Thème « lettres, correspondance »
Un souriceau passe une partie de ses vacances chez ses grand-parents. Chaque jour, son papa et sa maman lui envoient une lettre. Mais un jour, pas de lettre. Et si on pensait à autre fort en passant du temps tous ensemble ?
Henri a déjà écrit un livre : « African Prince »*. Son père, écrivain pour enfant, est lui-même l'auteur du « Secret d'état aux yeux verts »** dans lequel on rencontrait Henri, Anaïs et Emilio. Quand Henri veut écrire un nouveau livre, il quitte l'école et s'enferme dans sa chambre, en disant qu'il a une crise d'asthme. Sa maman ne voit pas ça d'un très bon oeil. Denise, la petite amie d'Henri, n'aime pas tellement ça non plus. Elle pense qu'il va encore en profiter pour dire du mal d'elle. Les voilà toutes les deux en train de le surveiller, de lui dire les choses dont il ne doit pas parler, les mots qu'il ne doit pas employer... Si ça continue, Henri ne les mettra pas dans le livre. Elles le regretteraient sûrement. Dans ce livre, il y a une lettre d'Amérique du Sud, des Iles Rademaker. C'est Emilio qui écrit à Anaïs, qu'il n'a pas vue depuis deux ans. Il lui raconte le tremblement de terre qui vient de ravager son pays. Personne ne peut être tout à fait sûr de l'existence des Iles Rademaker, mais de l'existence de cette lettre, si. Elle est posée sur la table d'Henri. C'est Anaïs qui la lui a donnée ce matin, pour qu'il la traduise. Elle raconte des choses terribles. C'est aussi une lettre d'amour. Maintenant, Denise et la maman d'Henri se taisent. Elles veulent entendre la suite.
* Ce livre existe vraiment ! Retrouvez-le dans la collection Neuf.
** Ce livre existe aussi vraiment mais dans la collection Mouche.
La semaine passée, j’ai fêté mon premier anniversaire sans Papa. Huit ans, c’est le nombre d’années qu’il lui faudra rester dans sa maison d’arrêt, avant de revenir aux Acacias. La prison j’en parle jamais. J’ai peur que les autres ne jugent mon père une seconde fois. Alors, j’écris tout ce que je fais et tout ce que je vois sur deux cahiers et, chaque semaine, aidé du dictionnaire, je raconte à mon père son voyage à rêver.
Les parents de Pauline viennent de se séparer. Elle part en vacances au bord de la mer, sans sa mère ni sa sœur mais avec son père et l’Autre, sa nouvelle compagne, et sa fille Jenna. Bonjour les séances de plage et de crème solaire, bonjour les manies de fifilles. Ça, c’est trop pour Pauline. Alors elle a un plan : elle va les pourrir, et tout redeviendra comme avant. Et jusqu’où conduit la tactique du pire ?
« Bonjour Tonton. Comme les chiots de Micky doivent naître cette semaine, je t’écris de la colo pour que tu me gardes le plus beau de la portée. Je te demande de supplier mon père d’accepter. Venant de son frère aîné, il ne pourra que s’incliner. »
12 lettres pour tisser des liens et parler de la vie. Et, en regard, des boîtes aux lettres suggèrent le destinataire : copain, oncle, grand-frère… ou Père Noël !
Lieneke avait six ans quand la Seconde Guerre mondiale a éclaté en Hollande. Cette fillette juive a dû se cacher, changer d’identité et être séparée de sa famille pour survivre. Afin de rassurer sa petite Lieneke, son papa lui a envoyé neuf ravissants carnets illustrés et calligraphiés. Ils auraient dû être détruits mais ont été miraculeusement conservés : les voici réunis dans leur présentation d’origine.
L’histoire de Lieneke est vraie, ses carnets ont existé et les originaux sont conservés en Israël. Agnès Desarthe a découvert leur existence lors d’un séminaire organisé dans ce pays au sein du kibboutz qui abrite le musée du Ghetto de Varsovie :
« L’organisatrice, qui savait que j’écrivais des livres pour enfants, me les a montrés et m’a demandé si je pensais qu’on pourrait en faire un livre.»
L’été, les vacances, une maison sur la plage, ce devrait être le paradis. Mais les lettres qu’écrit chaque jour le petit frère de Christophe en cachette de ses parents disent la vérité : cet été-là, tout va de travers. À marée basse, la plage est jonchée d’algues qui répandent une odeur épouvantable. À marée haute, tous les baigneurs des environs s’installent sur le mur du jardin, qui menace de s’effondrer. S’il s’effondre, le propriétaire de la maison a promis un procès. Au lieu de s’amuser tranquillement, il faut donc, à chaque marée, défendre ce fichu mur comme on défend un château fort. Dans la maison, l’ambiance n’est pas très bonne non plus, les nerfs de maman sont en train de lâcher, et papa trouve judicieux de partir en mer par mauvais temps, alors qu’il est le pire marin du monde. Chaque jour apporte une catastrophe, ces vacances semblent maudites et le bloc de papier à lettres est presque épuisé. Heureusement, à la dixième lettre, enfin, un miracle se produit…
Dès sa première parution, ce livre délicat, unique et follement drôle a soulevé l’enthousiasme des critiques et des jeunes lecteurs. Il est l’un des grands classiques de la littérature pour enfants d’aujourd’hui.
