Thème « orphelin, orpheline »
Il y a de cela fort longtemps, au coeur de la vieille ville de La Rochelle, il y avait un orphelinat. Là vivait Gervaise, une jeune fille de onze ans qui s’ennuyait affreusement terriblement. Or, cher lecteur, d’ici quelques pages, Gervaise va faire une rencontre des plus exceptionnelles. Bientôt, elle filera de toit en toit dans la nuit, cheveux aux vents, affrontant les pires dangers aux côtés des fiers brigands de la Compagnie des Griffes, lançant dans la nuit leur célèbre cri de ralliement : « Chassons, chats, avec chance et panache ! »
Valia, la petite orpheline, est mousse à bord de L’intrépide, le célèbre navire du corsaire Basile le Brave. Son quotidien n’est pas de tout repos entre faits d’armes et aventures à travers les mers. Valia veut être forte et courageuse à l’image du capitaine. Une mésaventure va lui faire découvrir une autre facette de Basile : un secret à chérir précieusement.
Il était une fois trois vilains brigands... dont la vie changea totalement le jour où ils rencontrèrent Tiffany, la petite orpheline. De trois méchants elle fit... des bienfaiteurs de l'humanité.
L'ogre avait eu vent de l'existence de trois jeunes enfants qui vivaient seuls dans une petite maison près du delta du fleuve. Cherchant à s'y introduire, l'ogre fit le tour de la maison. Il descendit tout entier dans la cheminée puis se retrouva complètement bloqué. L'ogre était pris au piège...
C’est l’époque des châteaux forts et des chevaliers aux armures bizarres.
Roussette n’a pas la vie facile. À cause de ses cheveux roux, les gens la prennent pour une sorcière. Et ce jour-là, les enfants du village la poursuivent pour lui faire des misères. Elle tombe dans une vaste grotte. De drôles de créatures l’encerclent. « Ouste, les zaffreux ! » dit Roussette. Mais les zaffreux veulent jouer…
La petite fille aux allumettes revisitée par Tomi Ungerer : un chef d'œuvre.
C’est peu avant Noël, dans un parc blanc comme sucre. Et vaste ! Et attaqué par un vent qui vous gèle d’un seul souffle. Assis serrés sur un banc en bois, les pauvres petits de la bande à Grimme attendent leur chef en frissonnant, tenaillés par la faim. Ils ont tous des poches ouvertes aux courants d’air, dans lesquelles leurs mains bleuies et rougies par le froid peinent à dégivrer. La bande n’a en tête que le prochain repas et le moyen de se l’offrir, le plus souvent à la dérobée. Enfin Grimme apparaît, plié en deux par sa course. De ses poches en lambeaux il sort une clé, un morceau de ficelle, un mouchoir… une bien maigre récolte. Mais de sa veste élimée il tire aussi un soldat de plomb d’environ dix centimètres de haut avec le fusil à l’épaule et un bouquet de plumes au képi. Ce que la petite bande ne sait pas encore, c’est que ce fantassin va bouleverser leur vie.
Depuis que Violette a perdu ses parents, elle vit avec son oncle Régis. Ils s’entendent bien maintenant, ils forment une petite famille. Et puis habiter à Versailles, dans les jardins du château, c’est fabuleux. Pour Noël, ils vont retrouver les grands-parents, au bord de la mer. Mais avec Régis, ils ne se parlent plus depuis des années et c’est la première fois que Violette y va sans ses parents. La fête pourrait mal tourner...
« Violette, fini les allers-retours à Paris », m’a dit mon oncle Régis. Alors j’ai compris que j’allais faire mon CM2 à Versailles. De toute façon, on ne se parle plus avec Malcolm. C’était mon seul ami, mais il voulait qu’on soit des amoureux. Alors cette école ou une autre, quelle différence, à part que je ne verrai plus les silhouettes de papa et maman devant les grilles comme de gentils fantômes. Mais dès le premier jour, je comprends que l’année va être compliquée.
Malcolm est sûr de lui : « Régis est amoureux, il doit déclarer sa flamme à Olga. » Mais je ne suis pas du tout d'accord. D'abord, mon oncle est amoureux de Versailles, des jardins dont il s'occupe, de la nature, mais… d'une femme ? Et puis si c'est vrai, ça voudrait dire qu'on n'habiterait plus tous les deux. En plus, ma souris a disparu, j'ai déjà assez d'ennuis comme ça.
Peut-on vraiment être arrêté par la police pour avoir mangé des bonbons ? Le fait d'avoir été congelé pendant trente ans change-t-il votre caractère ? Pour quelle raison une petite voiture en bois a-t-elle plus de valeur que la plus chère des voitures télécommandées ? Pourquoi empêche-t-on le commandant Melanoff de réciter ses poèmes ? Et pourquoi, dans la bibliothèque de son manoir, les livres qui parlent de facteurs ou d'alpinisme sont-ils marqués par ces trois lettres PEA ? Par quel mystère Tim Willoughby s'est-il retrouvé plus âgé que ses parents ? Et pourra-t-il leur pardonner d'avoir été les plus mauvais parents du monde ? Et surtout, par quel miracle ce deuxième volet de l'incroyable saga des Willoughby connaîtra-t-il, après tant de péripéties tragiques, une fin heureuse ?
