Thème « Espagne »
Il s'appelle Diego, mais Ian, son meilleur copain, le surnomme Chorizo parce qu'il est étranger, différent, pas d'ici, espagnol, comme Vélasquez, Cervantès, Miró et Picasso. Lui, Chorizo, il s'amuse de cette différence qui fait que ses parents prononcent le français de travers en disant abec, c'est bvrai, et boilà. Il s'amuse en lisant les Atlas et aussi le Livre Guinness des records. Dans sa tête, les mots se bousculent. Sans arrêt il passe d'une langue à l'autre, il triture les phrases, en tire des contresens, des contrepèteries, des sens cachés, des sens gâchés. Il aime faire des bêtises avec sa bande, et puis les raconter, enjoliver, exagérer. Ça fait de la fiction. C'est la maîtresse qui l'a dit. Pas des mensonges, juste de la fiction bien écrite... Il aime s'amuser et il s'amuse à aimer. Tout, l'Espagne, la France, ses parents, ses copains, sa tante Ninja, et ce qu'il n'aime pas, il s'arrange pour le tourner de façon à l'aimer. C'est sa façon à lui de pimenter la vie.
Alonso Quijano, pauvre hidalgo, après avoir lu plus que de raison des romans de chevalerie, décide d'embrasser la profession de redresseur de torts et de protéger la veuve, l'orphelin et les nécessiteux, en parcourant le monde... L'énorme mérite de Cervantes réside dans le fait que non seulement il a créé le personnage même de don Quichotte mais que, de plus, il lui a trouvé le compagnon idéal, son antithèse parfaite, à savoir: son écuyer Sancho Panza. L'auteur a voulu combattre une mode, néfaste à ses yeux, pour ses compatriotes et apparaît, de ce fait, à travers son récit, comme le peintre fidèle de la société de son temps. Nous n'avons retenu, délibérément, que les chapitres mettant en évidence le mécanisme de la folie chez don Quichotte, la fidélité à toute épreuve de Sancho Panza et la méchanceté des tiers qui se gaussaient des fous, des faibles et des simples d'esprit.
Alonso Quijano, pauvre hidalgo, après avoir lu plus que de raison des romans de chevalerie, décide d’embrasser la profession de redresseur de torts et de protéger la veuve, l’orphelin et les nécessiteux, en parcourant le monde... L’énorme mérite de Cervantes réside dans le fait que, non seulement il a créé le personnage même de don Quichotte mais il lui a également trouvé le compagnon idéal, son antithèse parfaite, à savoir : son écuyer Sancho Panza. L’auteur a voulu combattre une mode, néfaste à ses yeux, pour ses compatriotes et apparaît, de ce fait, à travers son récit, comme le peintre fidèle de la société de son temps. Nous n’avons retenu, délibérément, que les chapitres mettant en évidence le mécanisme de la folie chez don Quichotte, la fidélité à toute épreuve de Sancho Panza et la méchanceté des tiers qui se gaussaient des fous, des faibles et des simples d’esprit.
Berta, Rachid, Stéfano, Ángel, Lucía, Gil et Nor.
Celle qui a perdu le carnet.
Ceux qui vivent de petits trafics.
Celui qui s’est installé ici après la mort de sa femme.
Celle qui cherche un travail honnête.
Celui qui veille sur son jeune voisin et lui transmet tout ce qu’il sait.
Celui qui a quitté son pays au péril de sa vie. Ils n’ont ni le même âge, ni la même nationalité, ni la même langue, ni les mêmes soucis. Un seul point commun : tous sont des habitants de la Tour, ce bloc confus, fébrile et bruyant d’une banlieue pauvre de Séville.
Un jour, Nor manque à l’appel dans la classe où Ángel enseigne la philo. Mais il lui a laissé une lettre : il est parti chercher son frère qui doit arriver de Guinée par bateau, à la merci des passeurs et de la tempête annoncée. Alors, tout se met en branle. Et parce que Ángel se décide à sonner à la porte d’un voisin, tous ces gens qui s’ignoraient vont comprendre qu’ils font partie de la même histoire.