Thème « géographie »
À douze ans, le monde de Calpurnia Tate ne dépasse pas les limites du comté de Caldwell. Mais, pour qui sait regarder avec étonnement et curiosité, il y a là mille choses à découvrir. Son frère Travis rapporte à la maison un tatou, des geais bleus et un coyote, toutes sortes d'animaux sauvages qu'il veut apprivoiser en cachette. Et son grand-père initie Calpurnia aux mystères des sciences naturelles.
La famille de Calpurnia accueille sa cousine Aggie, et, surtout, un vétérinaire vient s'installer près de chez eux. Pour Calpurnia, c'est l'occasion rêvée de donner enfin corps à ses ambitions...
Il y a des vies courtes mais bien remplies, et qui laissent une trace glorieuse. Telle fut celle de Jean-François Champollion, qui vécut au début du XIXe siècle et mourut à l'âge de quarante-deux ans. Passionné d'Égypte ancienne, il fut le premier à déchiffrer les inscriptions mystérieuses qu'on a trouvées gravées et sculptées sur les temples et les monuments du temps des pharaons.
Il a peint des jungles luxuriantes, des couchers de soleil tropicaux, des charmeuses de serpents sous la lune, des combats de bêtes féroces, mais n’est presque jamais sorti de Paris. Il a été calomnié de son vivant, moqué, boudé, exclu des expositions officielles, et même accusé d’escroquerie, mais des poètes comme Apollinaire et Alfred Jarry, et ses jeunes confrères Picasso, Braque, Léger et Delaunay lui trouvaient du génie. C’est en hommage à son caractère et à son style qu’un courant de peinture a été qualifié de « naïf ». Alors qui mieux qu’un enfant pouvait nous faire approcher le Douanier Rousseau ? Driiiing ! Sa petite voisine Charlotte sonne à sa porte, et le voici qui vient ouvrir…
Et s’il était possible de découvrir la recette de la télépathie ? Casimo Dolent, un vieux professeur, pourrait bien révolutionner la vie du tout jeune Dante. Balivernes, vous direz-vous. Mais quand Casimo s’éteint, quand une petite fille est kidnappée, Dante est bien forcé d’y croire, parce qu’il a tout vu. À distance, et en fermant simplement les yeux...
Des hommes-fleurs qui dansent pour guérir un malade. Des singes qui se baladent dans les arbres. Une partie de pêche dans la rivière. Une cascade qui sent le patchouli. Une forêt paradisiaque. Des bûcherons inquiétants. Un tsunami. Une nouvelle amie. Quelles vacances pour Clara, qui visite la station de recherche de son frère dans la forêt tropicale !
Une histoire et un documentaire pour faire connaissance avec les Mentawaï de l'île de Sibérut et leur forêt tropicale, en Indonésie.
1717. Louis XIV est mort depuis deux ans. Pour lui rendre hommage, l’immense statue de douze tonnes de bronze, fabriquée à Paris trente-deux ans plus tôt, doit enfin être érigée dans la bonne ville de Montpellier. Il s’agit de la transporter jusque-là. Et en ce début de XVIIIe siècle, ce n’est que par bateau que le voyage peut s’effectuer. D’un port de la capitale au Havre, sur la Seine, puis jusqu’à Bordeaux, par la mer, et enfin en remontant la Garonne jusqu’au canal du Languedoc, Clément, un jeune marin, accompagne le monument. Changements de bateaux, naufrages, embûches… Clément n’est pas au bout de ses surprises !
Ce livre est l'odyssée des grands aventuriers, des grands découvreurs, des grands savants qui ont affirmé un peu trop tôt pour leur époque qu'il devait bien y avoir quelque chose au bout de l'océan, que le ciel ne tournait pas au-dessus de nous, mais que c'était bien la Terre qui tournait sur elle-même parce qu'elle était ...ronde ! C'est aussi un livre sur ces moments de l'Histoire où l'on prenait les génies pour des fous ou pour des sorciers. Des fous et des sorciers sans qui nous serions peut-être encore persuadés que notre Terre est plate...
1943. Pour Annemarie Johansen, la vie à Copenhague est un mélange compliqué de vie familiale, d'école, de rationnement alimentaire et d'occupation allemande. Le courage semble une vertu lointaine. Au moment où les Nazis commencent à organiser les déportations des Juifs du Danemark, les Johansen recueillent la meilleure amie d'Annemarie, Ellen Rosen, désormais présentée comme faisant partie de la famille. Ellen et Annemarie doivent réfléchir très vite lorsque les soldats perquisitionnent et demandent en pleine nuit pourquoi Ellen n'est pas blonde comme ses soeurs. À travers les yeux d'Annemarie nous voyons comment la résistance danoise réussit à faire traverser le bras de mer les séparant de la Suède à la quasi-totalité de la communauté juive, qui compte alors près de sept mille personnes.
