Thème « émotions et sentiments »
Grignotin et Mentalo rêvent d’avoir un ami lointain. Ils rédigent une petite annonce pour trouver un correspondant. C’est le monstrueux, le laid, l’horrible iguane qui répond. La lettre de l’affreux est si jolie que Grignotin et Mentalo l’invitent dans leur pays.
L’attente commence, longue, très longue. Grignotin est tellement impatient de rencontrer l’iguane que Mentalo est un peu jaloux. Il décide de partir au bout du monde pour trouver un autre ami, russe, anglais ou chinois.
Au village des animaux, le croque-en-murs a mauvaise réputation. Qui est ce blaireau mystérieux, que l'on dit porteur de malheurs ? Edgar, un petit lapereau curieux, va tenter de percer le mystère qui l'entoure... Un album émouvant pour célébrer la mémoire et les liens magiques qui demeurent à travers nos souvenirs.
Une ogresse, ça mange des enfants, ça tout le monde le sait. Notre petit ogresse à nous rencontre un jour un problème : le petit garçon qu'elle a capturé pour son déjeuner n'a pas du tout peur d'elle, il sort de sa cage pour passer un peu la serpillière ou ranger des casseroles. Bref, la petite ogresse se rend compte qu'elle n'a plus vraiment envie de le manger. Et ça, quand on est une ogresse de sept ans, c'est très difficile à accepter...
Quand Lucas (voir « Le loup sentimental ») attrape un cochon dans la forêt, il téléphone vite à sa maman pour inviter la famille à déjeuner dimanche. Mais il découvre vite que le cochon - Maurice - n'est pas un cochon ordinaire. Il cuisine divinement bien, il joue admirablement du piano, et il raconte des histoires merveilleusement bien. Lucas tombe dans le piège de l'amitié, ce qui n'est pas fait pour plaire à son père qui comptait sur un bon déjeuner de cochon rôti...
Il était une fois un homme qui croyait que tout lui appartenait. Un jour, il décida d’aller faire l’inventaire de ce qui était à lui.
Une fable intemporelle sur la tyrannie et le désir de possession par l’auteur de Nous sommes là .
Un matin, Oups trouve dans le grenier un vieux doudou abandonné, tout mou et tout triste. Très vite ils deviennent inséparables et le doudou fait tout ce qu'un doudou doit faire : il fait des câlins, invente des jeux, trouve les chemins où l'on se raconte des secrets que personne ne connaît. Jusqu'au jour où il n'a plus que des mauvaises idées, des idées de bêtises méchantes et un peu cruelles. Attention Oups, c'est peut-être un doudou méchant ton nouveau doudou...
Le jour de ses sept ans, Papa Loup et Maman Loup annoncent à Lucas qu’il doit choisir son futur métier. Facile : plus tard, Lucas veut être loup. Comme son papa et comme sa maman. Sauf que c’est impossible, la forêt est devenue trop petite et il n’y a plus assez à manger. Lucas ne pourra pas être loup comme ses parents. Alors Papa Loup et Maman Loup lui offrent un baluchon. Le moment est venu de quitter ses parents. Lucas se met en route. Dans son baluchon, il emporte le vent qui ne parle qu’allemand. Cinq auteurs se sont relayés pour raconter le voyage de Lucas.
Un livre à cinq pattes L’idée de départ du Dur métier de loup est née dans l’imagination d’Olivier de Solminihac. Il a commencé à écrire mais le texte ne tenait pas sur la longueur. Comme il n’arrivait ni à le retravailler ni à le laisser de côté, il a décidé de faire appel à d’autres auteurs pour continuer le récit. Il a donc envoyé le début du Dur métier de loup à Marie Desplechin, en lui demandant de rédiger le chapitre suivant. Ensuite, Christian Oster, Kéthévane Davrichewy, et enfin Alex Cousseau ont écrit successivement un chapitre de l’histoire.
À l’origine du projet, Olivier de Solminihac J’avais gardé du texte initial uniquement le premier chapitre, et j’ai demandé aux autres auteurs d’écrire la suite du livre. J’ai choisi les quatre auteurs en fonction de trois ou quatre choses. D’abord, l’envie de proposer à des gens dont j’appréciais les livres de faire quelque chose ensemble. Plus précisément, j’ai recruté des auteurs qui avaient déjà une habitude de s’adresser à des lecteurs de sept, huit, neuf ans, pour que cela « sonne » d’une certaine manière. Et puis, l’histoire a commandé aussi. C’est elle qui « appelait » que la suite soit écrite par tel auteur. Je savais simplement qu’il y aurait cinq ou six chapitres, après, cela devenait trop compliqué à mettre en place. La seule consigne était : « Amusez-vous. » Par le principe même du livre, il fallait que chaque chapitre soit écrit avant que le suivant puisse l’être. C’est aussi en fonction de la direction, de l’inflexion, de la couleur prises par l’histoire que je proposais le chapitre suivant à tel ou tel auteur. Par conséquent, cela a pris un peu de temps… Le dur métier de loup est le livre que j’ai mis le plus de temps à … ne pas écrire !
