Thème « émotions et sentiments »
Au coeur de l’hiver, à l’orée des bois, Helga soupirait d’ennui. « Si seulement il pouvait se passer quelque chose d’excitant dans cette histoire. Un loup, par exemple ! Ce serait effrayant, mais vraiment palpitant ! » s’exclama l’enfant. Heureusement, au milieu de ce bois, il était une fois un loup qui s’ennuyait aussi.
Primula s’est levée très tôt ce matin. Elle a cueilli des fleurs de toutes les couleurs dans le jardin. À qui va-t-elle offrir son joli bouquet ? À Papa ou Maman, à Romy la poule ? Il n’y a qu’elle qui le sait !
Un petit prince est né. Quel bonheur ! Pour Théophile, rien n'est trop beau. On l'installe dans la plus jolie chambre du palais. On engage pour lui les meilleurs serviteurs. On lui offre tous les jouets dont il peut rêver... Pourtant, Théophile n'a pas l'air content. Il dit toujours non et ne sourit jamais...
Tout seul sur son île, Petit Ours s'ennuie. Il a envie de quelque chose pour jouer. La mer apporte un bâton. Petit Ours le ramasse et dessine sur le sable. Puis la mer apporte quelque chose de grand avec des taches : un véritable ami pour Petit Ours ! Le lendemain, des dizaines de choses flottent sur l'eau...
Maman Ourse et ses deux petits profitent du parc, quand Alfie Ours interroge sa maman: «Est-ce qu’il y a d’autres ours comme moi ?» «Pas comme toi, non. Il y a toi, il y a moi, avec ta sœur, ça fait trois, mais il n’y a pas deux ours comme toi. De la pointe de ton museau à l’extrémité de tes pattes, il n’y a pas deux ours comme toi. C’est la vérité, crois-moi !»
Titi vit au pays de l'été. Robert vit au pays de l'hiver. Titi cherche un ami, mais on le trouve trop petit. Robert aussi cherche un ami, mais on le trouve trop grand. Alors Titi quitte le pays de l'été et Robert quitte le pays de l'hiver.
Rosalie joue dans le jardin de sa grand-mère. Son imaginaire prend le pas sur la réalité et elle part dans une grande aventure avec l’Homme Grenouille, la poupée Dominique et l’ours André. Il leur faut rejoindre l’arbre au rocher sans rencontrer la sorcière…
Lui, c'est Simon. Vois-tu, au bout de ses doigts ? Ce sont ses ongles. Jamais il n'accepte de les couper. Grâce à eux, il démêle les nœuds. Quand il tend ses bras vers le haut, il sert de perchoir aux oiseaux. Un jour, il fait la connaissance de Maud, et de ses cheveux que jamais au grand jamais elle n'accepte de couper.
« On va parler d'amour ! » décide Joséphine. Suzie et Barnabé sont perplexes. « Il faut prendre quelque chose ? » demande Barnabé. Joséphine explique qu'il suffit de s'asseoir en tailleur, comme un bouddha, et d'écouter son cœur. Chacun leur tour, que vont-ils bien entendre ?
«Tu viens Suzie ? On va jouer à faire le mort.» Tout démarre avec cette drôle de proposition de Joséphine, la grande cane. C’est un jeu qui ne nécessite aucun accessoire, comme Joséphine l’explique à Suzie et Barnabé : « Tu te couches, tu fermes les yeux, tu écartes les bras, et surtout, tu ne bouges pas.» Et après ?
Je faisais une promenade quand j'ai entendu un minuscule « cui cui cui cui ». Je t'ai ramassé, minuscule petit tas de plumes, et je t'ai porté jusqu'à ma maison. Les jours ont passé et tu as pris des forces pour vivre, apprendre et jouer. Ton regard était souvent attiré par l'horizon, il était bientôt temps que tu prennes ton envol. Je ne devais pas te retenir.
Renard est différent des autres renards. Il préfère une pastèque à un sandwich au lapin. Mais c’est difficile de le faire comprendre aux animaux qui le fuient. Un jour, en écoutant les lapins, Renard apprend que les meilleures fêtes ont lieu dans la vallée des Végétariens. Il ne veut pas manquer cette occasion, mais comment va-t-il se faire accepter ? Bonne chance, Renard !
Siméon le hérisson est vraiment très très timide. Pour être sûr de ne rencontrer personne, il fait ses courses à la tombée de la nuit, puis il s’enferme chez lui. Mais un soir, quelqu’un gratte à sa porte. Siméon va voir, le cœur battant. Qui est-ce ?
Il était une fois deux ours : Grand Ours et Petit Ours. Grand Ours est le grand ours et Petit Ours est le petit ours. Petit Ours veut jouer mais Grand Ours n'a pas le temps de jouer avec lui...
Ce matin, Merle glisse sur la rosée et tombe de la branche. BOUM !
Oie arrive : « Oh, pauvre Merle, tu as mal ? »
« Tu dois avoir très mal ! ajoute Roro. C’est tout bleu ! »
Pinson se précipite : « Oh là là ! C’est tout rouge ! Ça doit faire vrrraiiiment trrrèèès mal… Hein, Merle ? »
« Euh, ça va », répond Merle qui n’ose plus rien dire.
« C’est quoi, l’amour ? », demande Alfie à Maman Ourse. « L’amour c’est plein de choses. Il est ici et il est là-bas. On le trouve partout. » Alfie va découvrir avec son petit frère que l’amour c’est le bonheur et le partage, qu’il peut faire peur ou rendre triste mais qu’il peut aussi résonner dans le rire des amis et dans la nature. L’amour c’est tellement de choses.