Sylvain s'en va par amour. L'amour est vraiment une drôle de chose, et cette drôle de chose occupe continuellement l'esprit de Sylvain. Il mange en pensant à Mahalia, il fait semblant de travailler en pensant à Mahalia, il fait la tronche en pensant à Mahalia. Pour guérir, il faudrait qu'il puisse dîner au lit et prendre des bains, avec elle, et l'embrasser, sur la bouche. Sylvain doit partir. C'est logique et c'est une bien sale affaire. Parce que, déjà, il doit tout organiser en vue de son déménagement, et aussi compter avec sa propre crise d'adolescence et ses revers de sentiments. Parce que ses parents vont faire des histoires, lui passer six cents coups de fil angoissants et collants. Parce que la famille est une drôle de chose, un peu comme l'amour. Sylvain va prendre le large, et rien ne pourra l'arrêter. Rien, sauf un Martin. Un frère fan de Skyrock, fouille-merde à ses heures, crétin immature de surcroît, trop sensible pour être léger. Une ancre humaine soudainement paralysée des jambes pour empêcher Sylvain d'utiliser les siennes. À douze ans, Sylvain va découvrir comment les histoires commencent et finissent.
Comme cadeau, Pauline avait demandé à son père, le riche Hubert Diamantis, un voyage avec lui. Le voilà qui envoie sa fille en croisière au Spitzberg avec Natalie ; son amie cantatrice... Pauline enrage. Pourtant, à bord, il y a aussi Astrid, la reine des Belges, et son petit Baudouin, 5 ans ; le capitaine Ragnar ; le mousse Jean-Baptiste… de quoi rendre la traversée captivante, édifiante, passionnante.
Quand la maîtresse a demandé à chaque élève d'envoyer un questionnaire à un écrivain afin de constituer un dossier, Lou Botts a tout de suite pensé à Boyd Henshaw, parce qu'il avait adoré son livre Comment distraire un chien et qu'il lui avait déjà écrit l'année précédente. Peu ravi qu'on lui donne des devoirs à faire alors qu'il a quitté l'école depuis longtemps, Boyd Henshaw, pour se venger, répond à chaque question par une blague et envoie, lui aussi, un questionnaire à Lou. Lou est bien décidé à ne pas répondre. Mais comme sa mère trouve que c'est extrêmement impoli, que la télévision est en panne, et qu'il aimerait bien devenir plus tard un écrivain comme Boyd Henshaw, finalement, il prend son stylo. En fait, il a beaucoup de choses à raconter. Par exemple, comment ses parents se sont séparés à cause d'un camion. Les inconvénients d'être nouveau dans une école. Ou encore, la guerre secrète qu'il mène contre l'inconnu qui, tous les midis, lui pille son sac-déjeuner.
Au collège, Salomé parle de ses futures vacances de Noël avec son père, et Étienne sait que rien n'est vrai. Son père est mort et enterré. Tout ce que dit Salomé, c'est menti. Il décide de lui écrire pour qu'elle lui réponde pour de vrai. Ils sont amis depuis l'enfance, vrai, ils ont onze ans, vrai, et ils voient la vie en rose, faux. Car leur vie est dingue, à leurs trousses comme une guerre perdue d'avance. Parce que le père fou d'Étienne a pour habitude de s'enfermer dans la salle de bains, parce que Salomé refuse d'accepter la disparition de son père, mais aussi parce que, tous les deux, ils n'arrêtent pas de se disputer et de se cacher la vérité.
Un jour, Salomé reçoit la plus belle déclaration d'amour jamais faite sur Terre. Étienne lui propose d'aller au cinéma attraper des poux. Ça y est, tout tourne, c'est le voyage sur les grandes routes sans billet de retour, l'heure des baisers dans la bouche et des chagrins oubliés. Tout est écrit, il ne reste plus qu'à agir. Là, plus personne n'a le droit de mentir.
Frankenstein est un roman épistolaire, comme les affectionnait le XVIIIe siècle, dans lequel viennent s’enchâsser plusieurs récits : un récit-cadre, celui du capitaine Robert Walton qui relate à sa soeur Margaret ses aventures maritimes alors qu’il vogue vers le pôle Nord. Là, il rencontre un savant, Victor Frankenstein, qui lui raconte son histoire : ses recherches l’ont amené à donner vie à une créature fabriquée à partir de plusieurs morceaux de cadavres. Le troisième récit est celui de la créature elle-même, qui narre à son tour son histoire. Repoussée de tous, elle réclame une compagne au savant. Il est sur le point d’obtempérer quand il renonce, comprenant qu’il s’apprête à créer une horrible lignée. Mais le monstre va se venger…
Saint-Julien, un village français, le 1er août 1914. Comme tout le monde, la petite Lucienne prépare la fête du village. Mais tout à coup, il règne une atmosphère étrange. Les habitants accourent pour lire les grandes affiches que le garde champêtre est en train de coller sur les murs : mobilisation générale. Charles, le frère de Lucienne, a vingt-deux ans. Il vient de finir ses trois années de service militaire. « Je vais devoir partir, ma Lulu. Je vais aller me battre contre les Allemands », dit-il à sa petite soeur. Et c'est à travers lui, et à travers l'amour qu'elle lui porte, qu'elle aura à affronter, elle aussi, le vrai visage de la guerre.
Qui es-tu, Endive Au Jambon ? As-tu choisi ce pseudonyme parce que tu es débile, ou parce que tu es un psychopathe ?
Depuis que je reçois des mails de toi, je vois des endives partout, et je me suis brouillée avec Irène Lara, ma seule amie.
Comme si je n’avais pas assez de problèmes. Avec ma mère comédienne, incapable de prononcer l’unique réplique qu’on lui a confiée dans un téléfilm crétin. Avec mon père en dépression qui mange des chips à longueur de journée et fricote sur Internet avec une certaine Natacha 833. Avec Désirée Rathanavana, qui me pourrit l’existence sans même le savoir.
Alors, l’endive, je serai demain à 10 heures devant la grille du lycée, avec une barrette dans les cheveux. Viens avec une endive, ou un parapluie, ou une rose. Viens si tu es un homme. Signé : Sandra.