Thème « méchanceté, cruauté »
En 1879, dans un hôtel parisien, les filles de Mark Twain montrent un dessin extrait d’un magazine à leur célèbre papa et le supplient d’inventer une histoire. C’est ainsi qu’est né Johnny, jeune garçon démuni entraîné malgré lui dans une quête pour retrouver un prince disparu. Les notes de cette histoire inachevée sont confiées à Philip Stead. Il la termine et, ce faisant, redonne vie à Mark Twain en imaginant des échanges (parfois hilarants) avec le célèbre auteur. Quant aux magnifiques illustrations d’Erin Stead, elles accompagnent cette belle fable sociale avec subtilité et élégance.
Au fil du temps, La Barbe bleue n’a cessé d’inspirer dramaturges, illustrateurs, écrivains, musiciens, avec un succès jamais démenti. À son tour, Elsa Oriol a succombé à la troublante fascination de ce conte, mais gare ! car la magie de son talent ne se contente pas de nous séduire ; elle exerce sur le lecteur un véritable envoûtement…
La fille de l’empereur possédait trois cent quatre-vingt-dix paires de chaussures, huit cent douze chapeaux, cinquante ceintures en queue de serpent. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était les oiseaux. Son jardin comptait cent et une volières habitées par les oiseaux les plus rares. Mais hélas ! Combien de têtes avaient-elles coûté, de combien de serviteurs ! Jusqu’à la nuit où Valentina rêva de l’oiseau qui parle. Personne ne le trouva. Puis, après onze longs mois, un jeune serviteur rapporta dans un écrin un tout petit oeuf dans un nid…
Il était une fois un ogre qui avait une horrible réputation. Dès que le bruit courait qu’il se trouvait dans les environs, les gens se bandaient les yeux, se bouchaient les oreilles et se recroquevillaient sous les tables. Un après-midi, alors qu’il partait en quête de son dîner, il aperçut devant une petite maison, une jeune fille qui s’activait dans le jardin. « Comment pouvez-vous rester aussi calme ? s’exclama-t-il. N’avez-vous pas entendu parler de moi ? Où diable vivez-vous ? » Il réalisa qu’elle ne le craignait pas.
Il y a bien longtemps, dans un pays très loin d'ici, vivait une sorcière tellement petite qu'elle habitait sous un grain de sable. Personne ne l'avait encore jamais vue, pas même les autres sorcières. Pikkuhenki savait qu'elle était une sorcière mais elle se demandait si elle était capable de voler et si elle possédait des pouvoirs particuliers. Il fallait absolument qu'elle le sache !




