Thème « initiation, épreuve »
Castor-Têtu n’a que cinq ans, mais, pour lui, c’est l’heure de devenir un brave. Muni de son arc, de ses flèches et de quelques provisions, il se lance à l’assaut de la montagne où vit l’aigle royal. Car sans plume d’aigle, pas de vrai brave.
Lisse et blanc, il est apparu à la porte de ma cabane un matin d’automne. Dans ma petite vie ordonnée, au milieu de mon jardin absolument parfait, cet étrange caillou détonnait ! J’allais devoir découvrir d’où il venait. C’est ainsi qu’a débuté le grand voyage.
Par un beau matin de printemps, une jeune fille découvre devant la porte de sa cabane un œuf, lisse et blanc. Une fois la surprise passée, l'évidence la pousse à s'en occuper. Il ne faudrait tout de même pas qu'en attendant le retour des parents, cet œuf prenne froid ! Mais voilà, de parents, il n'y aura pas. C'est alors que cette jeune fille au grand cœur, habituellement si solitaire, veillera sur son invité comme s'il s'agissait du plus précieux des trésors. Prise au jeu et prête à tout sacrifier, elle créera un lien particulier avec lui, et se mettra à rêver d'ailleurs. Mais ce drôle d'oiseau saura-t-il la remercier une fois que la métamorphose aura opéré ?
Peut-être ne l’avez-vous jamais vu car il se lève dès potron-minet quand vous dormez encore… Matin Minet habite entre un arbre et la forêt, perché – point trop haut – dans une maison escabelle. Une nuit Matin Minet fit un gros cauchemar. Comme il se rendormit à l’envers pour bien rêver, il se trouva réveillé par un brin de lumière, juste au coin de l’œil. Ainsi commence sa quête du Point du jour dans la forêt. Des explications de Selma Madame l’araignée, en passant par les directives de Monsieur Pomme de Pin et de Doudoumir le tigre en peluche, il n’est point facile de trouver le Point du jour…
« Mate un peu ce caillou, la rainette ! lança Renard. Ça, c’est du porte-bonheur ! Et je te ferais remarquer que depuis une minute, je n’ai glissé sur aucune limace ! »
Ce matin, tout va de travers pour Renard ! Alors, sur les conseils de Gloubi le crapaud, il se déniche un magnifique porte-bonheur. Grâce à ce caillou magique, tout lui réussira, parole de Gloubi ! Ainsi, quand Renard découvre un énorme grizzli en slip tranquillement installé chez lui, il n’hésite pas à tenter l’impossible pour récupérer son terrier adoré.
Son porte-bonheur fera-t-il des miracles ? Et si son véritable pouvoir était de permettre à Renard d’avoir davantage confiance en lui ?
L’agresseur portait un masque de la Saint-Magnus, une figure de diable, et un chapeau à cornes. Tandis qu’il poignardait Harald Ier, il riait à gorge déployée.
Un démon, pour sûr ! Après ce terrible attentat, le vieux roi viking est au plus mal et fait appeler le morphir à son chevet. À peine Bjorn a-t-il eu le temps de profiter de l’affection des siens, de sa gloire toute neuve et des cadeaux offerts par Harald Ier après son expédition victorieuse aux enfers, que le voilà reparti. Sans attendre, il galope à bride abattue vers la capitale avec, à ses côtés, son ami le demitroll Dizir.
Sur la route, les nouvelles sont préoccupantes.
Des troupes ennemies se massent aux frontières et les royaumes voisins s’apprêtent à envahir le Fizzland.
La guerre est imminente. Harald Ier doit se hâter de désigner un jarlal, un guerrier plein d’expérience qui le remplacera à la tête des armées. Ghizur-Loup-Blanc et Bardi le Borgne paraissent les meilleurs candidats au poste suprême. Pour Bjorn, cela ne fait aucun doute…
Et si le morphir se trompait ?
Avant d’attaquer ces nouvelles aventures de Bjorn le morphir, Thomas Lavachery s’est accordé deux ans de répit pour « garder l’envie et le plaisir », explique-t-il. Dans ce nouveau cycle, il a voulu décrire la guerre telle qu’elle est, « chaotique, féroce et meurtrière ».
Il s’est inspiré de batailles célèbres et s’est plongé dans le traité de Sun Tzu, auteur chinois d’un célébrissime Art de la guerre. Mais son modèle absolu reste la bataille de Waterloo décrite par Stendhal dans La Chartreuse de Parme : « Un bazar incroyable ! » Avec autant de références, Bjorn ne pouvait que prendre du galon…
Bjorn, un puissant jarlal ? À le voir errer à moitié nu, sans escorte et sans épée, sale et épuisé, on pourrait en douter. Après sa défaite au bois d’Hallorn contre les mercenaires du roi Karl, le morphir a tout perdu. Mais il a retrouvé son frère, Gunnar.
