Thème « initiation, épreuve »
Depuis des mois, la famille de Mae arpente le pays en quête d'un remède pour sa maman, mortellement malade. Une fleur rarissime pourrait la sauver. Mystérieusement guidée par une lueur, Mae la trouve enfin, au creux de la montagne. Mais c'est pour apprendre que cette fleur est la propriété d'un terrifiant Dragon rouge.
Chaque année, en Chine, depuis des millénaires, toute la famille se réunit pour confectionner, partager et savourer des gâteaux de Lune. C’est une grande fête du milieu de l’automne, qui célèbre le bonheur d’être entouré de ceux que l’on aime. Mais quelle est l’origine de cette tradition ? Chen nous en conte la légende : la princesse Xian-Zi, dans son Palais du Ciel, rêvait de connaître la vie sur Terre…
Amoila vit avec sa maman près d’un village du Haut-Pays. Et pendant que sa maman tisse, tisse, tisse, Amoila s’ennuie. Un matin, sa mère l’envoie au village, mais soudain, une ombre arrive. Deux ailes géantes… C’est le grand calao. « Debout, paresseux ! Il paraît que tu t’ennuies. Va au marché me chercher la Douceur, et rapporte-la-moi avant ce soir. Sinon, je t’envoie Yagana la hyène. »
Jack est un méchant garçon. Il est petit, sans maison, sans maman, mais aux yeux de tous, il est surtout un méchant garçon. Il ne va pas à l'école, il dort dans les églises et il erre de portes en portes, sans savoir où aller. Le jour où de terribles géants mortels commencent à semer la terreur dans la région, Jack est accusé d'être le responsable de ce fléau. Il accepte de partir pour sauver le village. Sur sa route, il croise un petit homme amusant qui lui offre un haricot magique. Jack doit faire un voeu. Un voeu unique et capital pour le monde.
Luna arrive en vacances chez son Grand-Père. C’est le seul indien Naskapi qui, l’été, dort dans un tipi. Ce matin, le facteur lui apporte une lettre de son meilleur ami, celui avec qui il a fait le tour du monde. Grand-Père veut absolument lui faire parvenir une mystérieuse boîte rouge le plus vite possible : « Prends mon vieux cheval, dit Grand-père à Luna. Je t’en prie, cours plus loin que très loin jusqu’à la très grande ville. L’adresse est écrite. Partout, tu seras mes yeux. Même sans être là, je te protégerai. »
Le lièvre et la tortue, on connaît. Mais Sébastien le lapin et Madame Laterre la tortue, c'est une autre histoire. Une histoire de course à travers le monde, de solitude et d'amitié. Une belle histoire de découverte du monde, des autres et de soi-même.
Au soir de sa vie, un vieil homme lègue deux graines à ses fils : à l’aîné, une graine de fougère ; au cadet, une graine de bambou. « Plantez-les dans la forêt en souvenir de moi. » Si la fougère recouvre vite le sol, rien ne pousse de la graine de bambou, au grand désespoir du plus jeune des frères…
Sans le savoir, Franca va entraîner ses soeurs cadettes, Carmela et Tomasina, dans une aventure hors du commun, à la recherche d’une reine mystérieuse, dans un monde à la fois inquiétant et fascinant. Quel sort attend l’inséparable trio ?
La terrible sorcière Blanche règne sans partage sur son royaume. Crainte de tous, elle n'a aucun ennemi digne de ce nom. Sauf, peut-être, un petit garçon nommé Isaure, protégé par une étrange aigue-marine… Un conte médiéval où un enfant puise en lui le courage et l'audace de résister à la tyrannie.
Dans son étang, Félicie tourne en rond et ennuie tout le monde avec ses lamentations. Elle se demande où se cache le bonheur. « Cesse tes jérémiades et va chercher le bonheur ailleurs ! » gronde Joe le crapaud baveur. À ces mots, sans attendre, Félicie se lance dans l'aventure.
