Thème « grand-père »
Un hiver, le père de Philippe Dumas est mort. Il n'est pas parti en voyage, il ne nous a pas quittés, il n'a pas disparu. Il est mort. Et sa mort n'est pas un accident à taire, à passer sous silence, à étouffer, parce qu'en parler c'est tout simplement pouvoir mieux vivre et trouver des réponses à nos questions : Qu'est-ce que ça veut dire mourir ? Comment cela se passe-t-il ? Y a-t-il quelque chose après ? En parler, c'est aussi accepter que sa mort fasse partie de sa vie même et de ses tourbillons, exactement comme l'avait été sa naissance dans une fratrie nombreuse et la saveur des dragées d'alors. Ou ses bêtises d'enfants, ses récompenses d'adolescent, l'horreur de la Grande Guerre mais aussi la douceur des sentiments. Ou la saveur des dragées à la naissance de ses enfants et de ses petits-enfants. Ou sa maladie et les pansements des souvenirs. En parler, c'est faire fuir la peur qui se nourrit de silence et d'omissions. Comprendre que chacun doit trouver ses réponses, ne rien attendre ou tout espérer de l'après et, surtout, vivre intensément.
Mlle Mouette est vraiment chouette : dans sa classe, les huit élèves font un peu ce qu’ils veulent et progressent à leur rythme. Ferdinand n’en revient pas de s’y sentir aussi bien, lui qui jusqu’alors a fréquenté l’école en pointillé, obligé de déménager au gré des petits boulots de son grand-père. Et lorsque la minuscule main de Gaufrette se glisse dans la sienne, Ferdinand n’a plus qu’une envie : y rester le plus longtemps possible.
Mais son nouveau bonheur est fragile. La directrice est loin d’apprécier les méthodes éducatives plutôt originales de Mlle Mouette. Pour éviter la catastrophe, Ferdinand et ses nouveaux amis, Gaufrette, Babouche et un gros monsieur qui sent la bière, vont user de micropouvoirs pas si petits que ça. Des pouvoirs surnaturels qui leur sauveront la mise mais les placeront aussi dans des situations plus qu’embarrassantes…
Tous les troisièmes dimanches de chaque mois, Lola retrouve son Papy Jacquot et pendant des heures, tous les deux, en silence, ils font des origamis. Or un dimanche, impossible pour Lola de lui rendre visite. Même si ses parents ne lui disent rien ou si peu, même si elle ne parle pas, Lola comprend que son grand-père est à l’hôpital et qu’il est très malade. Un jour, elle rencontre un drôle de garçon qui parle tout le temps et qui a d’étranges activités : il pêche mais avec une canne à pêche sans fil ; il chasse les pigeons mais avec un lance-pierres sans pierres et il est prêt à aider Lola à envoyer un signe à son grand-père.
Mon père dit qu’on va saluer Grand-Père Charles. Ça veut dire qu’on va au cimetière. Il est mort avant ma naissance, je ne l’ai jamais connu. Quand même, j’aime bien discuter avec lui, mentalement. Sur sa tombe, il y a ce chat trop mignon, un peu bizarre aussi. À 8 ans, on ne croit plus aux fantômes. En tout cas moi, je n’y crois pas. Alors quand je découvre mon grand-père dans ma chambre, au milieu de la nuit, je n’ai pas peur, je suis surtout très curieuse...
Les dunes de sable, le désert de Mauritanie et son grand-père Hassen, le chamelier : Yani ne les avait jamais vus. C’est la première fois que sa mère l’emmène à la découverte du pays où elle a grandi, avant de partir étudier la médecine. Un monde si proche et si loin à la fois, que Yani imaginait à peine, avec sa chaleur écrasante et la beauté infinie du ciel étoilé. Mais le temps presse : Hassen veut à tout prix transmettre à Yani l’art ancestral de guider un troupeau à travers les mille pièges du désert, jusqu’à l’oasis bienfaitrice. Et voilà Yani à la tête de 114 chamelles…
Où Ferdinand pourrait-il trouver un lit pour la nuit ? Pourquoi pas chez Babouche, son copain bourré de tics sonores ? Un peu trop bruyant ! Alors chez Stéphanie, la fiancée de son grand-père ? Le problème, c’est qu’elle est en froid avec le fringant papy. Et chez Gaufrette ? Son amie muette lui fait un peu la tête, jalouse de Zibeline, la fille époustouflante qui fait battre le coeur de Ferdinand. À moins qu’il ne finisse par dormir dans la rue, livré à lui-même. Ferdinand aura bien besoin de ses micropouvoirs pour trouver un refuge et déjouer les plans d’inquiétants pyromanes.