Les contes anglais se transmettent depuis des siècles. Il faut dire qu’ils sont à la fois très toniques et remplis d’un humour bien particulier. Outre-Manche tout peut arriver : soulevez une marmite remplie d’œufs, votre tête sera remplacée par celle d’un mouton ! Votre chatte, après avoir débarrassé votre pauvre soupente de tous les rongeurs qui l’infestaient, vous permet de faire fortune et de devenir gentilhomme. La paresse peut rapporter gros si on a l’oreille aux aguets. Et les monstres que rencontre Jack après être arrivé tout en haut de ses haricots géants sont proprement stupéfiants : on dirait des cyclopes.
Tous les héros de ce livre sont des enfants. Princes ou mendiants, ils ont choisi de prendre la route, pour fuir une vie trop dure, un mauvais sort ou par curiosité. Ils emportent un sac de vieux pain rassis et avancent droit devant eux sans se plaindre, comme il se doit en Angleterre. Ils rient en serrant les dents, encaissent les coups en attendant le bon moment pour les rendre, gardent toujours leur self-control et leur sens inné de la débrouillardise.
Longtemps l’Arménie fut un très grand royaume que dominait le mont Ararat. C’est au pied de cette montagne vénérée depuis la Bible que le folkloriste Tigrane Navarissian collecta les contes de ce recueil, au XIXe siècle, et les fixa à l’écrit. Puis un génocide mit fin à la société qui, depuis des siècles, créait et transmettait ces récits magnifiques et le mont Ararat et sa province devinrent turcs.
Mais L’oiseau d’émeraude, Le poisson d’or, Les pommes de l’Immortalité et tant d’autres histoires continuèrent à être racontées dans la petite république arménienne des rescapés. Elles perpétuèrent l’humour, la vaillance des héros et des rois d’autrefois. Et aussi, comme il se doit, la cruauté des dragons et la beauté des princesses.
Aujourd’hui, Léon Ketcheyan, spécialiste de la culture orale arménienne, les fait vivre en français pour la plus grande joie des amateurs de contes, petits ou grands.
Enfourchez le cheval rouge d'Amor Chek'Ka, il parle la langue des hommes et vous comprend comme le meilleur des amis. Puis partez à la découverte des contes berbères. Vous vous arrêterez souvent pour faire boire votre monture et à chaque halte on vous racontera une histoire. Celle de la tourterelle de Youssef Yousfine dont le rire se transformait en perles fines. Ou celle de la chouette qui sauva les plumes de tous les oiseaux de la création. Plus loin vous apprendrez comment l'on peut être, selon les jours, parfaitement insouciante ou très sage à condition de savoir tisser de merveilleux tapis. Vous découvrirez encore comment dominer un cruel génie ou un juge corrompu avec humour et insolence. Et si vous ne vous laissez pas envoûter par la flûte du fils d'Haroun Er Rachid, vous parviendrez enfin chez les Touaregs. L'eau y est si précieuse que c'est autour d'un puits que se déroulent les plus grands sortilèges.
À l'extrême ouest de la Russie, s'étend un pays de forêts et de marais bordés de roseaux : la Biélorussie. La vie y est rude et souvent misérable, la lumière du soleil est rare, et la tradition orale y est restée longtemps très vivante. Sans doute parce que raconter et écouter des contes était une bonne façon de se réchauffer et d'échapper à la mélancolie, explique Jule Winter, l'auteur de ce recueil de contes collectés aux XIXe et XXe siècles.
