Thème « émotions et sentiments »
Je m’appelle Nancy Pinsault. Dans ma famille on est cinq, comme les cinq doigts de la main. Mais toutes les mains ne se ressemblent pas. Dans ma famille, la belle main de papa dessine des maisons. La main hésitante de ma soeur Aline alterne entre vernis nacré et vernis pailleté. La main décidée de mon frère Igor donne une gifle. La main du docteur Croc glisse dans le dos de maman. La main généreuse de maman m’offre un maillot de bain une pièce avec des pastèques et des ananas. Quant à mon petit doigt, il me raconte de drôles d’histoires. Mais peut-on croire tous les mystères détenus par un petit doigt ?
Lucien n’aime pas grand-chose, dans la vie, à deux exceptions près : son amoureuse Fatou et son ami Croûton. En tête de la longue liste des choses qu’il n’aime pas, il y a le lundi. Et le lundi risque bien d’être détrôné par le mardi. Car ce matin où la vie de Lucien bascule, ce matin apparemment comme tous les autres dont Lucien aurait pourtant dû se méfier, est précisément un mardi. Un vrai mardi maudit. Tout d’abord, Fatou que Lucien aime tant, et dont il se croyait tant aimé, prononce sept mots terribles. Des mots qui vont tout changer. Ensuite, sa Mamie, qui a soixante-neuf ans, annonce qu’elle va se marier. Il n’est pas exclu qu’elle soit devenue folle. La conséquence de tout cela, c’est que Lucien va se brouiller avec Croûton, oui Croûton, son ami de toujours, le seul garçon de quatrième qui puisse parler de ses peluches sans être ridicule. Le mariage de Mamie est prévu pour mardi prochain. La séparation avec Fatou aussi. Croûton est aux abonnés absents. Courage, Lucien, il te reste cinq jours pour vaincre cette malédiction.
Marie a dix ans. Cela fait quatre ans qu'elle aime en silence Samuel Pichet. Elle s'est même habituée à être son « meilleur copain » . Et il vient de tomber amoureux d'Annabelle Blandin...
Marie a grandi... suivez là dans J'ai hâte de vieillir.
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
L’hiver est glacial.
Quand on était petits, raconte le père de Max, on faisait des patinoires en renversant de l’eau par terre, elle gelait pendant la nuit et le lendemain…
Super ! Max et Zoé arrosent aussitôt la route. La nuit tombe, l’eau gèle et… lorsqu’un gros camion surgit, ça glisse vraiment bien !
Quand peut-on commencer à faire de la politique ? Dès le CM2, répond Maxime, qui vient de créer un syndicat pour la défense des élèves faibles. C'est possible, mais il y a des jours où il faut être le plus courageux du monde.
Retrouvez Maxime dans : « Maxime fait des miracles » (Collection Mouche), « Maxime fait l'idiot », « Maxime fait un beau mariage » (Collection Neuf) et dans « Adieu Maxime » (Collection Médium).
Autant le dire tout de suite, ça n’a pas été chose facile car je ne savais pas du tout comment attaquer le problème. Je n’étais pas sûr qu’on puisse apprendre la sympathie et la gentillesse, mais je devais essayer. Je me suis rassuré en me disant que ça ne devait pas être si compliqué et que tout le monde pouvait y arriver, je connaissais des tonnes de gens sympas ou, ce qui revenait au même, qui avaient la réputation d’être sympas. Alors, pourquoi pas moi ? Il suffisait d’observer et de reproduire. Copier. Coller.
Hier soir encore, je disposais de parents normaux, tous deux âgés de 36 ans. Ce matin, à mon réveil, ils en avaient 11. Bien sûr, quand j’ai vu ces deux enfants à mon chevet, dans des pyjamas trop grands, je n’ai pas tout de suite compris.
D’ailleurs, c’était l’heure de se préparer pour le collège… Le collège ! J’ai deviné que tout partait de là. Depuis le début de l’année scolaire, je détestais la sixième. Et mes parents, au lieu de me comprendre et de trouver une solution simple – m’offrir un tour du monde, par exemple –, répétaient à l’envi qu’ils adoreraient avoir mon âge.
Moi, je répondais invariablement : « J’aimerais vous voir à ma place. » Apparemment, mon voeu vient d’être exaucé…
Voilà deux mois que Sylvie, la mère d'Émilien, fréquente un type fourbe et prétentieux qui téléphone sans arrêt à la maison. Voilà des semaines que Xavier Richard, le meilleur pote d'Émilien, passe son temps à se moquer de lui. De lui, mais aussi de Martine-Marie, l'amour de sa vie, celle qu'il épousera dans cinq ans et qui lui donnera quatre enfants, c'est décidé. Voilà quelque temps que Jocelyn, dit Joss, le nouveau de la classe, colle Émilien et ne parle qu'à lui. Joss fait peur. Il vit seul dans des odeurs de cages sales et de poils mouillés, il fait crever les bêtes autour de lui, l'une après l'autre. Il y a des jours où la vie paraît très moche et où l'on n'a qu'une envie : se plonger dans les jeux de rôle. Émilien en a un qui lui conseille de « retourner au clocher d'Abgall où vous êtes attendu ». Il obéirait bien. À condition que ce soit Martine-Marie qui l'attende...
