Thème « fable et conte »
Ciel, ma baignoire a disparu ! Que les princesses délicates prennent garde. Leurs baignoires accueillantes peuvent disparaître brusquement, s'envoler un beau jour dans la nature. Ainsi, dans cette histoire, quelqu'un a bel et bien dérobé le bain tout chaud de la princesse Anne. Le bain que son chambellan avait fait couler exprès pour elle. Et voici la princesse Anne entraînée dans des aventures dignes d'une fille de roi...
Quoi ? Un bébé géant ? Un bébé tellement grand qu'il veut tout faire tout seul, sans l'aide de personne ? Ah ! Mais ce n'est pas parce qu'il est géant qu'un bébé n'est pas un bébé... qui a parfois grandement besoin de son papa et de sa maman !
Il se passe des choses insolites dans la forêt de Kuatcha. Les voyageurs qui la traversent se font dérober leurs biens les plus précieux, sans même s’en apercevoir. Qui sont ces mystérieux voleurs qui agissent sans armes et dans le plus grand silence ? Les rumeurs disent que ce ne sont pas des êtres humains, mais des génies malfaisants. Sur ordre du Sultan, un groupe de soldats est chargé de fouiller la forêt. Cinquante hommes en armure pénètrent au milieu des arbres immenses, et leur coeur se serre d’inquiétude. Ne dit-on pas aussi que la forêt de Kuatcha possède un charme étrange engourdissant ceux qui y séjournent trop longtemps ?
Le jeune meunier est bien malheureux, son père ne lui a laissé pour tout héritage qu’un chat. Il pense à le vendre mais voici que l’animal lui promet la fortune. Tout ce qu’il demande, c’est de lui trouver des bottes à sa taille et de le laisser faire. Avec ses bottines, il rend visite au roi, qui n’a jamais vu un aussi beau chat. Pas étonnant qu’il s’appelle le chat Beauté. Et si son maître, par le plus grand des hasards, était justement en train de se noyer quand le roi et sa fille passaient près de la rivière ?
Il était une fois un chevalier qui, en se réveillant de sa sieste, s’aperçut qu’il avait perdu ses chaussettes… Pas si grave, sauf que le chevalier se posait deux questions très importantes. Un : où avaient-elles bien pu passer ? Et deux : comment allait-il, sans elles, pouvoir enfiler ses bottes pour aller délivrer la princesse ?
Ludivine rencontre un jour un beau chien vert aux yeux bleus, qui n'a ni maître ni maison. Comme il sait parler et qu'il a très envie de s'instruire, elle l'emmène à l'école. Le premier moment de stupeur passé, la maîtresse s'aperçoit qu'elle vient de faire une excellente recrue. Le chien, baptisé Homère, devient premier de la classe. Il habite chez les parents de Ludivine, qui finissent même par l'accepter à leur table, tant ses manières sont raffinées...
Un jeune cochon aimait rouler à toute vitesse, les oreilles au vent de sa décapotable, le coeur grisé par ses équipées. Un jour, il tomba en panne, loin de son auge, au beau milieu de la campagne déserte. Il se mit immédiatement en quête d'un garagiste. La nuit était venue et il dut affronter le noir profond de la campagne, se plonger dans la lumière crue de la station-service, regagner sa voiture avec un inconnu, toutes choses inquiétantes, bien sûr, pour un jeune cochon sans expérience. Mais il ne savait pas encore que ces petites peurs qu'il éprouvait au coeur de la nuit allaient le conduire tout droit à une découverte réellement terrifiante.
Il était une fois un prince dont le meilleur ami était un cochon. L’amitié de ce cochon lui était d’un grand réconfort, car jusqu’à présent l’amour ne lui avait jamais souri. Mais la compagnie d’un cochon, même très sympathique et altruiste, ne risquait-elle pas de réduire encore les chances de séduction du prince ? Comme ils ne veulent pas se séparer, prince et cochon mettent au point une stratégie. Cette stratégie est excellente.