Il est gentil, pépé Marcel, mais se lever à quatre heures du matin pour aller à la pêche alors qu’il n’y a même pas école, « faut être fou » !
Mais comme maman insiste, Octave accepte – en râlant quand même un peu – d’accompagner son grand-père dans la nuit noire pour pêcher la daurade. Les minutes passent, et le petit garçon commence à s’ennuyer ferme au bord de l’eau… et en plus, pépé s’est endormi !
Soudain, la ligne frétille, s’agite : ça mord ! Octave a beau tirer de toutes ses forces sur la canne, il se fait brusquement entraîner sous l’eau…
Au bout de la ligne : un poisson géant ! Et pas n’importe lequel : il s’agit d’Aurata, la reine des daurades royales.
Aurata a besoin d’Octave : les poissons de l’île sont menacés par l’arrivée prochaine d’un chalutier qui pêche tout sur son passage. Mais qu’est-ce qu’Octave peut bien y faire ? « Ch’uis qu’un tout petit garçon… », dit-il.
Mais Aurata a un plan, et Octave va devoir risquer gros pour l’aider…
Mon papi est aviateur. Il a donné un nom à son petit avion : Paloma. Je vole avec lui depuis que j’ai sept ans. Vu d’en haut, tout est beau, même des choses moches, comme l’école ou l’autoroute. Le dimanche, on se retrouve à l’aéroclub. Il m’achète des bonbons, on choisit le plan de vol, on vérifie que tout marche bien et on décolle. Enfin, jusqu’à maintenant. Parce qu’hier, papa m’a annoncé que papi avait un problème au coeur. Il doit se faire opérer, alors plus de vol pendant au moins trois mois. C’est triste, mais j’ai une idée…
Et pourtant, Thomas était persuadé de bien connaître son grand-père. Il l'avait toujours vu là, souriant, gentil, dans le cadre familial. Il aurait juré qu'aucune surprise ne pouvait venir de la part de ce petit homme tranquille. Aussi va-t-il d'étonnement en étonnement au cours du voyage qu'il entreprend avec son « Pépé la Boulange », à bord d'une vieille traction rafistolée. L'étonnement grandit encore lorsqu'il découvre Belle-Île, le pays natal de son pépé, et que l'enfance de Julien Granger s'impose tout à coup, sauvage et magnifique tout à la fois. Enfin Pépé la Boulange avait gardé tout au fond de son être un secret plus intime. Des rapports tendres et vrais entre un vieil homme pas gâteux et un enfant pas infantile... En arrière-plan, la splendeur de Belle-Ile.
« Mon grand-père m’avait promis une tarte aux pommes pour le goûter, j’ai donc pressé le pas. Il faisait un temps glacial […] Un silence étrange semblait descendre du ciel. Je n’ai jamais vu la neige tomber, mais j’avais appris dans un livre que le moment qui précède les premiers flocons ressemblait à ça. J’ai voulu me rappeler où j’avais lu ça exactement et j’ai commencé à faire mentalement la liste de tous mes romans préférés, jusqu’à repenser à un polar où l’inspecteur Maigret revenait dans son village d’enfance parce qu’il avait reçu une lettre dans laquelle on annonçait qu’un crime se préparait là-bas. J’avais oublié les détails mais je me souvenais bien qu’il faisait un froid intense, que les après-midi étaient gris, que l’inspecteur Maigret parcourait le village d’un bout à l’autre, et qu’après il se réchauffait devant le poêle de l’auberge où il était logé. »
Comme dans ses romans préférés, Maléna enquête sur un crime survenu dans le village de son grand-père. Un innocent est accusé du meurtre de l’infirmière, l’affaire pourrait avoir un lien avec la maison abandonnée du mystérieux Anglais et avec le vol d’un diamant inestimable en Angleterre dans les années trente…
Dans la vie d’Hector il y a :
• un héros (c’est lui) ;
• un lieu ou deux (la maison et l’école) ;
• une personne qui aide le héros (son ami Elliot, ou parfois sa soeur Ludivine) ;
• un but à atteindre (rester le maître de sa vie).
