Thème « entraide, solidarité »
Le papa de César, Bill et Malo est parti faire un tour quelque part dans le ciel, les laissant se débrouiller tout seuls avec les violentes colères de leur mère. Dans la chambre qu’ils partagent, ils veillent les uns sur les autres, scrutent le ciel, le soleil, les étoiles. Malo espère y apercevoir son père. Bill espère que sa mère redeviendra comme avant. César espère qu’il aura le droit d’aller à la Nuit des étoiles. Tous les trois, ils auraient bien besoin d’aide. Mais à qui s’adresser ?
César — Papa, je l’ai vu en rêve. Une fois. Il était à la
maison et il jouait aux marionnettes avec toi, Malo, dans
le salon.
Malo — Avec moi ? T’as fait comment pour que papa,
il vienne dans ton rêve ?
César — Rien. Ah si. J’ai prié. Avec Abdel et son papa.
Bill — C’est peut-être ça !
César — Ou alors un gros coup de bol.
Bill — On n’a qu’à faire pareil !
Lyon, fin du XIXe siècle. Martin Poulachon apprend le métier de « canut », d’artisan de la soie, avec ses parents. Un soir, sa mère, partie livrer une pièce de précieux velours, se fait agresser et voler. Martin se sent coupable. À cause de son retard, il ne l’a pas accompagnée. Il ne sait pas encore qu’il va, grâce à une mystérieuse jeune fille, non seulement récupérer ce bien, mais découvrir l’univers de Guignol. Pour nourrir leur inspiration et fournir un véritable journal de la cité aux spectateurs, les créateurs de la célèbre marionnette envoient des espions dans les rues et les passages secrets… Et Guignol se transforme en justicier pour de vrai !
Glovie et sa mère Inna vivent en France depuis sept ans dont quatre années déjà dans un hôtel pour migrants. Inna fait tout ce qu’elle peut pour s’occuper de sa fille, mais dans son travail, elle n’a pas le choix des horaires. Comme Inna est serveuse, dans un bar, la nuit, Glovie doit rester seule et sage entre les quatre murs de cette chambre minuscule. Pour supporter cette vie, elle s’en invente d’autres, se dote de pouvoirs surnaturels, cherche le moyen de s’échapper, de vivre un peu, elle aussi. Jusqu’à se mettre en danger.
Personne ne s’imagine mourir d’un coup, forcément. Personne ne sait ce que contient le sac de Norbert. Sauf nous trois, Lalie, Jordan et moi, David. Et Norbert bien sûr puisqu’il a osé la prendre et l’emporter en classe avec lui, cachée dans son sac. « Il est complètement malade. Il peut nous tuer d’une seconde à l’autre. »
Quatre amis découvrent une grenade dans un vieux manoir datant de la Deuxième Guerre mondiale. Que faire avec cette grenade ? La laisser là ou l’amener au collège quand on est soi-même sur le point d’exploser ?
Simple dit « oh, oh, vilain mot » quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit « j'aime personne, ici » quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental.
Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie, à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule.
Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.