La chance suivra-t-elle ?
Aaaa… tcha ! Et raaa… tchoum! Charles le cochon est devenu le roi du rhume. Il n’en peut plus d’éternuer, il n’en peut plus de se moucher. Alors le docteur lui prescrit des cachets. Sauf que les cachets, Charles n’aime pas ça. Il ne veut pas les prendre, il préfère les cacher. Mais que deviennent les cachets, une fois qu’ils sont cachés ? S’il ne soigne pas son rhume, Charles va devoir soigner ses cachotteries… Promis, juré, cochon qui s’en dédit.
Il était une fois un cochon mal dans sa peau…
Il se trouvait trop rose et ne supportait plus son reflet dans le miroir. Il y aurait bien un moyen de changer de couleur, tu pourrais bronzer, suggère son amie la poule.
Bronzer devient alors l’unique obsession de notre cochon.
Mais cette activité n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air... Tout d’abord, il faut trouver du soleil.
Comme rien n’arrête le progrès, une petite route traverse maintenant la forêt pour que le petit chaperon rouge puisse se déplacer à vélo. Les grands panneaux de signalisation qui longent la route annoncent : trois ours, un prince charmant, le petit poucet, le chasseur, le loup et la grand-mère. Patiente, le petit chaperon rouge rejoint la maison bien tranquille de sa grand-mère qui l’attend pour passer un bon moment.
Les grands contes sortent du bois dans cet album sans texte.
Saviez-vous que pour bien exercer son métier, une fée a besoin de deux objets ? Une baguette magique en bon état de marche et un siège sur lequel s’asseoir en attendant que quelqu’un vienne lui demander d’exaucer un voeu.
La fée de cette histoire est très satisfaite de ses outils de travail jusqu’au jour où elle estime qu’une professionnelle de sa classe ne peut se contenter d’une simple chaise. Il lui faut un fauteuil, c’est plus chic ! Mais où trouver un fauteuil de fée dans cette forêt ? La fée, le cochon et la chaise, vexée mais toujours prête à aider, se mettent en route. Ils découvriront au final que ce n’est pas le fauteuil qui fait la fée…
Pour le bûcheron : des betteraves. Pour la poule : de la pizza. Et pour le rat : de la raclette. Dans cette forêt, les habitants ne peuvent manger que les aliments qui correspondent à la première lettre de leur nom. Mais Gérard le géant, lui, n’en peut plus de manger du gigot. Il demande alors à Fionnelle la fée de l’aider à découvrir enfin le goût du lapin, des langoustines… et du loup.
John Chatterton, le grand détective, est de nouveau sur la brèche. On l'a chargé de surveiller une jeune fille qui risque, paraît-il, de se piquer le doigt au fuseau d'un rouet et de plonger dans « Le Grand Sommeil ». Chatterton n'est pas très inquiet, toutefois, ces éléments lui rappellent une affaire célèbre...
Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne qui avaient sept fils. Le plus jeune était aussi menu qu’un doigt de la main, on l’appela le Petit Poucet. L’aîné avait la taille d’un gros orteil, on l’appela le Gros Poucet. C’était le préféré de sa maman. Poussés par la famine, les parents décidèrent de perdre les enfants dans la forêt. Le Petit Poucet avait tout entendu, le Gros Poucet rien du tout. Mais il était tellement bête qu’il croyait être le plus intelligent.
En 1376, la cité allemande de Hamelin est envahie par les rats. Rien n'y fait : ils terrorisent femmes et enfants et se nourrissent des provisions de la ville. Les habitants demandent au maire de prendre une décision rapide pour les sauver. C'est un jeune joueur de flûte mystérieux, à qui le maire promet cinquante mille florins, qui va empêcher la ville de disparaître sous les rats. Mais que se passe-t-il quand on n'honore pas une promesse d'argent ?