Extrait : « Il était une fois un garçon qui s'appelait Yanko. Il vivait seul avec sa mère dans une misérable petite maison, son père était mort depuis longtemps. Ils étaient très pauvres et n'avaient plus rien à manger. Pour chasser la misère de la maison, Yanko décida de courir le monde pour chercher fortune. Il traversa des forêts et des landes. Il marchait depuis longtemps, lorsqu'il rencontra au croisement d'un chemin un vieil homme assis sous un chêne en train de lire un livre. »
Comme si les Islandais n'avaient pas assez à faire avec leurs pierres qui s'ouvrent, leurs nains et leurs sorciers, les Vikings leur ont apporté les trolls mangeurs d'hommes et les elfes maléfiques. Il fallait donc être vraiment très téméraire pour s'aventurer, au siècle dernier, chez les paysans et les pêcheurs de la grande île afin d'en récolter tous les contes. C'est pourtant ce qu'a fait Jon Ándrason, et il a survécu. Voici donc Vilfridur, plus belle que Vala, une Blanche-Neige islandaise à rendre jalouse celle des frères Grimm. Líneik et son frère Laufey ; unis à la vie et à la mort, ils arriveront à échapper à leur terrible marâtre. Voici encore Litill Tritill ; ce fils de simples paysans a su se concilier une bande d'oiseaux sauvages et il en obtiendra tout ce qu'on peut désirer. Une petite fille parvient à récupérer Bukolla, sa vache merveilleuse, puis à se débarrasser de l'abominable femme troll qui l'avait dérobée. Le recueil se termine sur l'histoire d'une belle-mère pas comme les autres : elle adore sa belle-fille et n'a de cesse que de la protéger contre son royal père !
D'étranges rumeurs couraient dans les campagnes danoises au XIXe siècle. On racontait que chaque ferme pouvait être choisie comme domicile par un lutin. Et malheur aux hommes s'il se révélait de nature malfaisante ! Grâce aux contes, on apprenait à s'habituer à ces jolis petits êtres aux bonnets rouges et pointus aussi puissants que rancuniers. À cette époque, nul ne doutait de leur existence et bien des Danois étaient prêts à apporter leur témoignage pour aider tout un chacun à les reconnaître et à s'en méfier. Dans ce pays où le brouillard efface si souvent les contours des marais et des bois, la frontière entre la réalité et le fantastique, entre la vie quotidienne et le conte est presque effacée. Et c'est cela que Nils Ahl nous fait découvrir en traçant un itinéraire poétique, inquiétant et non dénué d'humour à travers l'immense collecte d'Ewald Tang Christensen. Et, comme il a décidé de conserver l'étonnant classement par genre de son illustre prédécesseur et que, comme lui, il a été sensible aux témoignages des hommes qui ne doutaient pas de l'existence de créatures stupéfiantes, son recueil de contes s'est transformé en petit bestiaire fantastique. Sous le crayon de Mette Ivers, une autre Danoise, toutes ces créatures émouvantes ou inquiétantes prennent vie.
Les ciels de Flandre sont gris et la mer du Nord houleuse, mais l’humour qui souffle dans ce pays balaie toute mélancolie. Les Flamands rient d’eux-mêmes comme de leurs voisins. Tout leur est prétexte à inventer des blagues et à se les raconter, en flamand bien sûr ! Une langue qui a bien failli disparaître totalement au profit du français.
Maurice Lomré connaît bien la Flandre. Il a réuni dans ce livre les contes les plus drôles qu’il ait lus ou entendus. Il a choisi également quelques beaux contes merveilleux où le rire a aussi sa place. Une belle princesse n’hésite pas à se moquer d’un prétendant fort courageux qui sent le poisson ou encore un héroïque jeune homme refuse d’enfourcher un cheval de feu et de flammes de peur de se brûler les fesses.
Personne n’est épargné par ce rire ravageur, ni les puissants ni les pauvres, ni les Français ni les Wallons. Ni Dieu à qui saint Pierre réussit à faire croire que les poulets de Malines n’ont qu’une seule patte, ni même le diable qui devra renoncer à l’âme d’un bon lecteur…
La Haute-Bretagne comprend les Côtes-d'Armor et l'Ille-et-Vilaine, et, contrairement à la Basse-Bretagne, on y parle français ; mais, en matière de contes ce n'est pas seulement la langue qui change d'une région à l'autre mais tout le répertoire. Et le ton aussi : celui des contes de Haute-Bretagne est avant tout joyeux et impertinent. Et, même si la vie des pêcheurs, des marins ou des paysans qui y est décrite est très dure, on la prend en riant et on essaie de se débrouiller en faisant appel à des créatures magiques. À l'époque où Paul Sébillot entreprend sa collecte, tout le monde y croit encore pour de bon.
Extrait : « Le sabotier pensait souvent au poisson merveilleux et il réfléchissait au moyen de s'en emparer. Un jour qu'il se promenait sur le rivage, il vit la Seraine qui s'était endormie et, bercée par les vagues, flottait à peu de distance du bord. Il se mit à l'eau sans faire de bruit, et passa tout doucement sous elle un grand panier dans lequel il l'emporta à terre sans l'éveiller. Elle était grande comme un enfant de huit ans ; sa tête et son corps ressemblaient à ceux d'une femme, mais à la place des pieds elle avait des nageoires et elle se terminait en queue de poisson. »















