Thème « image du corps »
Dans la classe, tout le monde sait nager, sauf Alice. Elle vient d'arriver à Juan-les-Pins, elle est nouvelle au CM1. Alice est la plus forte en calcul, en dictée, en récitation, mais, avec son corps trop lourd, son maillot marron trop moulant et sa serviette trop petite, au bord de la piscine où elle doit entrer pour la première fois de sa vie, elle se sent un zéro, un éléphant, une statue de honte et de peur. Les moqueries fusent et, sitôt qu'Alexandre, le beau maître nageur, prend Alice sous son aile, la jalousie donne aux autres l'envie de monter un complot contre elle. Pas grave ! Ses parents sont si gentils qu'ils lui offrent le maillot turquoise et la serviette jaune d'or dont elle rêve, et Alice sait qu'Alexandre la protégera contre vents et marées, rivales et angoisses. Mais voilà, la semaine suivante, il est en congé, et c'est Jérôme, un sportif brutal et impatient, qui le remplace...
Quand il est né, Okilélé n'était pas beau. Ses parents, ses frères, sa soeur dirent « Oh, qu'il est laid ! »
Okilélé pensa que c'était son prénom...et ne comprenait pas pourquoi il gênait partout où il se trouvait. Croyez-vous qu'il se laissa faire ? Non, et c'est le début d'une très longue histoire, d'un très beau voyage...
Un beau matin, l'incorrigible loup se lève de très bonne humeur et enfile son plus beau vêtement. « Hum ! Ravissant ! Je vais faire un petit tour pour que tout le monde puisse m'admirer ! » Chemin faisant, il croise le Petit Chaperon Rouge. « Dis-moi, petite fraise des bois, qui est le plus beau ? » demande le loup. « Le plus beau, c'est vous, Maître Loup ! » répond le Petit Chaperon Rouge.
Quand on est aussi coquette que la princesse Éliette et qu'il fait froid, que faire ? Mettre ses grosses chaussettes, son pantalon à bretelles, son manteau à poils de chameau et ses bottes d'esquimau ? Ou bien ses collants de danseuse, sa robe à fleurettes et ses souliers à rosettes ? Pour aller jouer avec sa cousine Alice sous la neige, Princesse Éliette a des idées plein la tête...
Ce n'est pas facile de passer un casting sans le dire à ses parents, quand il est précisé dans l'annonce qu'on doit fournir une autorisation écrite. Ce n'est pas facile de se constituer un book quand l'une des meilleures photos qu'on ait de soi a été prise dans le Larzac au mileu des chèvres. Ce n'est pas très agréable de s'entendre dire qu'on n'a pas la bonne couleur de cheveux. Ce n'est pas très drôle de devoir supporter toute la journée une petite pimbêche qui se prend pour la nouvelle Laëtitia Casta. Ce n'est pas évident d'avoir l'air détendu, bronzé et heureux juste parce qu'on porte un jean Fred Maugan. Et c'est carrément dur de conserver le même air détendu, bronzé et heureux, au milieu d'adultes prétentieux et hystériques qui se hurlent dessus sans arrêt. Donc, une chose est claire : quand on veut devenir mannequin, il faut une motivation d'acier, de la patience et beaucoup d'humour...
"Pourquoi la beauté ne fait-elle pas partie des droits de l'homme ?" se demande Hoch, ainsi surnommée à cause de sa taille imposante. Et comment faire pour supporter les journées qui se ressemblent toutes, quand on ne rêve que d'amour absolu et de feux d'artifice ? Hoch, la narratrice de cette histoire presque vraie, est une guerrière douce, émotive, convaincue du triomphe ultime de la vérité et de la raison dans un monde violent, masculin et injuste. Ce livre raconte ses combats et ses amours, l'entrée dans le jazz-band du lycée, une fugue, des déboires et des merveilles, avec une émotion communicative et pudique, une inlassable passion de vivre.
Librement inspirée de la vie de Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), Cyrano de Bergerac est représenté pour la première fois le 28 décembre 1897. Edmond Rostand qualifiait sa pièce de « comédie héroïque ». Car Cyrano est un héros, un mousquetaire intrépide, dont la vie s’organise autour des valeurs de l’amour et de l’honneur. Amoureux de Roxane, il n’ose se déclarer, car elle est belle et il est laid (à cause de son fameux nez !). Alors, par amour, il va protéger Christian, son rival, allant jusqu’à l’aider à séduire Roxane (sous un fameux balcon !).
Comment ne pas être séduit par ce personnage à la fois soldat, musicien, astronome et poète, qui improvise l’amour sous les balcons, tire son épée pour l’honneur, se sacrifie pour son ami et signe toutes ses actions de poésie et de panache ?
Dorian Gray a bien de la chance ! Il est jeune, il est riche, il est intelligent, il appartient à la meilleure société londonienne de son temps, et surtout il est beau : d’une beauté unique, angélique, sublime, fascinante, d’une beauté qui exerce des ravages sur tous ceux qui l’approchent, hommes ou femmes. Normalement, cette extraordinaire capacité physique de séduction devrait s’affaiblir avec l’âge. C’est-à-dire, avec l’apparition des rides, avec la calvitie, les rhumatismes, l’écroulement des traits, l’empâtement du menton, etc. Mais ces désagréments vont être épargnés à Dorian grâce au portrait qu’a fait de lui un ami peintre. En effet, le tableau possède l’étrange vertu de prendre à sa charge le vieillissement de son modèle.
Par cette fable qui évolue vers les affres du cauchemar, Oscar Wilde, esprit brillantissime et auteur scandaleux de l’époque victorienne, nous assène un pronostic inquiétant : à savoir que chacun de nous, sous l’effet de ce qu’il est, finira par prendre la tête qu’il mérite…
Une jeune fille séquestrée par son père tyrannique, un fiancé qui disparaît subitement, des méchants voyous qui sont sur ses trousses, un appel désespéré au secours, un vrai magicien appelé pour transformer un crapaud en prince charmant... Vite, il faut appeler John Chatterton détective à la rescousse, pour mener à bien cette nouvelle enquête !