Le point de vue de Marie Desplechin J’ai dit oui sans hésitation à Olivier quand j’ai reçu sa proposition, et le premier chapitre. On le reconnaissait bien, c’était son univers et sa langue, le loup Lucas, le vent qui ne parle qu’allemand, et autres motifs délicieux. Entrer dans ce monde, c’était comme de se transformer soi-même en personnage, glisser dans le tunnel jusqu’au pays d’Olivier. Quelque chose à mi-chemin entre la position de lecteur et d’auteur. Bon, bref, je dis oui oui oui. Et là -dessus, je n’écris rien pendant des mois. Il y a quelque chose de paralysant à continuer le texte d’un autre, au risque de le gâcher ou de le trahir. Il a fallu qu’Olivier m’envoie un mail (genre : alors, quoi ?) pour que je me mette à écrire. J’étais en retard, ce qui a la vertu d’être un bon bêtabloquant. J’ai écrit mon chapitre en une fois. Ensuite, j’avais cette sensation agréable que l’histoire se continuait sans moi et qu’elle était en de bonnes mains. Je crois que ça s’appelle l’esprit d’équipe. Lire le texte terminé m’a fait un effet tout à fait particulier : deux fois contente, là encore, à la place de lectrice et d’auteure.
Le point de vue de Christian Oster C’est la première fois que je participe à un projet d’écriture collectif et ça ne m’a pas du tout déplu. C’est un travail agréable et confortable, car je n’avais qu’à reprendre le fil des deux chapitres précédents. De plus, beaucoup d’éléments de l’histoire étaient proches de mon univers, comme la forêt, qui est mon personnage préféré. J’ai choisi d’introduire deux nouveaux personnages : une fée, parce que ça m’amusait, et Léon le sanglier, qui sera le compagnon de route de Lucas. J’ai cherché à prolonger les bases de l’histoire initiatique posées au départ par Olivier de Solminihac.
Le point de vue de Kéthévane Davrichewy
J’aime bien l’idée de mélanger les univers, j’ai déjà écrit un livre à quatre mains avec Christophe Honoré, j’ai un projet de Médium avec Nathalie Kuperman. Ce sont des expériences qui me plaisent. Ce qui était particulier ici, c’est que le projet était déjà bien avancé puisque j’écrivais le quatrième chapitre.
Il ne suffisait pas que l’idée d’un Mouche collectif me plaise, il fallait que l’histoire m’inspire et surtout j’avais des doutes sur cette façon de travailler, que pouvait-elle donner à l’arrivée ? Est-ce que ce serait lisible pour les enfants ? En fait, j’ai été très agréablement surprise par ce qu’Olivier m’a envoyé. On entendait bien la voix de chacun tout en entrant dans une seule et même histoire.
Le point de vue d’Alex Cousseau
Olivier m’avait parlé d’un autre titre, Le loup à cinq pattes, et comme c’était à moi d’écrire le cinquième chapitre, j’en ai conclu que j’étais la cinquième patte du loup. Cette idée m’a bien plu. J’ai lu et relu plusieurs fois les quatre premiers chapitres. J’ai pensé à cette phrase de Raymond Carver que je note souvent au début de mes carnets : « Nous avons décidé de vivre un jour à la fois, lui dit-il. Un jour, puis un autre, puis le suivant. » Les quatre premiers chapitres semblaient écrits de cette façon, et j’ai essayé de conserver le même élan, en rebondissant sur deux trois choses laissées en chemin. Comme par exemple cette promesse que fait Lucas à la fin du premier chapitre, d’écrire à ses parents. J’aime bien qu’on tienne ses promesses, alors je termine par ça.
Extrait du catalogue :
Mouche/Mille bulles/Neuf/Médium/Médium documents/théâtre/Classiques abrégés/chut !, printemps 2011
Rien ne va plus à l'école de Puycornet depuis qu'on y a installé un téléphone et un fax. C'est à cause de Maurice, le fiancé de la maîtresse. Il lui téléphone toutes les cinq minutes pour lui dire qu'il l'aime et pour savoir si elle l'aime aussi. Et quand elle s'énerve et lui demande de ne plus appeler, il lui envoie par fax des poèmes d'amour... qui amusent beaucoup les élèves.
