Thème « journal »
Cher journal, Demain, c'est les vacances ! Après beaucoup d'hésitations, avec les copains, on a décidé d'aller à la découverte de la jungle. On va faire de l'exploration, observer les tigres et les grands singes, je suis sûr que ça va être super !
Après « Pirateries », Nico repart en colo et il n'est pas au bout de ses surprises...
Je suis sous le choc. Que diriez-vous si, au lieu de fêter dignement votre anniversaire, vos maîtres organisaient une soirée entre voisins pour ce stupide Halloween ?
Voilà des gens qui vous nourrissent, vous câlinent, vous font croire que vous faites partie de la famille, et qui préfèrent les fantômes et les vampires à leur propre chat !
Est-ce ma faute à moi si je suis né un 31 octobre ?
Tuffy est en rogne mais bien décidé à organiser sa propre fête avec les matous du quartier.
Tout bien considéré, la nuit d’Halloween convient comme un gant à l’anniversaire d’un chat assassin…
Pinpin l’extraterrestre est en mission spéciale sur terre. Il doit se faire un copain terrien. Pour ça, rien de tel que d’aller à l’école. Très vite, Pinpin repère un garçon à lunettes qui lui semble le copain idéal. Et ce copain idéal lui confie un secret…
Seulement, Pinpin ne sait pas qu’un secret ne se répète pas, encore moins s’il concerne une amoureuse. Le petit extraterrestre a encore beaucoup à apprendre pour gagner la confiance d’un terrien et se faire un véritable ami.
Laura pourrait passer toute son existence dans son hamac. C'est un endroit magique où elle peut lire, jouer, se balancer. Rien n'est plus délicieux au monde, le vert de son tilleul au-dessus de sa tête, le bercement régulier, et tout ce qui glisse autour, comme les formes des nuages. Il faut alors faire preuve d'une grande concentration pour ne rien faire pendant des heures. Tout le monde n'a pas la chance de savoir être paresseux, mais Laura, elle, a des prédispositions extraordinaires. Elle sait rêver, avoir des images dans sa tête, et attendre que le temps passe. Mais un jour, quelque chose d'étrange vient perturber son travail de repos. Des petits cailloux tracent un chemin, juste en dessous de son paradis à elle. Des petits cailloux blancs placés là pour lui faire découvrir quelque chose. Ou même mieux, quelqu'un.
Lundi, j'ai tué un oiseau. C'est vrai. Ellie, ma maîtresse, a sangloté si fort en me serrant contre elle que j'ai cru me noyer. Mais dites-moi, qu'est-ce que je suis censé faire quand une petite boule de plumes m'arrive entre les pattes ? Je suis un chat, tout de même. Mercredi, j'ai rapporté une souris morte à la maison. Je ne l'avais même pas tuée mais Ellie a encore beaucoup pleuré.
Le journal d’un chat assassin a été adapté en BD par Véronique Deiss, d’après le texte de Anne Fine, chez Rue de Sèvres. Retrouvez le Tome 1 de la BD sur le site des éditions Rue De Sèvres.
Je lance à la mère d’Ellie mon regard le plus noir. Car, non contente de me prendre en photo sous mon plus mauvais profil, elle décide maintenant d’utiliser mon portrait, oui vous avez bien entendu ! mon portrait, à sa propre gloire. Je serai sa première œuvre dans son tout nouveau cours d’arts plastiques. Mais que croit-elle donc ? Je ne vais pas me laisser ridiculiser aussi facilement. D’autant que le tableau est accroché juste au-dessus du canapé, là où tout le monde peut l’admirer. Et là où je pourrais l’atteindre…
La Vengeance du Chat assassin a été adapté en BD chez Rue De Sèvres.
Puisqu’on ne veut plus de lui dans cette maison, Tuffy a décidé de partir à la recherche d’un nouveau foyer, un endroit où il sera mieux traité et apprécié à sa juste valeur. Mais cet endroit existe-t-il ?
« Onze secondes ! Il a fallu onze secondes interminables avant qu’Ellie éclate en sanglots et prenne ma défense quand ses parents lui ont suggéré de se débarrasser de moi. Pire ! Lorsqu’ils lui ont parlé d’adopter un chaton, cette enfant déloyale a semblé hésiter. Qu’Ellie puisse songer un seul instant à me remplacer par une boule de poils qui sait à peine faire sa toilette ou attraper un oisillon dans son nid, c’est impardonnable ! »
La vie de chat peut parfois être magique. Ellie et ses parents partent une semaine en vacances. Je vais pouvoir me dorer au soleil sur les parterres de fleurs, sans leurs réprimandes et leurs cajoleries. Magique, je vous dis. À un détail près : ils m'ont trouvé un chat-sitter, le pasteur Barnham, un vrai tortionnaire. Il m'impressionne assez dans son genre. Entre nous, c'est une furieuse amitié. Je crois que je vais le quitter pour une perle, Mélanie. Elle m'aime parce que ma fourrure est douce. Je suis un chat, non ? Enfin, j'étais un chat. Car, quand elle me mettra un bonnet en dentelle et commencera à m'appeler Janet, cela sera le début des vrais ennuis.
Le Chat assassin, le retour a été adapté en BD chez Rue de Sèvres.
