Thème « personnage de conte (divers) »
À qui sont ces grandes chaussures ? Au clown, au dompteur, à la sorcière, au super héros, au chat botté ? Mais non, c’est bébé qui aime jouer avec les chaussures de son papa !
Les pages en escalier de toutes les couleurs laissent apparaître petit à petit un bout de la chaussure et chaque personnage est botté.
L’ogre a faim. Il ne pense qu’à ça. Une tarte, c’est une cacahuète pour lui, un ragoût de cochon, ce n’est qu’un amuse-bouche ! Rien ne le rassasie. Alors attention à ne pas être sur son chemin, toi le petit lecteur !
Il était une fois une armoire qui s'appelait Marie, une armoire toute simple d'apparence, avec un prénom commun et des choses rangées à l'intérieur. Une armoire comme toutes les armoires, dans laquelle on pouvait trouver un sac, une Belle Princesse riant comme une baleine, un bouton rouge, un capitaine de navire, une théière, un Prince à la Figure de Citron, seul et désespéré, une Reine des croissants attendant que son Roi soit cuit, des milliers d'objets classiques et évidents, bizarres et pas à leur place. Le temps dans cette armoire qui s'appelait Marie était variable, sauf les jours de violente tempête, les nuits du redoutable bandit avec son pistolet à six coups, les heures dangereusement mortelles de l'Horloge Parlante, sans parler de la sorcière, du dragon à sept têtes et du diable à gueule de chat. En fait, dans cette armoire qui s'appelait Marie, des contes brefs avec trente-cinq secrets fantastiques avaient élu domicile. Et ça, personne ne le savait encore.
Un fée décide de partir à la découverte du monde et surtout de l'amour. Mais il est difficile de vivre des amours banales quand on est une fée. Difficile aussi d'éduquer « un petit monstre »...
Dans les contes, les princesses sont toujours très belles, mais pas au point de faire fuir leurs prétendants ! C'est pourtant ce qui arrive à cette princesse, belle comme une image, qui a bien du mal à se trouver un mari. Quand un prince se décide enfin à l'épouser, il l'enferme illico dans un carton à dessin. La voilà transformée en portrait en pied ! Dans les contes, les chevaliers se prennent souvent des mauvais coups, mais pas au point de passer leur temps à l'hôpital ! Ce chevalier est si distrait qu'il lui arrive de partir au combat sans son épée. Alors forcément, il collectionne les blessures. Et sa vie serait une succession de plaies et de bosses s'il n'avait rencontré une jolie infirmière. Dans les contes, les princes sont toujours en quête d'une princesse, mais pas au point de s'en faire livrer par parachute ! Dans ce royaume où il y a pénurie de filles de roi, le prince Pierre et le prince Paul sont au coude à coude pour accueillir une jolie princesse expédiée par un pays voisin. Mais le vent souffle et emporte le précieux colis vers la forêt... Dans les contes, les histoires sont souvent incroyables, mais pas au point de nous entraîner si loin !
Ce recueil contient les histoires suivantes : La princesse qui n'existait pas, Le chevalier et l'infirmière, Le roi nain, Les deux princes.
Qui a dit que le cochon était poltron ? En voici un qui a peur du soir, certes, mais pas du noir. Au contraire. Une fois plongé dans l'obscurité, il n'y a pas plus valeureux qu'un petit cochon pour mettre en échec le Maître de la Nuit. Qui a dit que les robots et les canards, ça ne collait pas très bien ensemble ? En voici deux qui affrontent un géant, abattent un dragon et sauvent une très jolie cane-princesse, en restant les meilleurs amis du monde. Qui a dit que le roi et la reine « vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants » ? Oscar est le trente-quatrième rejeton de la famille et il ne lui apporte que des ennuis. Qui a dit que les carottes se laisseraient longtemps grignoter sans broncher ? Elles envahissent la ville, colonisent les immeubles, squattent les F3 et surtout se nourrissent de lapins ! Ce livre est une nouvelle claque aux idées reçues...
Ce recueil contient les histoires suivantes : Le cochon qui avait peur du soir, Le robot et le canard, Oscar, La conspiration des carottes.
Cette fois, c'est la célébrissime Princesse au petit pois d'Andersen que Gail Carson Levine s'est amusée à revisiter. En prenant, comme à son habitude, les choses à l'envers et en poussant la situation au bout de sa logique. Le roi et la reine de Biddle cherchent une épouse parfaite pour leur fils, le prince Nicolas. Pour la trouver, ils ont imaginé un petit concours très simple, très chic, et très très amusant, ma chère. La gagnante devra trouver, au milieu d'un bouquet de fleurs, un brin de persil caché; au milieu d'une salade, un minuscule morceau de nouille crue, et sous vingt épaisseurs de matelas en plumes de cygnes, un petit pois censé l'empêcher de s'endormir...