Et il y a aussi :
• une faiblesse (Hector a peur) ;
• un méchant (on le découvrira bientôt) ;
• un événement imprévisible (ou même plusieurs) ;
• et des rebondissements.
Pas de doute, la vie d’Hector ressemble à une série télévisée. Mais comment devenir vraiment un héros ? Il va falloir être à la hauteur.
En cette veille de Pentecôte, Mona et sa soeur Elsa, dite Crapule, se préparent à se rendre chez leurs grands-parents. Mais cette année leur séjour à Chissou, la ville des escargots, promet d’être différent. Il y a d’abord la liste des commandements parentaux à respecter sous peine de voir annuler la fête d’anniversaire de Mona et donc toute chance d’approcher Romu, « le garçon le plus mystérieux du collège ».
Mais surtout, le comportement incompréhensible de papou qui semble avoir tout oublié, jusqu’aux prénoms de ses petites-filles, et puis sa fatigue inexplicable ; sans oublier cet appel de Grèce qui bouleverse tellement mamie Lala.
Non, décidément, cette année rien ne va plus pour Mona. C’est un peu l’enfance de notre héroïne qui s’achève avec la découverte de secrets de famille mais aussi la promesse d’un regard neuf sur la vie, un regard doux-amer qui a le goût… d’une soupe américaine.
Sa femme l'a quitté à cause de ses colères spectaculaires. Les gens le traitent de mécréant, de comédien, d'alcoolique, de dépressif, d'illuminé. Lucile, elle, pense que son grand-père est peut-être un génie. On lui a dit qu'elle avait le même caractère que lui. Elle se demande s'il se sent aussi seul qu'elle. Un soir, après le lycée, elle prend son courage à deux mains et pousse la porte du café où il retrouve tous les jours ses amis, des gueules cassées de la Guerre de 14. Il est là, le corps intact, l'esprit inguérissable. Ici, entre les vapeurs d'alcool et la fumée des cigarettes, règne une liberté de parole comme Lucile n'en a jamais connu. Nous sommes le 19 novembre 1964. Les foyers français se modernisent. Une jeune fille s'apprête à partir, à travers les villages disparus de l'Argonne, à la rencontre du passé de son grand-père.
Le grand-père de Yongouk est sur le point de mourir pour la cinquième fois. Mais ce soir on dirait que c’est pour de bon. Il a demandé à son petit-fils d’appeler son père, ses oncles, ses tantes pour qu’ils accourent à son chevet. En vain ! Les enfants de Papi ont tous refusé de venir, persuadés qu’il s’agissait encore d’une fausse alerte. Il faut dire que, dans la famille, Papi compte souvent pour du beurre. Yongouk est le seul à prendre soin de lui, à l’aimer. De son côté, Papi a confié à son petit-fils un grand secret. Il s’agit d’une boîte entourée de ruban adhésif qu’il ne faudra ouvrir qu’après sa mort. Son contenu servira à organiser la cérémonie d’enterrement, ce que Papi appelle le « dernier événement ». Il semble imminent…
« Quand on rencontrait Zacharie, on remarquait tout de suite ses yeux vairons. Il avait un œil bleu et l’autre vert ; bleu comme la mer des Caraïbes, et vert comme l’herbe des dunes. » Ses yeux reflétaient juste les couleurs de l’eau car il ne voulait rien tant que devenir marin. Pas pour la chasse ni pour la gloire d’être capitaine, mais pour les confins de l’océan où le temps semble ralentir, pour le vent qui raconte les milliers de naufrages, pour les baleines qui dialoguent avec les étoiles…
Cependant personne ne pensait qu’il pouvait partir à l’assaut des mers, sauf Angus, son grand-père, qui avait vu des morceaux de mer si propres qu’ils avaient l’air de miroirs, des plages si blondes qu’on aurait dit les épaves d’un paradis et qui rêvait d’entendre encore une fois le chant des baleines.
Ainsi, quand Angus propose à Zacharie un voyage à bord de son voilier fétiche, l’aventure peut commencer. Pour les emmener loin, beaucoup plus loin qu’ils ne l’avaient imaginé. Même en rêve.