Thème « pauvreté, précarité »
Dans mon quartier, depuis pas longtemps, il y a une vieille dame avec des vêtements bizarres, les cheveux sales, qui pousse un caddie : une clocharde. Elle fait peur et je me demande comment elle vit, comment elle s’appelle... La maîtresse et mes parents voient bien que quelque chose ne va pas. Mais je n’ose pas leur dire que je l’ai vue s’écrouler et que je crois qu’elle est morte.
On est tous dans la gadoue ! Car c'est le rat qui prend tout ! Les chatons sont mis au trou, le bébé n'est plus à nous... Et notre lune est en courroux ! On est tous dans la gadoue, suivi de Jack et Guy, deux comptines illustrées par le grand Maurice Sendak.
Un jour, Petit-Gris et ses parents attrapèrent la pauvreté. Ils durent quitter leur maison, des chasseurs à leurs trousses. Mais Petit-Gris savait ce qui pouvait les sauver..
Shégué, jeune Congolais livré à lui-même, subsiste tant bien que mal en vendant les jouets qu'il fabrique avec son ami Lokombe. Existence plutôt dure, sans confort physique ni moral, mais assurant aux deux garçons une liberté véritablement princière. Et puis Shégué possède un talent qui peut-être, un jour, le rendra riche et célèbre...
C'est un livre où l'on apprend que les murs, les toits et les fenêtres d'une maison peuvent s'en aller, par coquetterie ou par désespoir. Que les portes peuvent s'en aller, elles aussi, mais pour des raisons plus subtiles, surtout si elles sont nos amies. C'est également un livre où l'on apprend comment les parents peuvent rétrécir et comment les maisons se construisent. On y découvre qu'il y a toutes sortes de larmes. Qu'elles peuvent être lourdes, énormes, mouillées, légères, bleues, profondes... Et qu'il peut être utile de pleurer tout aussi bien que de s'arrêter. On peut sécher en pleine mer, traverser un tunnel d'animaux tristes, décoller de la joue d'une statue géante et rester serein, parce que avec l'Eugénie des larmes, il y a toujours l'Eugénie du rire.
Londres, un 24 décembre 18…
Toute la ville s’apprête à fêter Noël… sauf Ebenezer Scrooge, un prêteur sur gages connu pour son avarice et son coeur de pierre. Le vieil homme tyrannise Bob, son employé, méprise son neveu et ignore la misère qui l’environne.
Mais pour Scrooge, cette nuit de Noël ne ressemblera à aucune autre. Le fantôme de Marley, son ancien associé mort sept ans plus tôt, vient le visiter. Condamné à errer jusqu’à la fin des temps pour expier son avarice et sa dureté de coeur, Marley le prévient :
– Si tu continues comme ça, Ebenezer, c’est aussi l’enfer qui t’attend !
Scrooge et le fantôme de Marley vont alors passer cette nuit de Noël à errer dans la ville, ils vont se replonger dans le passé d’Ebenezer et se projeter dans les années à venir. Effaré, Scrooge réalise que, s’il n’aime personne, personne ne l’aime non plus et que nul ne le regrettera.
À son réveil, Scrooge ne sait plus s’il a ou non rêvé. Ce qu’il sait en revanche, c’est qu’il doit changer de vie ! Et vite !