Martine-Marie est loin : elle a déménagé à Londres avec ses parents. Elle manque à Émilien, à en crever. Mais il ne le lui écrira pas. Sylvie, la mère d'Émilien, a un énorme découvert à la banque, et un ventre qui grossit, lui aussi. Elle est enceinte. De qui ? Mystère. Émilien traque les messages signés Cémoi qu'il efface sur le répondeur... Ce type, il le déteste. Son futur petit frère, il l'aime déjà, évidemment. Mais il ne le dira pas. Pour les besoins de l'enquête, Émilien reprend du service comme baby-sitter, tombe sur une paire de pimbêches et, pour couronner le tout, apprend qu'il souffre de tachycardie. Ça veut dire que le coeur bat trop vite. C'est la faute à toutes ces filles, des enquiquineuses envoyées sur la terre expressément pour le faire chier ! La vérité, c'est qu'Émilien les adore, les filles. Elles sont mieux. Il voudrait être leur prince charmant, à toutes. Mais ça, qui le comprendra ?
Un jour, Léon et Miette se rencontrent. Ils ne se connaissent pas, mais tout de suite ils se sentent attirés l’un vers l’autre, et ça leur fait un peu peur. Qui est cette fille ? Qui est ce garçon ? Que lui dire ? Comment le lui dire ? Que faire ? Comment ça va finir, cette histoire ? Est-ce qu’elle va même commencer ?
Miette — Hé mais… il me regarde, là, il m’observe !
Léon — Aïe : on dirait qu’elle m’a vu.
Miette — Aïe : il a vu que je l’ai vu me voir…
Léon — Sûr : j’ai croisé son regard quand je l’ai regardée.
Miette — Aïe !
Léon — Je n’aime pas ça, mais alors pas du tout.
Miette — Ignorons-le !
Léon — Oublions-la.
« Avez-vous vu des papillons cette nuit ? » demanda Vladimir à ses parents.
« Non, nous n’avons rien vu. Tu es sûr qu’il s’agissait de papillons ? »
« Oui », répondit Vladimir.
Les parents échangèrent un signe de tête avant d’ajouter : « Tu sais bien que tu es notre grand garçon adoré, mais le moment est arrivé… »
Ce n'est pas tous les jours facile d'avoir une mère qui accroche des pendentifs en forme d'araignées à ses oreilles, se teint les cheveux en bleu, se promène en bikini à paillettes et en pantalon bouffant à pois roses, et ne verrait aucun inconvénient à se rendre dans cette tenue à un rendez-vous avec votre directeur d'école. Ce n'est pas facile non plus d'avoir une mère qui passe ses journées à regarder des films à la télé, en mangeant des chips en compagnie de son petit ami, même si ce dernier a suffisamment bon caractère pour apprécier le surnom de Pourri de Malheur, que vous lui avez affectueusement donné. Pourtant, Minna l'héroïne de cette histoire, tient le coup. C'est elle qui pense aux visites chez le dentiste, à changer l'eau du poisson rouge, et à terminer toute seule ses devoirs. Ca ne veut d'ailleurs pas dire qu'elle ne s'amuse jamais. Et de toute façon, une maman, c'est toujours une maman !
Les parents d'Olivier sont un peu tendus en ce moment. Ils lui flanquent des baffes pour un rien. Le reste du temps, ils lui parlent comme à un débile, à un toutou. Dans sa chambre au moins, ou à l'école, Olivier a la paix : ses parents n'y sont pas. Makoko, lui, est toujours là quand il faut. Dommage qu'il soit un singe en peluche, plutôt qu'un grand frère. S'il était un frère, il prendrait quelques baffes à la place d'Olivier. Il saurait le conseiller sur un grave problème qui le préoccupe : comment dire à Camille qu'il l'aime d'amour ? Olivier a trop besoin d'un frère. Alors il se l'invente. Il en parle en classe. C'est Makoko. Il se met à le faire exister pour de vrai, découpe une photo de footballeur au hasard dans un magazine, comme une preuve. Plus il ment, plus ses mensonges le piègent : voilà Camille qui tombe amoureuse de son faux frère.
Il était une fois un souriceau qui voulait être roi, mais il ne comptait pour personne. un jour, au bord de la mer, un drôle de chien est venu s'asseoir à côté de lui, comme un ami, comme un frère...
Un jour où il faisait très beau, où le ciel était très bleu au-dessus d'une neige très blanche, Jean Carotte, le petit lapin qui détestait qu'on l'appelle « Mon petit lapin », descendit de la montagne où il s'était caché avec son ami, Jim Radis après avoir fait une TRÈS GROSSE BÊTISE. Dans la vallée, Jean Carotte retrouva ses parents et une copine qu'il n'avait pas vue depuis des années et des années. Elle avait beaucoup changé : elle avait grandi, elle portait des jupes et des chaussures à talon ! Elle s'appelait Line...