Les deux fils d’Erik ne se sont pas revus depuis trois ans, et pendant tout ce temps la jalousie de Gunnar n’a cessé de grandir. Mais la rivalité est-elle encore de mise quand le Fizzland est aux mains de l’ennemi ? Bjorn le jarlal a besoin d’aide. Il lui faut rejoindre les steppes de l’Est, trouver Tchortchi, un grand chef toundour dont il espère obtenir l’appui. Bjorn et Gunnar ne seront pas trop de deux pour traverser les territoires des Tyburides, des Belles-Personnes, des Gvars, des Zarques… des peuples aux coutumes étranges, aux intentions parfois belliqueuses.
Il leur faudra d’abord s’enfoncer dans la forêt des Bannis, réputée pour ses pièges. Vite, le temps presse ! Cette odeur salée, cette odeur d’algues… Hafkell le mort-vivant est à leurs trousses !
« Je t'attends Morphir » Personne n'a oublié le message du roi Harald adressé à Bjorn à la fin de « Bjorn le Morphir ». Un message aussi énigmatique qu'inquiétant. Quel genre de mission allait donc être confiée au jeune Viking ? Elle a de quoi faire frémir. Le souverain lui ordonne de descendre au fond de la terre afin d'arracher son fils, le prince Sven, à la cruelle Mamafidjar, reine des enfers. Cela n'a rien d'une promenade de santé, mme pour un morphir aux pouvoirs exceptionnels. Heureusement, Harald encourage Bjorn à s'entourer de compagnons de son choix. Un guerrier au coeur tendre, une fiancée pleine de fougue, un demi-hirogwar, une chèvre et un bébé dragon souffreteux feront donc partie du voyage. Lors de cette descente aux enfers, le jeune Viking va mettre à l'épreuve ses qualités de chef et se découvrir de nouveaux pouvoirs insoupçonnés.
« Ce que vous avez traversé avant, toi et tes amis, ce n'était rien: une promenade de santé. Et je ne plaisante pas... » Malgré les avertissements du fantôme de grand-père Sigur, souvenez-vous avec quelle détermination le Morphir et ses compagnons s'étaient engouffrés dans le trou puant de la Porte des Enfers, à la fin du premier tome de « Bjorn aux Enfers ». De l'autre côté, les galeries étouffantes ont cédé la place aux étendues glacées peuplées de créatures infernales... Les serpents de morve, les terribles aplatisseurs aux pattes en forme de pilon et les fouines suceuses de sang harcèlent les membres de la troupe. Bjorn et ses compagnons serrent les rangs, toujours prêts à risquer leur vie pour sauver l'un des leurs. Malgré leur bravoure, la traversée de ce premier étage des Enfers s'annonce impossible sans l'aide de ses habitants, les mystérieux Petchégols. Eux seuls connaissent les secrets des flammes grises, des âmes libérées et des aplatisseurs. Entre leur chef incontesté, la vieille Ama qui mène son monde avec une ferme douceur, et le jeune Bjorn le Morphir va naître une amitié au-delà des mots...
« Le prince Dar possède une avance que tu ne pourras pas rattraper, ou alors il faudrait que tu te mettes à voler comme un oiseau... » Le fantôme de grand-père Sigur ne croyait pas si bien dire, quand il sermonnait ainsi le jeune Morphir, à la fin du second tome de Bjorn aux enfers. Après avoir pris congé des infernautes, Bjorn et ses compagnons se préparent à découvrir un nouvel étage des enfers. L'étage aux oiseaux. Il leur faudra croiser le fer avec les hérons, subir les assauts des terribles griffons ou encore éviter de donner prise aux voraces chenildars pour se rapprocher un peu plus de l'étage des supplices. L'enfer des enfers. Le Tanarbrok. Partout les précèdent les traces du passage de l'infâme Dar et de ses hommes. Et comme si cela ne suffisait pas, une autre épreuve attend Bjorn. Sigrid... Sa fiancée... Sa chère Sigrid a disparu...
Bjorn, la cuisse transpercée, Ketill le Rouge, la face tuméfiée, Svartog le demi-hirogwar, blessé au ventre, et Sigrid épuisée… À la fin du tome III de Bjorn aux enfers, le morphir et sa bande sortaient victorieux mais terriblement affaiblis de leur combat contre le prince Dar.
Pas de repos pour les braves, car le plus dur reste à venir. Il leur faut maintenant aller au bout de leur mission : traverser le sixième et dernier étage des enfers, affronter Mamafidjar sur ses terres et lui arracher le prince Sven.