Le jour de son anniversaire, un petit chevalier reçoit par la poste un paquet-cadeau qui lui fait très plaisir. C’est un pistolet ! Grâce à lui, le petit chevalier se sent plus fort. Capable de traverser la forêt, de franchir tous les obstacles, de vaincre la bête tapie dans les fourrés ! Mais, pendant son périple, Mère Nature lui réserve une épreuve qu’aucune arme ne peut combattre, un nouveau cadeau encore plus rigolo, et une métamorphose qu’un tout petit chevalier ne pouvait pas imaginer. Même dans ses rêves les plus fous…
Le petit Ran n'a pas de parents. Il a été trouvé près d'une pierre en forme d'oeuf. C'est Naï Naï, une femme déjà âgée qui a toujours désiré avoir un enfant, qui l'a découvert et recueilli. Ran serait-il né de cet oeuf de pierre? Peut-être, car il n'est pas comme les autres enfants. Il les effraie par sa force surhumaine. Même l'ours de la montagne s'enfuit devant lui. Mais il n'est pas d'enfant plus seul sur Terre, et Naï Naï s'inquiète tellement pour lui qu'elle adresse une prière aux dieux. Une nuit, Ran prend la lanterne de Naï Naï et se rend dans la forêt... Un démon aux pouvoirs extraordinaires l'y attend. Enfin Ran n'est plus seul, enfin il a trouvé un être plus fort que lui. Chaque nuit, il va retrouver le démon et vit avec lui des instants fabuleux. Mais le démon l'a prévenu: il ne restera pas. Lorsqu'il disparaît, Ran est désespéré et n'a plus goût à rien. Il en perd même sa force...
Le jour de ses sept ans, Papa Loup et Maman Loup annoncent à Lucas qu’il doit choisir son futur métier. Facile : plus tard, Lucas veut être loup. Comme son papa et comme sa maman. Sauf que c’est impossible, la forêt est devenue trop petite et il n’y a plus assez à manger. Lucas ne pourra pas être loup comme ses parents. Alors Papa Loup et Maman Loup lui offrent un baluchon. Le moment est venu de quitter ses parents. Lucas se met en route. Dans son baluchon, il emporte le vent qui ne parle qu’allemand. Cinq auteurs se sont relayés pour raconter le voyage de Lucas.
Un livre à cinq pattes L’idée de départ du Dur métier de loup est née dans l’imagination d’Olivier de Solminihac. Il a commencé à écrire mais le texte ne tenait pas sur la longueur. Comme il n’arrivait ni à le retravailler ni à le laisser de côté, il a décidé de faire appel à d’autres auteurs pour continuer le récit. Il a donc envoyé le début du Dur métier de loup à Marie Desplechin, en lui demandant de rédiger le chapitre suivant. Ensuite, Christian Oster, Kéthévane Davrichewy, et enfin Alex Cousseau ont écrit successivement un chapitre de l’histoire.
À l’origine du projet, Olivier de Solminihac J’avais gardé du texte initial uniquement le premier chapitre, et j’ai demandé aux autres auteurs d’écrire la suite du livre. J’ai choisi les quatre auteurs en fonction de trois ou quatre choses. D’abord, l’envie de proposer à des gens dont j’appréciais les livres de faire quelque chose ensemble. Plus précisément, j’ai recruté des auteurs qui avaient déjà une habitude de s’adresser à des lecteurs de sept, huit, neuf ans, pour que cela « sonne » d’une certaine manière. Et puis, l’histoire a commandé aussi. C’est elle qui « appelait » que la suite soit écrite par tel auteur. Je savais simplement qu’il y aurait cinq ou six chapitres, après, cela devenait trop compliqué à mettre en place. La seule consigne était : « Amusez-vous. » Par le principe même du livre, il fallait que chaque chapitre soit écrit avant que le suivant puisse l’être. C’est aussi en fonction de la direction, de l’inflexion, de la couleur prises par l’histoire que je proposais le chapitre suivant à tel ou tel auteur. Par conséquent, cela a pris un peu de temps… Le dur métier de loup est le livre que j’ai mis le plus de temps à… ne pas écrire !
Le point de vue de Marie Desplechin J’ai dit oui sans hésitation à Olivier quand j’ai reçu sa proposition, et le premier chapitre. On le reconnaissait bien, c’était son univers et sa langue, le loup Lucas, le vent qui ne parle qu’allemand, et autres motifs délicieux. Entrer dans ce monde, c’était comme de se transformer soi-même en personnage, glisser dans le tunnel jusqu’au pays d’Olivier. Quelque chose à mi-chemin entre la position de lecteur et d’auteur. Bon, bref, je dis oui oui oui. Et là-dessus, je n’écris rien pendant des mois. Il y a quelque chose de paralysant à continuer le texte d’un autre, au risque de le gâcher ou de le trahir. Il a fallu qu’Olivier m’envoie un mail (genre : alors, quoi ?) pour que je me mette à écrire. J’étais en retard, ce qui a la vertu d’être un bon bêtabloquant. J’ai écrit mon chapitre en une fois. Ensuite, j’avais cette sensation agréable que l’histoire se continuait sans moi et qu’elle était en de bonnes mains. Je crois que ça s’appelle l’esprit d’équipe. Lire le texte terminé m’a fait un effet tout à fait particulier : deux fois contente, là encore, à la place de lectrice et d’auteure.