Imaginez que le livre que vous tenez entre les mains soit l’un de ces vieux romans avec une reliure en cuir marron tout usé. Il raconterait le genre d’histoires qu’on lisait autrefois, pleines de larmes et de bons sentiments. On y croiserait des orphelins forcément valeureux, un bébé abandonné sur les marches d’un perron, un millionnaire vivant dans un taudis ou encore une nourrice au cœur sec…
Vous allez rencontrer tous ces personnages dans ce roman. Mais vous découvrirez vite que les enfants Willoughby ne sont pas vraiment orphelins, même s’ils rêvent de se débarrasser de leurs parents. Vous apprendrez que le millionnaire solitaire est aussi un confiseur au grand cœur et la nounou une spécialiste des cookies et de la sculpture antique, ce qui les rend bien plus sympathiques. Il vous reste maintenant à deviner si, comme toutes les histoires d’autrefois, celle-ci se terminera bien…
Lois Lowry a toujours apprécié son statut d’enfant « du milieu » qui lui a permis de vivre sa vie dans son coin, de grandir tranquille, au milieu des livres. Elle a voulu rendre hommage à ses livres de jeunesse, compagnons d’autrefois, en écrivant Les Willoughby, à la manière de ses histoires à l’ancienne qui, avoue-t-elle, n’intéressent plus les enfants d’aujourd’hui. À moins d’être revisitées par Lois Lowry…
Dans une forêt étrange, habitait une horrible sorcière. Yap, c’était son nom, partageait sa vie avec un chat de gouttière appelé Bûche de Bois. Tous deux vivaient heureux dans leur maison sur pilotis.
Seul un nuage gris venait régulièrement gâcher ce fragile bonheur. Et ce nuage gris avait un nom : enfant…
Imaginez une ville grise, avec ses cheminées d’usines et ses nuages de charbon. Imaginez une gare gigantesque. Imaginez que dans cette gare une seule personne possède tous les trains, sauf un. Imaginez que, parmi tous les gens dans cette gare, il y a une petite orpheline qui survit en faisant le ménage sur les quais et s’accroche à son rêve de devenir mécanicienne. Elle s’appelle Finally. Elle a dix ans. Et aujourd’hui, elle trouve dans sa poche un étrange billet qui lui permet d’accéder au mystérieux quai 1001 et de monter à bord du rutilant Maydala Express. Où va-t-il ? Personne ne le sait vraiment. Mais c’est une occasion unique pour Finally de fuir la Ville Grise… et le début d’un voyage incroyable, semé de surprises et de dangers, jusqu’à la Gare la Plus Lointaine du Monde.
Enid doit faire dix-sept pas de l'abribus jusqu'à l'impasse de l'Atlantique qui mène à sa maison, la Vill'Hervé. Un de moins que l'été dernier.
La preuve que ses jambes allongent, donc qu'elle a grandi. N'empêche qu'elle est toujours la plus petite des cinq sœurs Verdelaine.
Personne ne la croit quand elle dit qu'elle a entendu un fantôme hurler dans le parc et faire de la musique. Ni Charlie, trop occupée à réparer Madame Chaudière pour l'hiver et à arrêter de fumer pour faire des économies. Ni Bettina et ses copines Denise et Béhotéguy, dites DBB (la Division Bête et Bouchée), concentrées sur leur nombril. Ni Geneviève, mobilisée par son propre secret très difficile à préserver. Ni Hortense, plongée dans la rédaction de son journal intime. Ni Tante Lucrèce qui n'écoute qu'Engelbert Humperdinck, son crooner préféré. Ses parents la croiraient peut-être, mais ils sont morts depuis dix-neuf mois et vingt-deux jours. Swift, sa chauve-souris, l'écouterait sûrement mais elle a disparu dans la tempête, la nuit où le vieux sycomore du parc s'est mis à faire le poirier au fond du puits. Il faut qu'Enid se résigne : « Convaincre les grands, c'est comme vouloir qu'un chewing-gum mâchouillé une heure conserve son goût du début. »
Il a été adapté en bande dessinée par Cati Baur chez Rue de Sèvres.
Hortense, sur SA falaise, tient SON journal intime. Elle y raconte combien c'est dur d'être 1 sur 5, une parmi la multitude, surtout quand cette multitude est composée de :
- Charlie qui veut tout réparer à la Vill'Hervé et regarder à la dépense au lieu d'épouser Basile le docteur, de vivre à ses crochets et de fêter Noël au foie gras.
- Geneviève qui ment alors qu'elle ne ment jamais.
- Bettina qui est odieuse avec les êtres les plus sensibles de l'univers, à savoir : elle, Hortense, et Merlin Gillespie, le livreur magicien de Nanouk Surgelés, très, très laid à l'extérieur, mais si, si beau à l'intérieur.
- Et Enid qui a des conversations à bâtons rompus avec son ami Gnome de la Chasse d'eau.
Hortense se demande ce qu'elle va devenir. Architecte de monuments éternels ? Zuleika Lester, du feuilleton Cooper Lane ? Chirurgienne de maladies incurables ? Et si c'était comédienne ? Une idée folle, complètement Saint-Pierre-et-Miquelon, comme dirait Muguette, la locataire malade de la maison voisine. Hortense sait que, pour devenir comédienne, il faut une présence, une voix, de la mémoire, mais surtout de l'entraînement. Alors elle referme SON journal, elle quitte SA falaise, et elle fonce.
Il a été adapté en bande dessinée par Cati Baur chez Rue de Sèvres.















