Thème « nourriture »
Maman me dit tout le temps : « Bouboule, tu vas être malade à manger autant de gâteaux. Tu vas faire des cauchemars ! » C'est vrai que nous mangeons beaucoup de gâteaux, mon chien Baballe et moi. Mais il n'est pas né le gâteau qui nous rendra malades !
Dans un épisode précédent, Cornebidouille et son double Cornebidouille avaient échoué dans la poubelle, comme de vieux déchets vaincus. Décidées à se venger, elles se réunissent, forment un grain de poussière et hop ! grimpent sur la tête du petit Pierre… puis dans son gosier. Le malheureux enfant ensorcelé se met à parler très bizarrement. Il traite le docteur venu le soigner de « Prout de chamois »… Oh là là, au secours, danger ! Heureusement, petit Pierre a plus d’un tour dans son sac. Ce n’est pas encore cette fois que Cornebidouille gagnera !
Sur terre, il y a plus de huit milliards de personnes... et pas deux qui soient semblables !
Dans cet album avant-gardiste devenu classique, Peter Spier nous emmène dans un grand voyage autour du monde, à la découverte des particularités culturelles de chaque pays (traditions, vêtements, gastronomie…), et rend ainsi hommage à tout ce qui fait la richesse de notre humanité.
ll a suffi qu’une crêpe volante atterrisse sur ma tête pour que Grand-Père, inspiré, invente son plus beau conte…
« Dans la ville de Ratatouille, il n’y avait jamais de courses à faire. La nourriture tombait du ciel, trois fois par jour, à l’heure des repas. Il pleuvait de la soupe et du chocolat chaud, il neigeait de la purée, il tombait des hamburgers et des saucisses. C’était une vie délicieuse, pleine de bonnes surprises goûteuses et variées. Jusqu’au jour où le temps se détraqua... »
Plus que tout au monde, la sorcière Tambouille adore cuisiner. Soufflé de crapaud, langue de loup aux choux, rat en gelée... Elle prépare des mets rares, des mets raffinés. Mais elle est persuadée qu'aucun de ses invités, fantômes, squelettes, gnomes, vampires et farfadets, non, personne n'apprécie ce qu'elle fait. Il suffit de prendre quelques décisions radicales, Tambouille ! Tu verras, les gens peuvent changer...
Souvenons-nous : dans l’album Cornebidouille, Pierre avait flanqué l’affreuse sorcière dans les cabinets. Mais voilà, une Cornebidouille, ça ne disparaît pas comme ça. Elle revient et elle n’est pas contente !
Elle fait un bruit d’enfer sous la cuvette, laisse des traces et des flaques mouillées partout dans la maison… Envoyé au lit pour avoir renâclé devant sa soupe de légumes, Pierre ruse et trouve un moyen imparable pour éliminer non seulement la sorcière, mais l’horrible brouet de sa propre mère !
C’est au salon du livre de Limoges que Pierre Bertrand a fait rêver Magali Bonniol en lui racontant l’histoire de Cornebidouille, au point de lui inspirer des images sur les phrases qu’il tressait. Une amitié et une collaboration sont nées. Après le premier album, un enfant, dans une classe, avait imaginé qu’enfermée dans les toilettes, la sorcière construisait sa maison dessous. Il n’en fallait pas plus pour que naisse la suite de ses aventures, qui permet aux auteurs d’évoquer l’horreur d’être forcé à ingurgiter une nourriture immonde.
Que faire pour qu'un ogre cesse de dévorer les enfants ? Lui préparer des repas délicieux chaque jour, bien sûr ! C'est ce que fit la petite Zeralda du haut de ses six ans...
Pourchassé par un tigre à dents de sabre, Cromignon se réfugie au fond d’une tanière. Surprise : un bébé loup y est encore, abandonné, affamé ! Les deux vont devoir s’apprivoiser, aussi terrorisé l’un que l’autre. Dans ce troisième volume de sa série préhistorique, Michel Gay nous révèle comment un loup deviendra le premier chien et pourquoi ses pouvoirs deviendront si indispensables aux humains.
Il était une fois un crocodile vorace. À peine sorti de sa coquille, il avait dévoré un poussin. Mais ses parents ne furent pas impressionnés. « À ton âge, nous étions bien plus forts que toi », lui dirent-ils. Vexé, le petit crocodile s'attaqua à des animaux plus gros. Il mangea une tortue, puis un dindon. « Avec un effort, tu pourrais mieux faire », dit sa mère. Furieux, le petit crocodile se demanda comment il pourrait faire mieux. Il ne s'interrogea pas longtemps : il mangea ses parents. Il devint roi de son village, mais cela ne le rendit pas heureux. Il boudait tout le temps, et ne désirait qu'une seule chose : manger l'animal le plus gros, pour être sûr d'être enfin le plus fort.