Gare ! La reine des enfers dispose d’alliés d’une trempe peu commune, les Yus, fils d’espadons et marins émérites, ainsi que les Elfes doués d’une résistance à toute épreuve. Bjorn aura-t-il assez de ses talents de morphir pour les affronter ? Pas si sûr… À moins de trouver en lui des ressources insoupçonnées, incontrôlables et terrifiantes…
Le dénouement est proche, et voilà que résonne la prédiction d’Ama : « Deux des quatre périront. » La mort plane sur Bjorn et ses compagnons comme jamais… La mort ? ou seraient-ce les morts ?
À la suite d’un accident, la maman de Larida est hospitalisée. Larida, sa petite fille, n’en sait rien. On la confie à des voisins, les Danielli. Ils sont très gentils avec elle. Pour la consoler, M. Danielli lui raconte l’histoire de l’Oiseau bleu. Il croit l’apaiser, mais Larida, au début, ne veut rien entendre et déteste cet homme qui bredouille chaque soir ce conte cruel. Pourtant, peu à peu, elle puise dans son imaginaire la force d’entrer en contact avec sa mère et avec un autre enfant, étrange, qui tous les jours lui parle. Jusqu’à quel point leurs histoires finissent-elles par se confondre ?
Le roi est très malade. Seule l'eau de la vie peut le sauver. Il a trois fils. L'Aîné et le Puîné partent tour à tour à la recherche du remède dans le seul espoir d'être les héritiers du royaume. Le Benjamin partira lui aussi dans le seul espoir de sauver son père. Mais que peut un coeur pur contre l'ambition, la ruse, le mensonge, la cruauté d'un monde désenchanté ?
Deuxième exploration d'Olivier Py dans le monde des contes de Grimm.
Consultez le dossier « Pièce (dé)montée » sur le site Canopé
À douze ans, Yanka est plus grande et plus forte que tous les autres enfants du village, du moins en apparence. Trouvée devant une grotte d’ours quand elle était bébé, elle s’est toujours demandé d’où elle venait. À cette question, elle n’a eu pour toute réponse que des contes et des légendes. Mais à présent Yanka veut savoir qui elle est vraiment. Et elle part en forêt pour mener son enquête. C’est le début d’un voyage extraordinaire, bien au-delà de tout ce qu’elle aurait pu imaginer : des rivières de glace et des montagnes de feu, des animaux malicieux et des loups affamés, des histoires magiques et des aventures en cascade.
Tout ce que veut Marinka, 12 ans, c’est un ami. Un véritable ami. Pas comme sa maison aux pattes de poulet. Bien sûr, la maison peut jouer à chat ou à cache-cache, mais Marinka voudrait un compagnon humain. Quelqu’un à qui elle pourrait parler, et avec qui elle pourrait partager des secrets. Mais c’est difficile quand votre grand-mère est une Yaga, une gardienne qui guide les morts dans l’au-delà. C’est encore plus difficile quand vous vivez dans une maison qui parcourt le monde, vous emportant avec elle. Pire encore : Marinka est formée pour devenir Yaga. Cela signifie pas d’école, pas de fêtes ni de camarades de jeu. Alors, quand Marinka tombe sur l’occasion de se faire un véritable ami, elle n’hésite pas à enfreindre toutes les règles… même si cela implique un dangereux voyage dans l’au-delà.
Paco se promène dans un bien étrange pays où il rencontre une jeune femme qui se jette dans les flots en hurlant de joie, un âne qui lui mord les fesses, son fils Uriel qui lui apparaît pour lui annoncer qu’il est très grand et qu’il peut se passer de lui, une petite fille qu’il ne connaît pas et qui lui demande s’il accepte d’être son père. Paco est perplexe. Où est-il ? Que lui arrive-t-il ? Quelles décisions doit-il prendre ? Et s’il décidait tout simplement de vivre ? Pas si simple, justement.
Un âne s’approche et mord les fesses de Paco.
PACO : Aïe ! Abruti !
L’ÂNE : C’est juste une petite morsure d’âne, aux fesses, pour la bienvenue. Et encore, je n’ai pas insisté… Faut dire qu’il y a peu à mordre, mais il y a.
PACO : Un âne !
L’ÂNE : Je suis le seul habilité à venir vous rendre visite, Paco.
PACO : Charmant. Je déteste les ânes et je les bouffe… J’ai déjà mangé des raviolis d’âne.
L’ÂNE : Bonne mémoire !
PACO : Qu’est-ce que vous avez dit ?
L’ÂNE : Bonne mémoire.
PACO : Mordez-moi encore.