Thème « grand-mère »
La mamie de Lou aime beaucoup les animaux. Ceux des livres, les doudous de Lou et puis les vrais : les chats, les vaches, les moutons… Elle comprend même leur langage et peut donner à manger à l’oiseau lorsqu’il dit : « J’ai faim ! »
Tous les vendredis, Sam passe dire bonjour à sa Mamie qui habite une maison de retraite. Il sait déjà tout ce qui va se passer : pas grand-chose à part le tic ! tac ! tic ! tac ! du réveil. Mais aujourd'hui, Mamie l'emmène dans le jardin. « Sais-tu que j'arrive à faire pleuvoir ? » dit-elle.
Une fenêtre s’éclaire dans la maison. C’est Mamie qui se lève si tôt. Elle est encore fatiguée pourtant. Que peut-elle bien faire de si bon matin dans la cuisine ? Ils sont ronds, ils sont beaux et c’est leur bonne odeur qui me réveille. Miam ! À moi les petits pains chauds.
Mine a trouvé un joli coquillage en se promenant avec Poka. « Regarde Poka, c’est un cadeau pour Grand-Mère Dorée. Je vais l’emballer et l’envoyer par la poste .»
Ce sera pour demain, car Poka veut que sa petite fille dorme. Lorsqu’elle est seule dans sa chambre, Mine entend une petite voix sortir du coquillage. C’est Bercarte, le bernard-l’hermite qui veut toujours jouer aux cartes. Il ne sait pas que ses six amis s’inquiètent pour lui…
« Je déteste les céréales ! » disait chaque jour Rosaline. Et Grand-Mère répondait : « Les céréales sont bonnes pour toi, ma chérie. Tant que je vivrai, tu en mangeras. »
Alors Rosalie cessait de se plaindre. Elle voulait bien manger des céréales matin, midi et soir pourvu que Grand-Mère vive toujours. Or, un matin, Grand-Mère ne se leva pas comme d'habitude pour le petit-déjeuner.
Julian est avec Mamita, sa grand-mère. Leur métro s’arrête et des sirènes montent à bord. Julian adore les sirènes. «Moi aussi, je suis une sirène», dit-il. Une fois seul, il s’apprête, couronne sa tête de longues feuilles vertes qu’il orne de fleurs colorées, noue un long rideau crème à sa taille. Il est prêt. Mamita et lui partent main dans la main vers la parade.
Mamie est une super mamie, mais elle reste une mamie. C’est ce que pense son jeune tigre, Aya Sugi qui, lui, est plein d’imagination et d’énergie. Il en a parfois un peu trop de l’énergie, surtout qu’il voit la vie façon manga (et Mamie ne le sait pas…)
Le professeur Plume observe les oiseaux du cerisier pendant des journées entières. Son épouse, Madeleine, aime surtout leurs chants. Elle a même appris à siffler comme eux. Avec son visage tout fin, son petit nez pointu et ses yeux ronds, Madeleine ressemble un peu à un oiseau. D’ailleurs, Monsieur Plume, qui aime beaucoup sa femme, l’appelle tendrement sa « petite plume ».
Ma grand-mère, elle est plus savante que le guérisseur. Elle sait comment le chameau a eu sa bosse, et pourquoi la grue se tient sur une seule patte… Ma grand-mère à moi, elle est plus forte que cent lions, cent buffles et cent rhinocéros à la fois, même ! Et elle est plus douce que le coton-graine, plus belle que les fleurs de la brousse…
Anton Kraszowski ne s’est jamais résigné à être malheureux. Il a toujours su que sa vie méritait mieux. Un jour, il traverse le boulevard pour la première fois et lit la plaque de l’immeuble d’en face : Conservatoire national de Paris. Et tout à coup, Anton se dit que ça y est, sa vie va changer. Mais il ne peut pas deviner à quel point.
Lucien, treize ans, sait que les vrais ennuis commencent aux portes du collège et ne s’arrêtent pas là . Il y a toujours un prof pour vous réveiller en plein cours et vous coller deux heures. En permanence, il n’y a personne. Ni Basile, son ami fidèle rebaptisé Croûton, ni Rosa, sa vieille copine peintre morte il y a 120 ans.