Un matin, on lui apporta un éléphant. C'était une fille qui s'appelait Lila et qui n'avait que trois ans. Elle proposa elle-même au roi de bien la nourrir, jour après jour, jusqu'à ce qu'elle atteigne une taille satisfaisante. Ensuite, il la mangerait. Lila se mit à grossir, mais au fur et à mesure qu'elle grossissait, le roi, lui, maigrissait. Bizarrement, la perspective de manger Lila ne semblait pas le satisfaire...
C'est l'hiver dans la forêt. Le sol est gelé, et tout le monde a très faim. Au pied d'un arbre, un loup qui n'a rien mangé depuis trois jours regarde fixement un écureuil. Prudent et poli, l'écureuil lui propose quelques noisettes. Mais le loup n'aime pas les noisettes, il dit qu'elles se coincent entre les dents. Par contre, il trouve qu'elles donnent bon goût aux écureuils. Heureusement que les loups ne grimpent pas aux arbres !
Et les renards non plus, d'ailleurs. En voici un qui s'approche. Lui aussi adore le petit goût de noisette des écureuils. « Et moi, le petit goût d'écureuil des renards », dit le loup. Tiens, on dirait que le renard n'a plus si faim que ça.
Mais un autre visiteur s'approche. Le loup met tout de suite les choses au clair : « Salut, je suis un loup féroce, et là-haut, c'est mon écureuil. Et toi, t'es qui ? » « Un lynx », répond le visiteur. Ça, c'est un problème. Car les lynx, eux, grimpent aux arbres.
Un premier livre aux dialogues irrésistibles.
Alex, le cochon gourmand, se penche pour cueillir des framboises lorsqu'il voit soudain une grande ombre derrière lui... Un monstre énorme l'attrape et s'apprête à le dévorer. « Monstre, ne me mange pas ! » crie Alex en tremblant. Le monstre ne l'écoute pas. Il regarde les fruits. « Des framboises ! dit-il. Je vais les déguster. Toi, le cochon, je te mangerai tout à l'heure. » Et le monstre met Alex dans sa poche.
« Tu as appris tes leçons ? Tu as fait tes devoirs ? Qu’est-ce que tu lis ? Tu as pensé à écrire à Mamie ? »
C’est marrant comme la vie de famille est pareille, et comme les pères débitent les mêmes phrases, qu’ils soient humains ou crocodiles, de part et d’autre d’un palier d’immeuble !
Dans cette histoire complètement loufoque mais à la symétrie parfaite, on apprend tout de même à distinguer les petites filles et les bébés crocodiles : la viande de l’un sent la vase, celle de l’autre est beaucoup trop sucrée…
L'ogre avait eu vent de l'existence de trois jeunes enfants qui vivaient seuls dans une petite maison près du delta du fleuve. Cherchant à s'y introduire, l'ogre fit le tour de la maison. Il descendit tout entier dans la cheminée puis se retrouva complètement bloqué. L'ogre était pris au piège...
« Ah ! non, c'est pas vrai ! » proteste Loustique. « Encore des carottes ! »
« Ça suffit ! Épluche ! » dit le loup qui, une fois de plus, est rentré bredouille de la chasse.
Il n'a pas de chance le loup. Il a un ogre pour voisin. Et quel ogre! Un qui attrape tout, les animaux, les enfants, les gentils, comme les méchants. Un vorace qui ne laisse rien, pas même les os. Chez les loups, c'est la famine...
Un petit pois n’est jamais seul. On le trouve en cosse, en bande, en boîte.
Parfois, pourtant, il y a un rebelle parmi les petits pois. Un original qui rêve de s’envoler par la fenêtre.
Mais comment faire ?
Un petit pois, ça ne vole pas. Ça tombe par terre et ça se dessèche.
Heureusement, dans les cuisines, les petits pois aventureux ont des alliés.
Une cuillère nommée Catapulte, par exemple…
Quand on est un vieux loup et que c'est l'hiver, que faire ? Le loup de notre histoire va de maison en maison avec dans son sac un caillou pour faire... de la soupe au caillou. Mais chacun a une recette différente : le cochon ajouterait bien des courgettes, le cheval et le canard suggèrent des poireaux. Et ainsi de suite... jusqu'à faire une vraie soupe ! Mais notre loup n'avait-il pas une autre idée derrière la tête ?