Thème « Histoire : 17e siècle »
Galilée lui a tout appris : à lire, à écrire, à observer les étoiles, à calculer leur course... Alors, ce n'est pas aujourd'hui qu'il est affaibli par l'âge, la cécité et surtout sa condamnation par le tribunal de l'Inquisition qu'Angelo va laisser tomber le vieux professeur. Oui, le génie a osé braver l'interdit de L'Église en démontrant que la Terre tourne autour du soleil ! De protégé, Angelo le jeune berger toscan devient protecteur du savant, en emportant en cachette jusqu'aux Pays-Bas le manuscrit interdit de Galilée, le Discours sur les deux sciences nouvelles, le premier livre de physique du monde, pour le faire imprimer librement...
Au printemps 1671, deux ans avant sa mort, Molière est soumis à une rude concurrence. Pour attirer la foule dans son théâtre, il décide d’y remonter Psyché, créé en janvier au palais des Tuileries devant le roi. Deux mois de travaux sont nécessaires pour adapter les décors et construire les machineries. Pendant ce temps, les comédiens joueront une nouvelle création, Les Fourberies de Scapin. Jeannot, un ancien marin de Rouen, est embauché dans la troupe en pleine effervescence. Familier des cordages et de l’escalade, il découvre un univers merveilleux et va jouer un rôle décisif dans la préparation du spectacle et aussi pendant une représentation…
Ce livre est l'odyssée des grands aventuriers, des grands découvreurs, des grands savants qui ont affirmé un peu trop tôt pour leur époque qu'il devait bien y avoir quelque chose au bout de l'océan, que le ciel ne tournait pas au-dessus de nous, mais que c'était bien la Terre qui tournait sur elle-même parce qu'elle était ...ronde ! C'est aussi un livre sur ces moments de l'Histoire où l'on prenait les génies pour des fous ou pour des sorciers. Des fous et des sorciers sans qui nous serions peut-être encore persuadés que notre Terre est plate...
Juan de Pareja raconte son enfance et l'étrange destin qui le fit esclave et artiste-peintre promis à la postérité. Devenu le serviteur et l'ami de Vélasquez, qui refuse de lui enseigner son art, il sera pourtant son élève en secret.
Jean de La Fontaine, ce nom vous dit quelque chose ? Bien sûr, vous pouvez réciter quelques-uns de ses vers, voire des fables entières, La Cigale et la Fourmi, Le Corbeau et le Renard… Mais l’homme ? Ou plutôt « le bonhomme », comme l’appelaient ses amis ? Il n’a publié ses fables qu’à 47 ans et s’est d’abord rendu célèbre grâce à ses contes pour adultes. Il aimait le vin, les femmes, le jeu, et par-dessus tout la poésie. C’était un mauvais père, un piètre mari, mais un ami fidèle, surtout avec les réprouvés et les bannis. Il ne fréquentait ni la cour ni Versailles, et Louis XIV ne le portait pas dans son coeur. Jean de La Fontaine, l’un des plus grands poètes français, reste pour beaucoup d’entre nous un illustre inconnu !
Ce que font, ce que sont les hommes s'explique souvent par un traumatisme d'enfance. Louis XIV, futur monarque au rayonnement planétaire, éprouve un de ces traumatismes décisifs alors qu'il n'est encore qu'un tout jeune garçon de onze ans, dans une France gouvernée par sa mère, Anne d'Autriche, et par le cardinal Mazarin. C'est l'époque de la Fronde. Des troubles agitent le pays. Leur violence va inspirer au fils de Louis XIII le goût du pouvoir absolu, le dégoût de Paris et l'idée ingénieuse de parquer à Versailles une noblesse dont il a appris à se méfier, et qu'il pourra maintenir là dans un rôle de pure figuration, comme une sorte de basse-cour de luxe. Ce livre raconte l'épisode précis qui a tant marqué le premier âge de celui qui allait devenir le Roi-Soleil.
Le jeune baron de Sigognac, dernier descendant de sa famille, vivait dans un château en ruines, avec un vieux valet, un vieux chat et un vieux cheval, jusqu'à ce qu'une troupe de comédiens vienne une nuit frapper à sa porte pour lui demander asile. Comme le jeune homme n'est ni sourd aux appels du destin ni aveugle à la beauté des comédiennes, et qu'il devine que ce n'est pas en restant entre quatre murs lézardés qu'il améliorera son sort, il accepte la proposition que lui fait la troupe de se joindre à elle. Sage décision que celle de l'aventure. Il ne reste plus à Sigognac, pour avoir l'amour et la fortune, qu'à monter sur les planches, séduire la délicate Isabelle, la voir enlevée par une crapule, assiéger un château pour la sauver, se battre en duel et trouver le trésor. Ce garçon maigre, timide et triste sera-t-il à la hauteur ?
Tout donner au théâtre, même la vie. Molière ne s'est pas toujours appelé Molière. Il s'est d'abord appelé Jean-Baptiste Poquelin, du nom de son père et du prénom choisi par ses parents le 15 janvier 1622, jour de sa naissance à Paris. Molière n'était pas destiné à faire du théâtre. La tradition voulait qu'il devienne marchand tapissier comme son père, une profession qui lui aurait assuré la vie confortable et sans histoire d'un bourgeois de Paris. Molière n'est pas devenu célèbre en un jour. Il a connu la galère et les échecs avant de rencontrer la gloire à Paris. Il avait alors trente-six ans. Molière ne s'est pas contenté d'écrire des pièces de théâtre. Il était d'abord acteur, le plus grand comédien de son temps. Mais aussi metteur en scène et directeur de troupe. Enfin, le Molière en perruque, représenté en médaillon sur la couverture des pièces de théâtre que l'on étudie en classe, a d'abord été un petit garçon aux boucles brunes et aux gros yeux ronds...
Les comédies que vous allez lire et jouer sont tout au plus des farces. Les deux premières figuraient parmi celles que Molière a écrites et jouées en province ; mais les deux autres qui datent de 1668 et de 1671 nous montrent qu'il n'a jamais renoncé à utiliser les moyens populaires de la farce pour plaire à son public. C'est un trait constant de son oeuvre. On trouve jusque dans ses dernières pièces des détails, des situations, des « gags » qui sont repris de ses premières farces.
« La Jalousie du Barbouillé », c'est l'histoire d'un mari dupé par sa trop jeune femme, qu'il veut garder au logis envers et contre tout.
« Le médecin volant » inaugure la série des « fourberies » avec Sganarelle, qui se déguise en médecin pour faciliter le mariage de deux jeunes gens qui s'aiment; c'est déjà un peu Scapin.
« Le mariage forcé » met en évidence le ridicule d'un homme de cinquante ans qui s'est entiché d'une jeune coquette qui va sûrement le faire tourner en bourrique.
Enfin, « La comtesse d'Escarbagnas », une des dernières pièces de Molière, s'inscrit dans la tradition des Précieuses ridicules, de Monsieur de Pourceaugnac et autres Bourgeois gentilhomme : c'est l'esquisse amusante du portrait d'une provinciale snob et ridicule qui veut épater la galerie.