Thème « orphelin, orpheline »
Dans le parc de l’orphelinat d’Abbey Road, au fond du petit bois, se trouve l’entrée du pays d’Alvénir. C’est une entrée invisible, seuls ceux à qui il manque quelque chose ou quelqu’un ont le droit de la franchir. Lady Bartropp est venue y chercher sa soeur kidnappée. Et Joy espère y retrouver ses parents. Elle a le sentiment qu’ils sont toujours en vie. Il paraît que dans le monde d’Alvénir toute chose a sa raison d’être. Mais pourquoi cette expédition se révèle-t-elle si difficile et inquiétante ? Pourquoi faut-il passer des épreuves ? Et pour quelle raison Lady Bartropp a-t-elle soudain perdu la mémoire ? Et qu’est-ce qui pousse Alonn, l’étrange et beau garçon aux yeux violets, à faire tout le contraire de ce qu’il a promis à Joy ?
Quelle est cette armée de fantômes immobiles, pétrifiés dans l’abbatiale d’Abbey Road ?
Ce sont les pensionnaires et les professeurs de l’orphelinat, tous plongés dans une torpeur mortelle.
À peine revenues du monde magique d’Alvénir, Joy et ses camarades doivent y retourner pour trouver l’Alchiminott, le seul contrepoison qui puisse dissiper cet envoûtement. Mais cette fois, franchir la porte secrète ne suffit pas, c’est dans le passé d’Alvénir qu’elles doivent se rendre, aux origines du mal, à cette époque où le Diable Vert, désormais maître de l’orphelinat, n’était qu’un être d’amour et de compassion. Peut-être auront-elles, pour changer le cours du temps, à risquer leurs vies. Peut-être Ginger aura-t-elle enfin la preuve qu’elle n’appartient pas tout à fait au même monde que ses camarades.
Pour l’instant, la seule certitude de Joy s’appelle Alonn, ce garçon aux yeux violets auquel elle aimerait bien ne plus penser. Pourtant, lorsqu’elle rencontre Mauk, avec sa peau mate et son regard intense, son cœur se met à battre étrangement. En Alvénir, les enchantements comme les drames pourraient bien naître des histoires d’amour impossibles…
Tandis qu’au manoir d’Abbey Road le Diable Vert prépare l’invasion de l’orphelinat par les gens de son peuple, les Mogadors, Joy est kidnappée, retenue de force dans le monde d’Alvénir.
Elle seule, paraît-il, peut guérir Alonn, le garçon aux yeux violets, du mal qui le ronge.
Pour Joy, ce nouveau voyage est celui des révélations et d’une compréhension nouvelle. Elle découvre peu à peu que le monde magique d’Alvénir, sous son apparente douceur, est une dictature. Et malgré la peur que lui inspirent le Diable Vert et les Mogadors, elle comprend désormais leur révolte. Mais ce voyage est aussi celui de la confusion dans le cœur de Joy.
Est-elle vraiment amoureuse d’Alonn ? Est-il possible que par ses propres sentiments elle ait changé la nature de cet Almour et l’ait rendu capable d’aimer ? Et pourquoi alors est-elle toujours éprise de Mauk, le Mogador, qui l’a peut-être trahie ?
Depuis un événement tragique qui l’a rendue orpheline, Alice vit chez sa tante. Elle a une cousine du même âge, Coline, à qui elle pourrait se confier, mais Alice ne se confie à personne. Certains mots en sa présence sont interdits ; elle prend des douches plusieurs fois par jour ; elle a des crises d’eczéma ; elle ne supporte pas la foule. Jusqu’au jour où elle annonce à sa cousine, stupéfaite, qu’elle a décidé de partir trois semaines pour le Groenland.
Coline — Tu pars à quelle heure dimanche ?
Alice — Cinq heures du matin. Tes parents m’emmènent à l’aéroport. Ensuite Reykjavik puis Ilulissat tout à côté du plus gros fjord glacier du Groenland.
Coline — T’as pas peur ?
Alice — De ?
Coline — Que tes angoisses reviennent.
Alice — Là -bas, je serai neuve. Je ne serai pas l’orpheline du 13. Je pourrai tout inventer. Personne ne me connaîtra.