Je préfère vous prévenir : j’ai mauvaise réputation. Je ne suis pas un chat fréquentable. D’abord, j’adore terroriser les souris et pourchasser les oiseaux. Chaque fois que je rapporte une souris morte à la maison, même si ce n’est pas moi qui l’ai tuée, ma maîtresse, Ellie, fond en larmes. Mais qu’est-ce qu’elle s’imagine ? Que, lorsqu’une petite boule de poils m’arrive entre les pattes, je vais la raccompagner chez elle en lui chantant des comptines ? Je suis un chat, tout de même… Il paraît aussi que j’ai mauvais caractère. Qu’il arrive malheur à ceux qui m’appellent « mon gentil petit chat ». Que je ne respecte ni les tapis ni les meubles, encore moins les tableaux que peint la mère d’Ellie. Que je fais trop de bruit quand je dîne avec mes amis dans les poubelles du restaurant chinois. On m’accuse de tous les maux, on me condamne, et je n’ai même pas la parole pour me défendre ! Mais à présent, vous saurez tout. Vous saurez à qui ma famille a osé me confier pendant les vacances. Vous découvrirez que ce n’est pas moi qui ai abrégé les jours du lapin des voisins. Et vous verrez bien que je ne suis pas le seul monstre, dans ces histoires.
Le grand livre du chat assassin rassemble les trois premières aventures de Tuffy :
Journal d’un chat assassin, Le chat assassin, le retour, La vengeance du chat assassin.
S’il y a bien une fête qui n’est pas pour les chats, c’est Noël. Réfléchissez : il y a un arbre sur lequel il est interdit de grimper. Et puis, il y a ces décorations si tentantes, qu’on n’a pas le droit de toucher… En plus, à Noël, on a des invités. Je déteste ça ! Ils s’installent sur les fauteuils les plus confortables et ils laissent leurs bagages dans tous mes coins préférés. Il paraît que, cette année, j’ai dépassé les bornes. Mais ai-je vraiment mérité de finir en disgrâce, enfermé dans le garage ?
Un jour de tempête, les chiens pirates découvrent un mystérieux parchemin signé Barbechat, le plus redoutable et le plus sanguinaire de tous les flibustiers. Quiconque viendra à son secours remportera gloire et fortune. Bravant tous les dangers, les chiens pirates partent à l’aventure et rien ne pourra les arrêter, pas même les mises en garde du cachalot, de la Bigoudène sympa et des sirènes qui croiseront leur chemin. Après, tout, n’est-ce pas eux les meilleurs, la terreur des cinq océans, la pire canaille ayant jamais navigué ? Alors en avant, mes gaillards, en route pour la victoire !
Une aventure en sept chapitres à lire chaque soir de la semaine.
Cet après-midi, je jouais dans le parc et tu as pris place à côté de moi, en silence. Depuis, tu reviens constamment, tu n'arrêtes pas de me coller, tu me rends trop mal à l'aise. Et puis d'abord, qui es-tu ?
Il y a des secrets qu'on s’empresse de répéter, même si on a promis le contraire. Et puis il y en a d’autres qui poussent dans un jardin tellement secret qu'on ne veut pas les partager. C’est le cas d’Issa. Son secret, elle le cache si bien qu'il ne sort que la nuit, quand des cauchemars la réveillent en sursaut malgré la petite lampe allumée près du lit. Que faire ? Bien sûr, Issa devrait se confier, mais à qui ? Pas à ses parents – ils mourraient de honte. À des amis, alors ? Mais s’ils ne comprenaient pas... Reste son journal. Maintenant qu'elle a 12 ans, Issa peut revenir en arrière et tout écrire. Peut-être que coucher son cauchemar sur le papier le fera diminuer dans sa tête ?
6 septembre
Tout le monde se fiche de mon entrée en seconde, pourtant j’ai des choses intéressantes à dire : dans ma classe, il y a un type qui ressemble à David Pujadas.
16 septembre
La Belle au bois dormant est sortie du couloir.
Je me suis renseigné. Elle s’appelle Lisa Tapir, elle est en terminale option théâtre, autant dire inaccessible pour un seconde sans option. Elle ne m’a pas vu tout de suite. Je lui ai tenu la porte et je lui ai dit : « Ils pourraient faire des portes moins bruyantes, en mettant des gonds plus souples ! »
J’ai repensé au test de ma sœur pour savoir quand on tombe amoureux : cœur qui bat plus vite, main anormalement moite, volonté de faire des phrases très compliquées pour faire style (voir plus haut), impression de ne pas avoir le bon tee-shirt, le bon pantalon, les bonnes chaussures. En fait, d’être un plouc face à la personne la plus belle que vous ayez jamais rencontrée. Je me suis dit que je répondais positif à toutes les questions du test.
Paris, 1783. De drôles de préparatifs ont lieu dans les jardins de la Folie-Titon. Frottements de tissu, bruits de soufflet de forge, bois cogné…
Quel monstre se débat là ? Quelle construction s’édifie ? Heureusement que chez les voisins vit Lisette, une petite fille très curieuse, et qui aime écrire.
C’est elle, en tenant son journal, qui va nous raconter jour après jour la naissance du premier ballon, que personne n’appelle encore la montgolfière, sa rencontre avec les frères Montgolfier, François Pilâtre de Rozier, et même le roi de France à Versailles, et toutes les péripéties des vols d’essai !
« Douze février. On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là , juste à l'instant. J'arrive à la porte de l'immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l'autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. À moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m'apprête à entrer, pour un peu on s'explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d'égoût et le tuyau du gaz.
Sa voix amicale résonne dans l'air du soir : - Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ?
Je reste la bouche ouverte pendant environ deux millions de secondes, avant de me décider et lui hurler à la figure : - Voua ! Merdi ! »















