les animaux se préparer chacun un nid douillet. Son père lui souhaite bonne nuit, bâille, et s'endort. Tout devient silencieux. Brindille se sent seule, elle n'a pas du tout sommeil. Elle voit au loin les lumières de la ville, et décide courageusement d'aller y chercher de la compagnie...
Comment Monsieur Racine, receveur des contributions directes en retraite, devint l'ami d'un animal étrange et inconnu, amateur de crème glacée.
L’Ogre était rustre et devait bien peser le poids d’un boeuf charolais. Son crâne était chauve depuis longtemps et la longue barbe qu’il portait souvent mal peignée était toujours sale. Le fils de l’Ogre, quant à lui, avait un coeur sensible et délicat. Le père avait un appétit d’Ogre et cuisinait merveilleusement. « Tu es le fils de l’Ogre et un Ogre qui se respecte mange des enfants ! »