« Je suis la jeunesse, je suis la joie ! Je suis le petit oiseau qui sort de son oeuf ! » Tel se définit Peter Pan alors même qu’il livre combat au terrible capitaine Crochet. Peter Pan, c’est l’éternelle jeunesse qui, résolument, a choisi de se détourner du monde des adultes. À Neverland, le Pays hors du temps, sa vie est un perpétuel tourbillon d’aventures où se croisent les sirènes et les fées, où de courageux Indiens affrontent de sanguinaires pirates. Peter est l’âme de ce royaume où s’amalgament les trésors de l’imaginaire enfantin. Et lorsqu’il débarque dans la vie de Wendy et de ses frères, c’est pour les emmener dans un fabuleux voyage dont chacun gardera, pour toujours, la trace nostalgique au fond de son coeur.
Une belle villa en bord de mer, pleine de recoins et de mystère. Quatre sœurs qui sont cinq, orphelines de fraîche date, cousines des quatre filles du Docteur March et des cinq sœurs Bennet d'Orgueil et Préjugés. Emplie de personnages hilarants, de péripéties en tous genres et de dialogues piquants, cette intégrale nous fait (re)découvrir avec bonheur la vie de ces cinq sœurs, leurs amis, leurs amours, leurs humeurs, leur humour... Un pur régal pour le cœur et l'esprit !
Enid doit faire dix-sept pas de l'abribus jusqu'à l'impasse de l'Atlantique qui mène à sa maison, la Vill'Hervé. Un de moins que l'été dernier.
La preuve que ses jambes allongent, donc qu'elle a grandi. N'empêche qu'elle est toujours la plus petite des cinq sœurs Verdelaine.
Personne ne la croit quand elle dit qu'elle a entendu un fantôme hurler dans le parc et faire de la musique. Ni Charlie, trop occupée à réparer Madame Chaudière pour l'hiver et à arrêter de fumer pour faire des économies. Ni Bettina et ses copines Denise et Béhotéguy, dites DBB (la Division Bête et Bouchée), concentrées sur leur nombril. Ni Geneviève, mobilisée par son propre secret très difficile à préserver. Ni Hortense, plongée dans la rédaction de son journal intime. Ni Tante Lucrèce qui n'écoute qu'Engelbert Humperdinck, son crooner préféré. Ses parents la croiraient peut-être, mais ils sont morts depuis dix-neuf mois et vingt-deux jours. Swift, sa chauve-souris, l'écouterait sûrement mais elle a disparu dans la tempête, la nuit où le vieux sycomore du parc s'est mis à faire le poirier au fond du puits. Il faut qu'Enid se résigne : « Convaincre les grands, c'est comme vouloir qu'un chewing-gum mâchouillé une heure conserve son goût du début. »
Il a été adapté en bande dessinée par Cati Baur chez Rue de Sèvres.
Hortense, sur SA falaise, tient SON journal intime. Elle y raconte combien c'est dur d'être 1 sur 5, une parmi la multitude, surtout quand cette multitude est composée de :
- Charlie qui veut tout réparer à la Vill'Hervé et regarder à la dépense au lieu d'épouser Basile le docteur, de vivre à ses crochets et de fêter Noël au foie gras.
- Geneviève qui ment alors qu'elle ne ment jamais.
- Bettina qui est odieuse avec les êtres les plus sensibles de l'univers, à savoir : elle, Hortense, et Merlin Gillespie, le livreur magicien de Nanouk Surgelés, très, très laid à l'extérieur, mais si, si beau à l'intérieur.
- Et Enid qui a des conversations à bâtons rompus avec son ami Gnome de la Chasse d'eau.
Hortense se demande ce qu'elle va devenir. Architecte de monuments éternels ? Zuleika Lester, du feuilleton Cooper Lane ? Chirurgienne de maladies incurables ? Et si c'était comédienne ? Une idée folle, complètement Saint-Pierre-et-Miquelon, comme dirait Muguette, la locataire malade de la maison voisine. Hortense sait que, pour devenir comédienne, il faut une présence, une voix, de la mémoire, mais surtout de l'entraînement. Alors elle referme SON journal, elle quitte SA falaise, et elle fonce.
Il a été adapté en bande dessinée par Cati Baur chez Rue de Sèvres.
