Thème « fée »
Dans certains Bois Dormants vivent des princesses Belles, destinées à se piquer le doigt avec un fuseau, et leurs soeurs, les Laides, destinées à être laides, mais aussi à vivre leur vie de manière heureuse et sage. Barbe-Bleue a, lui aussi, un frère caché, Barbe-Rose, toujours joyeux mais totalement inconnu. Jusqu’au jour où Rosalynde, septième femme de Barbe-Bleue, entre dans le cabinet secret de son époux assassin. Par amour, mais un peu trop tard, Barbe-Rose va agir. Comme le Petit Chaperon Vert. Le loup rôde, alors il essaie de sauver le Petit Chaperon Rouge, même si ce dernier est insensé et moqueur.
Et si la Belle au Bois Dormant avait une soeur ? Et si Barbe-Bleue avait lui aussi un frère caché ? Et si le Petit Chaperon Rouge était en fait « une peau de vache » ?
Grégoire Solotareff et Nadja connaissent ces « autres histoires » cachées à l’envers des contes classiques. Elles surgissent avec un naturel hilarant de leurs réservoirs débordant d’albums et de récits hors normes (entre beaucoup d’autres, Chien Bleu, la série des Momo, les apprenties fées, Mathieu, Les garçons et les filles, Loulou, U…). Cet héritage familial du « contre-pied » (Grégoire), du « mouvement vivant » (Nadja), ils le cultivent depuis toujours comme une philosophie créatrice, pour nous faire bien lire et bien grandir.
Ce volume contient La Laide au Bois Dormant ; Le Petit Chaperon vert ; Barbe-Rose
À sa naissance, Édith a reçu deux dons. Le premier, d'une fée débutante, lui permet de donner la vie à n'importe quel objet. Le deuxième, d'une vieille fée en fin de carrière, est celui de l'Éternelle Enfance. C'est pourquoi, aujourd'hui, cent ans plus tard, Édith s'apprête à fêter son siècle en ayant l'air de n'avoir que sept ans. Ce qu'elle souhaite cette fois ? Un nouvel ami, peut-être. Une nouvelle vie, à coup sûr.
Si tu n'es pas sage, dit Dame Berthe à son fils Aubin, les fées viendront te chercher. Si tu n'obéis pas, dit Mère Jeanne à sa fille Nicolette, les elfes t'attraperont. Que les fées viennent donc, que les elfes m'emmènent, espèrent Aubin et Nicolette chacun de leur côté ! Et puis, un jour, au bord de la rivière, Aubin voit une fée qui l'attend et Nicolette un elfe. Et, « au même instant, un sentiment délicieux de plaisir et de peur envahit leurs deux coeurs ».
Comme toutes les histoires de fées, celle-ci commence par IL ETAIT UNE FOIS et finit par MORALITE. Mais, entre les deux, une histoire de fées pas comme les autres où il est question de diamants, de roses, de crapauds et de vipères, de belles paroles et d'eau puisée à la fontaine.
Philippe Dumas a réuni ici les éléments traditionnels d'un véritable conte de fées, et nous enchante une fois de plus... par ses dessins.
Il était un géant qui ne se séparait jamais de sa casquette; d'abord parce qu'il était chauve et qu'il avait honte de son crâne nu. Et puis parce que sa casquette était très spéciale (avec un haricot vert frais brodé sur le devant). Or un jour, le géant ne retrouva pas sa précieuse casquette. Désespéré, il était prêt à tout pour la retrouver...
Que faire quand on est une fée, qu'on a un très long nez, qu'on est enrhumée et que sa baguette magique ne peut rien y changer ?
Si vous vous promenez dans les bois, méfiez-vous de la fée Grognette. Elle a mauvais caractère et déteste les enfants. Rien que pour avoir fait un petit pipi contre l'arbre où elle était cachée, voilà Timothée transformé en chien. Évidemment, sa famille commence par ne pas le reconnaître. Mais en voyant les yeux si humains de ce petit chien inconnu, sa soeur Sophie comprend. « Chic, je n'irai plus jamais à l'école », se dit Timothée, tandis que ses parents le regardent avec tristesse. Mais à y réfléchir, la condition de chien présente bien des inconvénients, surtout quand on est habitué à celle de petit garçon. Comment faire désormais pour jouer de la guitare, aller au cinéma avec des copains, tourner les pages d'un livre ou indiquer au marchand de glaces son parfum préféré ? Non, il n'y a qu'une solution : retrouver Grognette et la convaincre d'annuler le sort. Ce que Timothée ne sait pas encore, c'est que Grognette est en danger. Ce qu'il ignore également, c'est qu'il n'est pas le seul petit garçon qu'elle ait transformé en chien.
Louise et ses camarades fées ont contrôle de transformation. Elles vont devoir transformer leur nounours en poisson rouge ou leurs biscottes en gâteau d'anniversaire. Normalement, tout le monde peut y arriver. Mais aujourd'hui est une journée particulière. Louise a un affreux secret sur sa meilleure amie. La maîtresse est complètement débordée par les coups du destin et de la magie. Et des crapauds frappent à la porte de la classe, les yeux brillants d'espoir.
Saviez-vous que pour bien exercer son métier, une fée a besoin de deux objets ? Une baguette magique en bon état de marche et un siège sur lequel s’asseoir en attendant que quelqu’un vienne lui demander d’exaucer un voeu.
La fée de cette histoire est très satisfaite de ses outils de travail jusqu’au jour où elle estime qu’une professionnelle de sa classe ne peut se contenter d’une simple chaise. Il lui faut un fauteuil, c’est plus chic ! Mais où trouver un fauteuil de fée dans cette forêt ? La fée, le cochon et la chaise, vexée mais toujours prête à aider, se mettent en route. Ils découvriront au final que ce n’est pas le fauteuil qui fait la fée…
Voici un grand classique revisité. Quatre-vingt-cinq ans après les dessins de William Nicholson, Komako Sakaï s’empare du texte de Margery Williams, un conte de la famille des Michka et autre Pinocchio, pour le renouveler tout en respectant son esprit. Il était une fois un lapin en peluche qui avait entendu dire par un autre jouet, le sage Cheval de cuir, que, quand on est aimé suffisamment longtemps par un enfant, on peut devenir vivant…
D'un coup de baguette magique, les fées savent faire surgir d'une bouche des cascades de bijoux ou des torrents de crapauds, mais certains de leurs actes sont aussi très injustes. Pourquoi toujours accabler les sœurs laides et méchantes ? Est-ce qu'épouser le prince charmant est vraiment un miracle féerique ? Il existe une catégorie de fées capable de répondre à ces questions, les Sur-Fées. Leur mission consiste à contrôler le travail des autres fées. Elles portent des lunettes noires. Elles sont souvent en colère. Et elles vont tout faire pour changer le monde.
Oh là là, qu’il est donc difficile de vivre, se lamente Myrtille. Il faut admettre que l’oursonne a très mal démarré dans la vie. À peine est-elle née que ses parents veulent s’en débarrasser. La voilà qui erre, seule dans la forêt, se demandant à quoi bon vivre sans parents et sans nulle part où aller. Heureusement, un grand chêne, un ver luisant et une fée à la retraite vont lui montrer que, malgré tout, la vie vaut la peine d’être vécue…