Là -bas, il n’y a que l’ennui. Et Lucien n’aime pas ça.
Comme il n’aime pas : les quatrièmes, les sixièmes, les cinquièmes, les troisièmes…
Pour s’occuper, Lucien a l’idée de dresser la liste de tout ce qu’il n’aime pas. Il est sonné devant l’ampleur de la tâche. Justement, Lucien vient d’atterrir sur le menton d’une fille. Elle s’appelle Fatou et c’est un phénomène.
Tout le monde a peur d’elle. C’est dit, Lucien ne l’aime pas, et c’est réciproque. Fatou propose un duel : celui qui déteste le plus de choses au monde l’emporte. Ça, Lucien aime bien.
Jeudi prochain, c’est le jour de la sortie scolaire au Château de Versailles avec une bande d’abrutis de mon âge et, comme accompagnateurs, Aymeric Pichu, un demi-dieu de dix-neuf ans poilu des avant-bras dont tout le monde tombe raide amoureux ainsi que ma propre grand-mère de soixante-neuf ans déguisée en Marie-Antoinette. À part me faire opérer de l’appendicite ou saboter le car, je ne vois pas bien ce que je peux faire…
Lucien, qui pensait avoir vécu les pires jours de sa vie, un lundi, un mardi et un mercredi, va devoir affronter son premier jeudi noir et surmonter les affres de la jalousie…
Vous rêvez de passer des vacances au bout du monde ? Hannah le fait. Le Bout du Monde, c’est là qu’est partie habiter sa grand-mère. Un endroit perdu à l’est de l’Australie. La première ville est à soixante kilomètres, le premier voisin presque aussi loin. Même la pluie ne sait plus où ça se trouve. Ici, on peut se consacrer aux deux choses les plus importantes : vivre en pleine nature et lire, sans être dérangé par personne. On peut aussi garder ses secrets. Et elle en a, des secrets, sa grand-mère. Des secrets qui remontent à des temps très anciens. Des secrets qui ont la forme d’empreintes et de touffes de poils. Des secrets de la plus haute importance. Des secrets qui font battre le cœur, et même un peu trop vite.
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d'ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n'a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d'Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu'au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué...
Lucien n’aime pas grand-chose, dans la vie, à deux exceptions près : son amoureuse Fatou et son ami Croûton. En tête de la longue liste des choses qu’il n’aime pas, il y a le lundi. Et le lundi risque bien d’être détrôné par le mardi. Car ce matin où la vie de Lucien bascule, ce matin apparemment comme tous les autres dont Lucien aurait pourtant dû se méfier, est précisément un mardi. Un vrai mardi maudit. Tout d’abord, Fatou que Lucien aime tant, et dont il se croyait tant aimé, prononce sept mots terribles. Des mots qui vont tout changer. Ensuite, sa Mamie, qui a soixante-neuf ans, annonce qu’elle va se marier. Il n’est pas exclu qu’elle soit devenue folle. La conséquence de tout cela, c’est que Lucien va se brouiller avec Croûton, oui Croûton, son ami de toujours, le seul garçon de quatrième qui puisse parler de ses peluches sans être ridicule. Le mariage de Mamie est prévu pour mardi prochain. La séparation avec Fatou aussi. Croûton est aux abonnés absents. Courage, Lucien, il te reste cinq jours pour vaincre cette malédiction.
Autant le dire tout de suite, ça n’a pas été chose facile car je ne savais pas du tout comment attaquer le problème. Je n’étais pas sûr qu’on puisse apprendre la sympathie et la gentillesse, mais je devais essayer. Je me suis rassuré en me disant que ça ne devait pas être si compliqué et que tout le monde pouvait y arriver, je connaissais des tonnes de gens sympas ou, ce qui revenait au même, qui avaient la réputation d’être sympas. Alors, pourquoi pas moi ? Il suffisait d’observer et de reproduire. Copier. Coller.