Le printemps, saison du renouveau, des amours et des primeurs, éclate dans toute sa splendeur à tous les étages de la Vill'Hervé. Renouveau ? Oui. Harry et Désirée, les petits cousins, viennent passer des vacances au grand air. Charlie, à sec, s'est résignée à louer la chambre des parents. Le locataire s'appelle Tancrède, il est jeune, célibataire, drôle, fabricant d'odeurs bizarres. Et beau. Primeurs ? Trop. On retrouve des poireaux nouveaux partout, dans la soupe, coincés dans un cadre de tableau et même dans le pot d'échappement de la voiture de Tancrède. Toujours lui. Amours ? Hélas. Tancrède sème le trouble et récolte la tempête dans le coeur de Charlie. Bettina se languit du très très moche et si splendide Merlin. Hortense découvre que les règles peuvent être autre chose que « l'ovule non fécondé et les structures endométriales se font la malle, Chantal ». Enid fait des confidences. Geneviève se tait. Et Mycroft, le rat, qui tombe amoureux à son tour...
Quatre sœurs - tome 3 : Bettina a été adapté en BD chez Rue de Sèvres.
L'été a vidé la Vill'Hervé. Hortense et Enid sont à Paris, pour voir leurs cousins, Désirée et Harry. Bettina est partie camper avec les DBB. Charlie se demande toujours comment faire pour nourrir, loger et blanchir tout son monde. Geneviève passe ses journées à la plage à vendre des chichis et des churros en regardant passer les bateaux, les pédalos, les glaces à l'eau et surtout le ténébreux Vigo. Il la promène en barque, la mène en bateau, lui donne rendez-vous et disparaît. Geneviève est toute tourneboulée. Et la Vill'Hervé, quoique vide, est sens dessus dessous, vu qu'avant, c'est elle qui rangeait tout. D'ailleurs, vide, la maison ne l'est plus tellement. Hortense et Enid ont ramené leur tante Jupitère. Les DBB ont ramené leur voisin de camping pour le remercier de leur avoir sauvé la vie. Geneviève est revenue de la plage et de quelques illusions. Alors, cette maison soudain pleine d'hôtes, forcément, ça donne des idées à Charlie...
Quatre sœurs, tome 4 - Geneviève a été adapté en BD chez Rue de Sèvres.
En Louisiane, tout le monde croit aux esprits. Lanesha, elle, a le don de les voir.
« Tu es comme moi, ma chérie, tu as un don de double vue », lui a expliqué Mama Ya-Ya, la sage-femme qui l’a recueillie à sa naissance.
Mama Ya-Ya savait qu’un ouragan approchait, bien avant que la radio et la télévision n’en parlent. Les dégâts seront incommensurables, répète le présentateur.
Tous les habitants de La Nouvelle-Orléans doivent quitter la ville. Mama Ya-Ya est très âgée, et ne possède pas de voiture, alors Lanesha a fait des provisions d’eau et de nourriture, et a cloué des planches sur les fenêtres. Elle ne sait pas ce qui l’attend, mais elle se prépare de toutes ses forces à survivre. Avec TaShon, le fils des voisins, avec le chien Spot, qu’ils viennent d’adopter ensemble. Avec le fantôme silencieux de sa mère, qui est venu pour l’aider. Avec l’amour de Mama Ya-Ya, qui est incommensurable.
Chloé a une hanche qui se bloque à cause d'un petit bout d'os mort. Antoine a un doigt retourné, plié en deux pendant un cours de tennis. Les voilà qui partagent la même chambre d'hôpital, un soir d'hiver, avant leurs opérations respectives. Leurs regards se croisent, s'attrapent, se reconnaissent. Très vite, ils se découvrent un autre point commun. Ils sont tous deux orphelins de père, et un peu morts depuis, à l'intérieur. Il neige sur le fleuve. La nuit est éclairée par des cracheurs de feu. Antoine a envie d'entraîner Chloé. Chloé a envie de se laisser entraîner par Antoine. Ce qu'ils vont partager, cette nuit-là , c'est bien plus qu'une chambre d'hôpital, bien plus que des souvenirs de blessures, bien plus que la peur du lendemain.
« De grandes espérances est tout à la fois une histoire d’amour et un thriller, une comédie sociale et un roman populaire. On y trouve tous les ingrédients qu’on associe au nom de Dickens : un petit orphelin martyrisé, une mystérieuse fortune ou un homme de loi tortueux, mais aussi, plus insolite, un narrateur, Philip Pirrip, dit Pip, antihéros à l’humour acidulé, et qui peine à grandir tout au long de cette éducation sentimentale à l’anglaise.