Que faire pour qu'un ogre cesse de dévorer les enfants ? Lui préparer des repas délicieux chaque jour, bien sûr ! C'est ce que fit la petite Zeralda du haut de ses six ans...
Si Monsieur et Madame Bolkodaz étaient vieux et s’ils écrivaient un livre sur leur vie, ils pourraient raconter le jour où Madame Bolkodaz cuisina trois perdrix et commença à grignoter dans le plat. Ou encore leur partie de pêche quand une terrible tempête s’abattit sur la mer. Ou bien la panne de leur voiture sur une route de campagne… Autant d’histoires à lire, à chanter ou à cuisiner !
Fabienne Mounier et Daniel Hénon ont fondé ensemble la compagnie Faction Mauricette aux Oeillets, qui leur a permis, notamment, de créer le spectacle adapté de leur Histoire du petit tabouret, premier album publié à l’école des loisirs. Pour Le grand livre des Bolkodaz, ils mettent enscène les mêmes personnages que dans La forêt des grands et Bon chien.
Tout le monde a peur de quelque chose. La peur peut terrasser l’être le plus courageux. LE GRAND LIVRE DES PEURS d’Emily Gravett est le livre indispensable pour vous aider à triompher de vos peurs. Rédigé par une spécialiste du tracas en tout genre, il est le fruit d’une vie entière passée à combattre toutes sortes de peurs à l’aide d’un crayon. Vous aussi, vous pouvez triompher de vos peurs grâce à une expression artistique !
Chaque page de ce livre (ou presque) vous réserve un espace vide (ou presque), afin que vous y notiez vos peurs, et les affrontiez par le biais du dessin, de l’écriture, du collage.
SOUVENEZ-VOUS ! UNE PEUR AFFRONTÉE EST UNE PEUR SURMONTÉE.
Le Grand Méchant Bill méritait bien son nom. Parce qu'il était vraiment grand, vraiment méchant et qu'il adorait embêter les gens. En particulier les enfants. Par exemple, en leur chipant leur ballon. Ou en faisant trois mille sept cent douze noeuds à leur corde à sauter. Les enfants n'osaient rien dire. Les grands ne disaient jamais rien non plus, ils avaient bien trop peur. Tout le monde avait peur du Grand Méchant Bill car tout le monde pensait que le Grand Méchant Bill n'avait peur de rien ni de personne. Mais un jour, les enfants découvrirent que c'était faux.
Minusman a perdu sa Juliette. Elle a déménagé. Tout est mieux dans sa nouvelle école, elle lui a dit au téléphone. Ils font même pousser des radis ! Minusman se sent petit comme un radis…
Peut-être serait-il plus fort en partant loin ? Vraiment loin ! Même pas au bout du monde, non, à l’autre bout de la galaxie, dans un univers inconnu. C’est facile, il suffit de ficeler de gros ressorts à ses baskets à scratch, de préparer un sac de voyage et de ne pas oublier son bandeau noir de Zorro, qui peut toujours servir. Et tsoing, tsoing ! Décollage immédiat pour la Terra incognita !
Un soir, alors qu'elle était sortie ramasser du bois, Amélie crut voir une ombre près de l'étang. « Ce n'est rien », dit-elle à haute voix. « Seulement une ombre ou un lapin.»
Arrivée chez elle, elle ferma la porte à double tour. C'est alors qu'elle vit deux gros yeux jaunes qui la regardaient. Elle poussa un cri et tomba évanouie.
« Comme il fait beau aujourd’hui ! Et si on allait pique-niquer ? » dit Monsieur Macaroni aux animaux. En voiture, les amis ! Et les voilà partis pour une aventure joyeuse et inattendue. Car trouver l’endroit idéal n’est pas une mince affaire…
Voici un grand classique revisité. Quatre-vingt-cinq ans après les dessins de William Nicholson, Komako Sakaï s’empare du texte de Margery Williams, un conte de la famille des Michka et autre Pinocchio, pour le renouveler tout en respectant son esprit. Il était une fois un lapin en peluche qui avait entendu dire par un autre jouet, le sage Cheval de cuir, que, quand on est aimé suffisamment longtemps par un enfant, on peut devenir vivant…