C'est comme ça depuis le début avec les contes de Christian Oster, mais pour la première fois en huit recueils, à l'heure où nous imprimons ces lignes, il avoue enfin. Qu'avoue-t-il ? Page 93, un homme, couteau dans une main, fourchette dans l'autre, s'élance à la poursuite du steak qui vient de s'enfuir à toutes jambes de son assiette, et qui par conséquent n'y est plus. « Comme dans un dessin animé ? C'est ça, oui. » note l'auteur, l'air de rien. Bon sang mais c'est bien sûr ! s'écrient en choeur les lecteurs, les bibliothécaires, les libraires et autres adultes prescripteurs. On se demandait aussi où diantre on avait déjà autant rigolé avec les loups, les fées, les crapauds, les princesses, les nains et les légumes du potager ! C'étaient dans les dessins animés ! Ceux où les loups portent des smokings et des costumes de bain, ceux où les génies ont le trac de retourner dans leurs récipients, ceux où bananes, haricots verts et navets organisent des courses de vitesse et arborent de superbes dossards et des casquettes américaines, ceux où les pommes de terre ont des caisses de retraite, ceux où les bêtes se nourrissent de conserves « d'enfant perdu confit dans de la graisse d'adulte parti à sa recherche et mort d'épuisement devant la tanière » !
Ce recueil contient les histoires suivantes : Le loup, le géant et le distributeur de chewing-gums, Les mémoires d'un navet, La forêt silencieuse, Le steak en fuite, Le baiser du crapaud.
C’est une affaire tragique et banale qui va être jugée par le tribunal des animaux : un loup est accusé d’avoir mangé un agneau. Est-il coupable ? Oui. Peut-il prétendre à des circonstances atténuantes ? Peut-être. Au fait, c’est quoi, des circonstances atténuantes ? Et quel est le rôle de chacun dans un tel procès ? N’ayez crainte, Stéphane Henrich est là pour nous l’expliquer dans cette histoire à la fois pédagogique et désopilante !
Ici, de L’Autre Côté Du Monde, tout est étrange, très étrange. Pourtant, les bizarreries, Louga, poupée de porcelaine aux cheveux de Nylon noir, les connaît bien. Dans sa maison imaginaire de L’Autre Côté Du Lac, les placards renfermaient des fantômes. Des chats obèses aussi. Mais ici tout est encore plus étrange. Déjà, Louga partage la route d’un drôle de mammouth miniature, Mammoutheau, avec ses puces paléontologiques et ses rires en cascade. Puis, au coeur lumineux de La Forêt Dansante, il y a cette maison fantastique, tout en bois. La Maison De Louga. Rien que pour elle, enfin. Sauf que, derrière la porte, se tient une poupée exactement semblable à Louga, une LougaLouga, évadée du terrible Camp Des Sangliers. Mammoutheau a une idée géniale pour leur nouvelle vie : répartir les tâches ménagères. Louga, elle, n’a plus qu’une chose en tête, un projet grandiose et dangereux. L’opération « Sauver les poupées ! ».
Ali Baba est riche depuis qu’il a réussi à entrer dans la fameuse caverne, mais l’or et les pierres précieuses, ça n’aide pas à s’orienter. Le voilà perdu, avec son dromadaire chargé de trésors, dans le grand désert d’Égypte. Il faut qu’il demande son chemin aux passants. Mais, dans le désert, ils sont rares. Et ceux qu’il croise ne semblent pas disposés à le renseigner, même contre rémunération… Ce vautour, par exemple, s’intéresse peu aux trésors mais beaucoup à la viande de dromadaire. Quant à cette inquiétante momie, que veut-elle de lui, exactement ? Heureusement, voilà une lampe merveilleuse, avec un vrai génie exauceur de vœux dedans…
Dans le récit connu sous le titre Les Aventures de Pinocchio, qui commença à paraître en juillet 1881 dans Il Giornale per i bambini (« Le Journal des enfants »), deux ressorts sont à l’oeuvre : celui du merveilleux d’abord, celui de la morale ensuite. Le succès universel du conte tient en partie à cette lecture ambivalente. Les enfants le plébiscitent en raison de la succession haletante de péripéties dont le schéma est presque toujours celui du malheur surmonté : le pantin perd ses pieds dans le feu puis les récupère miraculeusement, il est pendu par des assassins, mais sauvé par la Fée bleue, il échappe à la prison, aux mâchoires d’un piège qui lui enserre les tibias, au naufrage, à la gueule d’un requin, à son enveloppe d’âne… Le pire, avec lui, est immanquablement frôlé, mais Pinocchio s’en sort toujours, déjouant les traquenards d’un destin qu’il s’obstine à rendre contraire.
Entre fiction bouffonne et grave leçon, Les Aventures de Pinocchio continuent à nous séduire car s’y affrontent deux tendances naturelles et contradictoires de l’humanité : la propension au rêve et l’adhésion au principe de réalité.
L'elfe est condamné à mourir de faim pour avoir poussé la sorcière dans un étang. Un chevalier passe et le délivre. L'homme est triste et, sous son armure, à la place du cœur, se cache une tortue vivante. Que cherche-t-il ? La sorcière, justement, et une princesse aussi. L'elfe promet de l'aider. Mais la sorcière a plus d'un tour dans son chaudron. Elle envoie sur leurs traces un mercenaire. Pour les tuer.