Mon travail d’adaptatrice a été celui que je faisais quand je lisais Dickens à voix haute à mes enfants, et que Dickens pratiquait lui-même sur ses oeuvres quand il devait les lire en public. J’ai ôté au récit ses longueurs et ses redondances, j’ai donné aux personnages et aux phrases même cette netteté qui fait que les choses vous sautent aux yeux, que ce soit la terrifiante rencontre du petit Pip avec le forçat évadé au milieu des tombes du marais ou l’apparition spectrale de Miss Havisham, la fiancée trahie qui n’a plus jamais quitté sa robe de mariée. J’ai souhaité que De grandes espérances soit illustré comme l’étaient tous les romans de Dickens à leur parution. Les aquarelles de Philippe Dumas seront pour le lecteur autant de fenêtres ouvertes sur ce monde contrasté qui envoûta mon imagination quand j’avais seize ans, la Merry England des tavernes, des braves gens et des cottages fleuris, et l’Angleterre crépusculaire des écluses noyées sous la pluie et des bas-fonds de Londres à l’ombre du gibet d’Old Bailey.»
Marie-Aude Murail
Jane Eyre, une jeune orpheline d’une dizaine d’années, est recueillie par une tante acariâtre qui la transforme vite en Cendrillon. Traitée comme une domestique, en butte aux brimades et aux humiliations, Jane se rebelle et est envoyée dans une pension où elle finira par devenir professeur, avant d’entrer comme préceptrice au manoir de Thornfield, sous les ordres de l’inquiétant et fascinant M. Rochester. Mais le manoir et son maître recèlent un terrible secret… Coups de théâtre, rebondissements inattendus, hurlements de rire terrifiants dans un manoir hanté par une présence menaçante et cachée, incendies criminels, histoire d’amour maudit, fuites éperdues dans la lande ont assuré à Jane Eyre un succès immédiat et durable.
La vie les avait séparées. La vie normale, qui fait qu'une fille de vingt ans quitte la maison pour trouver un travail, aimer un amoureux, sortir avec ses amis, alors que sa sœur de quinze étudie encore au collège.
La mort de leurs parents, il y a neuf mois, sur une route de campagne, les a rapprochées. Le juge des tutelles a confié la garde de Mado à Patty. Depuis elles forment une paire improbable, deux filles aussi différentes qu'une tortue et un babouin. Une grande fêtarde, exubérante et généreuse et une petite réservée, anxieuse et sérieuse, qui s'adorent.
Mais ce qui va vraiment faire d'elles des sœurs, de sang, de sang d'encre, de lait, de rires et de larmes, c'est la vie. Une toute petite vie. La vie du bébé que Patty attend en cachette. Si le juge des tutelles apprend la nouvelle, c'est terminé : la DDASS s'en mêle, Mado part dans un foyer. Et ça, il n'en est pas question. Alors, puisque l'enfant doit naître mi-septembre, Patty et Mado décident de ne rien changer au programme de l'été : le mois d'août en Ardèche, dans la maison coupée du monde laissée par leurs parents. Le problème, c'est que Patty s'est trompée sur le terme de sa grossesse. À moins qu'elle n'ait un peu menti...
Dans la nuit tropicale, un jeune garçon s’enfuit. Il s’appelle Edmond, mais n’a pas de nom de famille. C’est un garçon étrange, passionné, d’une intelligence hors du commun. Il n’a jamais appris à lire, pourtant il connaît le grec ancien. Il n’est jamais allé à l’école, mais ses connaissances en botanique égalent celles des meilleurs savants. Edmond est noir, il est né esclave. Il est orphelin, mais n’a pas connu le même sort que ses parents. À sa naissance, un homme blanc l’a pris sous sa protection, l’a aimé, l’a presque adopté. Et cet homme, ce soir, vient de le trahir. Dans sa fuite, Edmond emporte deux secrets. Le premier est un secret terrible, qu’il ne peut révéler à personne. Le second est au contraire un secret miraculeux, une découverte extraordinaire qu’il a faite lui-même, et qui peut changer le destin de son île. Mais qui croira la parole d’un enfant noir, en 1841 ?
Ce livre raconte une histoire vraie. Elle se passe sur l’île de la Réunion, alors appelée île Bourbon, à l’époque où, malgré la Déclaration des droits de l’homme, les mains coupées des esclaves ornaient encore les couloirs des maisons des maîtres, à l’époque où tout un peuple vivait et mourait dans les champs de canne à sucre.