Le point de vue de Christian Oster C’est la première fois que je participe à un projet d’écriture collectif et ça ne m’a pas du tout déplu. C’est un travail agréable et confortable, car je n’avais qu’à reprendre le fil des deux chapitres précédents. De plus, beaucoup d’éléments de l’histoire étaient proches de mon univers, comme la forêt, qui est mon personnage préféré. J’ai choisi d’introduire deux nouveaux personnages : une fée, parce que ça m’amusait, et Léon le sanglier, qui sera le compagnon de route de Lucas. J’ai cherché à prolonger les bases de l’histoire initiatique posées au départ par Olivier de Solminihac.
Le point de vue de Kéthévane Davrichewy
J’aime bien l’idée de mélanger les univers, j’ai déjà écrit un livre à quatre mains avec Christophe Honoré, j’ai un projet de Médium avec Nathalie Kuperman. Ce sont des expériences qui me plaisent. Ce qui était particulier ici, c’est que le projet était déjà bien avancé puisque j’écrivais le quatrième chapitre.
Il ne suffisait pas que l’idée d’un Mouche collectif me plaise, il fallait que l’histoire m’inspire et surtout j’avais des doutes sur cette façon de travailler, que pouvait-elle donner à l’arrivée ? Est-ce que ce serait lisible pour les enfants ? En fait, j’ai été très agréablement surprise par ce qu’Olivier m’a envoyé. On entendait bien la voix de chacun tout en entrant dans une seule et même histoire.
Le point de vue d’Alex Cousseau
Olivier m’avait parlé d’un autre titre, Le loup à cinq pattes, et comme c’était à moi d’écrire le cinquième chapitre, j’en ai conclu que j’étais la cinquième patte du loup. Cette idée m’a bien plu. J’ai lu et relu plusieurs fois les quatre premiers chapitres. J’ai pensé à cette phrase de Raymond Carver que je note souvent au début de mes carnets : « Nous avons décidé de vivre un jour à la fois, lui dit-il. Un jour, puis un autre, puis le suivant. » Les quatre premiers chapitres semblaient écrits de cette façon, et j’ai essayé de conserver le même élan, en rebondissant sur deux trois choses laissées en chemin. Comme par exemple cette promesse que fait Lucas à la fin du premier chapitre, d’écrire à ses parents. J’aime bien qu’on tienne ses promesses, alors je termine par ça.
Extrait du catalogue :
Mouche/Mille bulles/Neuf/Médium/Médium documents/théâtre/Classiques abrégés/chut !, printemps 2011
Ce matin, Apik le jeune Inuit, se réveille avec une question bien précise dans la tête : « Comment faire pour être plus fort avec mon esprit qu’avec mes deux bras ? » En courant sur la banquise et au gré des rencontres, il découvrira que le chemin est plus important que la réponse elle-même.
Il est arrivé quelque chose à Zouc mais il ne se rappelle plus quoi. Il ne sait même plus son nom. Heureusement, il n'est pas tout seul. Il a rencontré Isaac le puits et Daphné Nuphar, la crapouille. Et surtout, il a un ami, un ami qui n'est pas encore né mais qui ne le quitte jamais
Grand Gaston est bien embêté. Mougueule, l’homme le plus puissant et le plus cruel du royaume, l’a chargé d’attraper un rêve. Et pas n’importe lequel : le plus beau des rêves qu’on puisse rêver. Grand Gaston est fier d’avoir été choisi pour accomplir cette mission mais il craint d’échouer. Comme tous les adultes, il ne sait même plus à quoi ressemble un rêve. Et quand bien même il dénicherait le plus merveilleux d’entre eux, il lui faudrait résoudre trois énigmes avant que ce dernier se laisse attraper.
Que faire ? Sinon demander de l’aide aux enfants. Ce sont les seuls qui savent encore rêver dans ce royaume…