Thème « mariage »
Un jour, au milieu d'un pré, Monsieur Monsieur croise la Mort. Sans faire attention, il lui serre la main et le voilà instantanément gelé de la tête aux pieds. Heureusement, Mademoiselle Moiselle, qui passait par là, va vite le réchauffer.
Que faire quand on a des chaussures neuves et qu'elles sont un peu fofolles ?
Un jour, en se promenant, Monsieur Monsieur croise des montres molles. Aussitôt, il devient tout mou et il a bien du mal à retrouver sa forme. Il pense à un cube... et il prend la forme d'un cube. Il pense à une pyramide... et il prend la forme d'une pyramide. Il essaie de penser à lui-même... et se met à penser à un champignon, ou à un éléphant. C'est finalement en pensant à Mademoiselle Moiselle qu'il redeviendra lui-même.
Un jour, Mademoiselle Moiselle invite Monsieur Monsieur à prendre un thé d'été. C'est une invitation spéciale, qu'elle lui enverra par voilier. Car elle a une question à lui poser. Elle voudrait bien savoir comment était Monsieur Monsieur quand il était petit...
Les jours de la semaine de Monsieur Monsieur sont vraiment très curieux.
La reine Irène ressemble à une sorcière. Elle est toujours en colère et elle a un coeur de pierre. Toutefois, elle adore son fils, le Prince Arthur, et veut trouver pour lui l'épouse parfaite. De l'autre côté du monde, la Princesse Leïla sanglote sous son voile doré. Son père lui a choisit un époux et elle ne veut pas épouser cet homme qu'elle n'a jamais vu...
Atchoum ! La princesse Philomène se sent mal en point. Elle a les yeux qui coulent, le nez qui fuit, la gorge qui gratte, la tête qui tourne et les jambes qui lâchent. La voilà affligée d’un rhume carabiné le jour du grand bal donné en son honneur.
C’est ce soir que Philomène va devoir se choisir un mari, un prince charmant à épouser pour le meilleur et pour le pire. Le pire, elle est déjà en train de le vivre ! Comment danser dans cet état alors qu’elle n’a qu’une seule envie, qu’on la laisse tranquille dans son coin afin qu’elle puisse… Atchoum !… éternuer en paix ?
Princesse Inès ne trouve aucun prétendant à son goût. Aucun ! Irrité par les caprices de sa fille, le roi décide d’organiser un grand concours : celui qui accomplira l’exploit le plus extraordinaire épousera Princesse Inès…
Prenez une princesse intelligente, mais physiquement assez biscornue, que sa mère la reine appelle Riquette. Prenez ensuite un prince, si bête mais si beau que ses parents l’on prénommé Beau. Accordez à chacun un don magique : à l’une, le don de rendre intelligent celui qu’elle chérira ; à l’autre, d’embellir l’élue de son coeur. Maintenant, il suffira que ces deux-là s’aiment pour que tout soit arrangé. Mais… est-ce si simple, de tomber amoureux ?
Tristan a trois ans et des chaussures rouges toutes neuves, parce qu'il va à un mariage. C'est amusant de manger des gâteaux, caché sous une grande table... mais tout à coup il se passe quelque chose d'étrange, de merveilleux. Une belle fée en robe rouge est apparue. Elle se penche et refait le lacet de Tristan. Qui est-elle ?
Dans la vie, il y a au moins un homme, une femme, une table, une chaise, un arbre et souvent deux enfants et parfois deux grands-parents, sauf s’il y en a un des deux qui est mort. Il y a aussi et toujours le temps qui passe et quatre saisons. C’est bien aussi quand il y a des cerceaux et une guitare, mais c’est pas sûr. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a des gestes et des mots, et c’est déjà toute une histoire.
L’homme se lève. Il prend sa chaise et va s’asseoir à l’écart.
LA FEMME : Arrête de penser à la guitare !
L’HOMME : C’est juste deux ou trois accords, comme ça.
LA FEMME : On n’est pas à l’Olympia, ici.
L’HOMME : Les hommes, y a toujours un moment où faut qu’ils envisagent la guitare.
LA FEMME : Tu ferais mieux de nous mettre un toit au-dessus de tout ça.
L’HOMME : Qu’est-ce que ça peut bien faire, que je pense à la guitare ?
LA FEMME : Parce qu’un jour, ce sera plus fort que toi, la guitare. Tu serais capable de tout, pour la guitare.
L’HOMME : Mais c’est pas contre toi, la guitare.
Silence.
Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé
Il était une fois un monsieur et une dame qui s'aimaient beaucoup. Un jour, la dame dit : « Je crois que j'ai quelque chose dans le ventre. » Le ventre de la dame grossit et s'arrondit jusqu'au jour où le bébé décida de naître. « Est-ce un garçon ou une fille ? » demandèrent le monsieur et la dame. après l'accouchement. Et l'infirmière répondit : « C'est un singe. Le plus mignon des petits singes. »
Sous la direction de Corboss, le tyrannique metteur en scène, Corbelle et Corbillo répètent Azalée, fleur des îles, une célèbre pièce de théâtre. Corbillo y joue le rôle du Pirate noir tandis que Corbelle endosse celui d’Azalée, l’héroïne de la pièce.
Tout irait pour le mieux s’il n’y avait cette scène d’amour entre Corbelle et Corbek, le grand rival de Corbillo sur scène comme dans la vie. Ils s’embrassent, s’adressent des déclarations enflammées…
Jaloux jusqu’au bout des plumes, Corbillo ne supporte pas de voir sa belle dans les bras d’un autre. Quant au metteur en scène, il compte bien sur cette rivalité pour faire de sa pièce un succès. Vient le jour de la première. Les spectateurs affluent, le rideau va s’ouvrir… et personne ne sait où est passé Corbillo !
Le « Pirate noir » ne surgira qu’au tout dernier moment, pour improviser avec Corbelle une imprévue mais bouleversante scène d’amour.
Que faire pour qu'un ogre cesse de dévorer les enfants ? Lui préparer des repas délicieux chaque jour, bien sûr ! C'est ce que fit la petite Zeralda du haut de ses six ans...
Lorsqu'il publie Une vie, en 1883, Guy de Maupassant a trente-trois ans et derrière lui, déjà, une carrière d'écrivain reconnu. Il saisit Jeanne, son personnage, à l'âge de dix-sept ans. Comme son aînée Emma Bovary, Jeanne rêve du grand amour. Elle a tout pour être heureuse, tout pour devenir la princesse de contes de fées de ses songes. Mais l'irruption de Julien dans sa vie va la faire pénétrer de plain-pied dans la réalité sociale des femmes de son époque, et la désillusion deviendra le motif obsédant qui ponctuera sa vie. L'inconséquence et les compromissions de ses parents, la muflerie et les infidélités de son mari, les hypocrisies d'une société empesée dans ses traditions vont transformer son destin en « une vie » emblématique d'une forme de résignation féminine. Emma Bovary, Jeanne, Tess d'Urberville, Effi Briest : on pourrait s'étonner que la figure de la femme bafouée se manifeste avec une telle constance dans le roman réaliste européen. S'annonce, en fait, à travers ces peintures littéraires, une prise de conscience de l'insoutenable condition de la femme, laquelle présidera aux révolutions idéologiques féministes du XXe siècle.














