Thème « peur »
Augustine aime le piano, la danse et le silence du CDI. Elle n’aime pas les salsifis, les haricots beurre, les « mous-loukoums » et les filles qui parlent constamment de « doudounes ». En plus d’avoir douze ans et demi (ce qui n’est pas rien), Augustine voit des mots partout, des mots tout le temps, en long en large et en ruban. Des mots qui jusque dans son sommeil l’enquiquinent, qui font des vrilles, des bonds, des rimes. Si au moins ça pouvait l’aider à écrire sa rédaction pour demain. Mais non, rien. Ce soir, dimanche, les mots lui manquent, et c’est le syndrome de la page blanche. Boule au ventre, petit vélo, insomnie ; elle a beau se creuser le ciboulot, consulter son dico, c’est le vide intersidéral sur sa copie. Alors cette nuit, au fond de son lit, Augustine se demande si tout ça est bien normal, si elle ne souffrirait pas d’une sorte de maladie.
En février 2006, des expériences dans la zone polaire provoquent une gigantesque tempête qui ensevelit l'hémisphère nord sous plusieurs mètres de neige, paralysant toute activité. Quelques années plus tard, un jeune homme, Simon, raconte la longue lutte pour la survie matérielle et spirituelle qu'il a menée avec sa famille, dans leur chalet des Alpes, au coeur de ce déluge blanc. Dans leur arche perdue, le père, la mère et les deux enfants affrontent de multiples périls, la solitude, la peur, parfois l'angoisse, mais finalement c'est l'ingéniosité et l'espoir qui l'emportent. Ils réinventent des gestes ancestraux qu'ils croyaient oubliés. Auprès d'eux, leurs animaux familiers les aident, de diverses manières, à surmonter l'épreuve. Dans les livres qui les entourent, et dont le père lit chaque soir quelques pages au coin du feu, ils puisent aussi des leçons d'amour et de courage. Roman d'anticipation, récit d'aventures, fable écologique, ce livre est aussi une méditation sur la fragilité du monde où nous vivons, et comme un manuel de survie pour les futurs naufragés de la société industrielle.
Dans les brumes londoniennes sévit le diabolique Mr Hyde. On dit de lui qu'il inspire crainte, haine et répulsion. On dit de lui qu'il n'a rien d'humain. Mais qui est vraiment ce mystérieux personnage ? La réponse se trouve au cœur du laboratoire de l'éminent Dr Jekyll... Un chef-d'œuvre de la littérature fantastique revisité dans une version magnifiquement illustrée.
À douze ans, Viola a déjà traversé bien des épreuves. Lorsqu’elle est envoyée chez son oncle en Bretagne, avec son frère Sebastian, on lui dit que l’air marin lui fera du bien.
Il paraît que son oncle est très riche, qu’il habite un manoir, à Kerohan, et que l’on peut s’y reposer. Se reposer, vraiment ?
Certes, le parc est immense, et Viola et Sebastian ont chacun une chambre, mais il n’y a pas grand monde pour prendre soin d’eux. Et qu’est devenue la prétendue fortune de leur oncle ? Le manoir est bien vide et, à Kerohan, Viola et son frère sont des proies faciles pour l’ennui et la solitude.
Encore que… Peut-on parler de solitude quand d’étranges silhouettes parcourent les couloirs à la nuit tombée ? Quand Sebastian prétend avoir vu un korrigan ? Quand la salle de musique déserte résonne de la musique d’un piano ? Et que veille sur eux tous l’inquiétant docteur Vesper…