Thème « monstre »
Petit Vampire vient à la maison. Je devrais être content, mais à quoi on va pouvoir jouer ? Je suis un enfant gâté, parce que mes parents sont morts et que mon grand-père m’achète tous les jouets que je veux, mais chez mon ami, il y a plein de vrais monstres, c’est autre chose. Pire encore, Pépé nous emmène dans un magasin de « jeux de réflexion ». Mais quand on découvre l’univers des jeux de rôle, tout change : devenir un autre, inventer des histoires, explorer des donjons, combattre des dragons... Je vais créer un club, avec des gens de ma classe. Sauf que moi, dès qu’il y a des filles, j’ai l’impression de jouer ma vie.
Mémé et pépé ont tout organisé, ma valise est prête. Il est cinq heures trente du matin quand le camping-car du Capitaine des Morts arrive chez moi. Ils bondissent tous hors du véhicule : Petit Vampire, tartiné de crème solaire avec son bob jaune sur la tête et son ciré, le chien Fantomate qui pète chaque fois qu’il fait un pas, Marguerite, Claude et Ophtalmo, les trois monstres. Direction un château en Bretagne. La route est longue avec un tel équipage ! Et dire qu’il faut rendre une rédaction à ce sujet à la rentrée ! Je vais devoir me tenir debout devant toute la classe et raconter mes vacances… Mais je ne révélerai rien de ce que nous avons vécu. Je leur raconterai un séjour sans meurtres, sans fantômes et sans rien de magique.
La journée s’annonce belle au coeur de la forêt australienne.
Comme d’habitude, Toto l’ornithorynque et ses copains attendent que la jolie Fafa, une séduisante écureuil volant, ait terminé sa toilette pour partir faire ensemble leurs provisions lorsque… un terrible cri de douleur les fige sur place. Ils battent les buissons et finissent par découvrir un gentil « bandicoot » qui vient de se casser la patte.
Or tous le savent, un animal blessé ne survit pas longtemps en pleine forêt.
Une seule solution : prévenir d’urgence le seul médecin de la forêt, un gros lézard plutôt bizarre. Toto et ses copains n’en mènent pas large lorsqu’ils arrivent dans la grotte du médecin. Mais quand celui-ci leur annonce qu’il lui faut absolument deux cheveux de « bunyip » pour préparer un remède, l’expédition devient terrifiante.
La réputation du bunyip n’est plus à faire : cet horrible monstre dévore tout ce qui passe à sa portée !


