Thème « émotions et sentiments »
Max doit se faire une raison, jamais ses parents ne lui offriront le téléphone dont il rêve. C'est donc à lui de se débrouiller. Son idée géniale ? Avec son copain Tiago, ils vont frapper aux portes et demander un peu d'argent. S'ils expliquent qu'ils font une collecte pour une bonne cause, les gens les aideront. C'est aussi simple que cela. Et pour la bonne cause, ce n'est pas compliqué, il suffit de l'inventer…
« As-tu vu comme il est laid ? On dirait un vieux balai ! Longue et sale est sa tignasse ! C'est bien lui : Crasse-Tignasse ! Jamais, jamais il ne veut qu'on lui coupe les cheveux !... »
En 1845, en Allemagne, paraît « Der Struwwelpeter » ou « Pierre l'ébouriffé » qui deviendra un classique du livre d'images, traduit un peu partout dans le monde. Son auteur, le Docteur Heinrich Hoffmann, déçu par les livres qu'il trouve dans les librairies, écrit ces histoires en rimes pour son enfant de trois ans, des histoires cocasses et cruelles.
Je m’appelle Lilas Fleury, j’ai onze ans, j’entre en sixième et je ne suis plus un bébé. J’ai un grand frère un peu fleur bleue, une soeur qui s’habille d’un tutu et des parents qui se chicanent ; à la maison ce n’est pas toujours joli-joli. Je suis amoureuse en secret de Clovis Buzenval, le fils de la gardienne, mais je ne suis pas du tout gnangnan. J’ai des amies à épater, et je vais organiser en février un dîner de classe exceptionnel qui changera ma vie sans chichis. Parce que les choses doivent changer. Parce que je vais grandir. Alors surtout, surtout, n’allez pas croire que je sois cucu.
La danse, au début, pour Suzanne, c’était un jeu. Elle l’a apprise grâce à un livre, a suivi des cours, et elle y a pris goût. Tant et si bien qu’aujourd’hui c’est un nouveau monde qui s’offre à elle. Oui ! Car elle a présenté sa candidature à l’école des petits rats de l’Opéra. Le début de la gloire ? Oh, pas si vite…
Suzanne va devoir quitter son école et sa famille pour rejoindre l’internat de Nanterre. Sa directrice redoutable. Ses élèves aux prénoms improbables, prêtes à tout pour réussir. Et rencontrer Romu Millorteil en personne, le dieu vivant des chorégraphes. Et quand on a onze ans, entrer dans la danse est loin d’être une simple partie de plaisir…
Il est arrivé une catastrophe à l'école Jean-Moulin. Une, ou plutôt deux. D'abord, la directrice bien-aimée de tous, Madame Mervent, a fait une mauvaise chute dans l'escalier. Les pompiers sont venus pour l'emmener d'urgence à l'hôpital. Elle est dans le coma. Ensuite, son remplaçant est arrivé. Il n'est bien-aimé de personne, car il passe son temps à regarder tout le monde d'un air cruel et à distribuer des punitions et des brimades, à ceux qui parlent, à ceux qui crient, à ceux qui courent et même à ceux qui ont juste l'air heureux. Bref, c'est un tyran. Barbara, Arthur, Paul, Victor et Louise le surnomment très vite l'Ogre des écoles. Mais un surnom, même bien trouvé, ne suffit pas. Changer la vie, se débarrasser d'un tyran, ça s'appelle faire la révolution. Il faut donc commencer par se documenter sur les révolutions du passé pour bien préparer celle de l'avenir et la réussir. Le problème, c'est que quand on tape « Révolution » sur Internet, le moteur de recherche annonce 523 684 réponses correspondantes. Laquelle choisir ???
Un jour, Théo reçoit un message d'un certain Paulus. Sur son ordinateur. Paulus dit qu'il est loin, très loin, dans une autre galaxie. Il lui envoie des lettres, réalise ses voeux, lui offre des cadeaux, il va même l'aider à parler à une fille, une fille de sa classe. C'est la fille la plus bizarre du collège, peut-être même de la Terre. En tout cas, elle passe son temps à regarder le ciel et à pleurer, sans jamais dire un mot. Comme si elle regrettait quelque chose, comme si les étoiles évoquaient quelque chose de très spécial pour elle. Théo sait que ça ne va pas être facile d'aller lui parler. Mais après tout, cette fille bizarre, il n'est pas sûr d'avoir vraiment envie de la connaître. On dirait plutôt que c'est Paulus qui insiste...
Salah a des copains, des frères et soeurs, des camarades, de la famille en Algérie, mais pas d'amis. Il a le téléphone, mais personne à appeler. Il a un annuaire, mais tous ces noms d'inconnus rangés par villes et par ordre alphabétique lui donnent le vertige. Pourtant il meurt d'envie de décrocher le combiné, de faire tourner le cadran avec ses doigts, de dire « Allô ? » et d'entendre une voix lui répondre. Ce sera son premier coup de fil. Et peut-être son premier ami. Quand enfin il se jette à l'eau et compose un numéro pris au hasard dans l'annuaire, c'est une fille qui lui répond. Elle est en CM2 comme lui. Elle s'appelle Sarah. Elle est juive. Une seule lettre de différence entre leurs deux prénoms. Des siècles d'histoire, de culture et de religion de différence entre leurs deux peuples. Et si la solution, c'était de se parler ? Se raconter des secrets, se conseiller des lectures, se confier ses passions, ses questions, ses soucis ? « Le téléphone vous accepte tel que vous êtes. » Il n'y a pas que lui. L'amitié aussi.
Henri a déjà écrit un livre : « African Prince »*. Son père, écrivain pour enfant, est lui-même l'auteur du « Secret d'état aux yeux verts »** dans lequel on rencontrait Henri, Anaïs et Emilio. Quand Henri veut écrire un nouveau livre, il quitte l'école et s'enferme dans sa chambre, en disant qu'il a une crise d'asthme. Sa maman ne voit pas ça d'un très bon oeil. Denise, la petite amie d'Henri, n'aime pas tellement ça non plus. Elle pense qu'il va encore en profiter pour dire du mal d'elle. Les voilà toutes les deux en train de le surveiller, de lui dire les choses dont il ne doit pas parler, les mots qu'il ne doit pas employer... Si ça continue, Henri ne les mettra pas dans le livre. Elles le regretteraient sûrement. Dans ce livre, il y a une lettre d'Amérique du Sud, des Iles Rademaker. C'est Emilio qui écrit à Anaïs, qu'il n'a pas vue depuis deux ans. Il lui raconte le tremblement de terre qui vient de ravager son pays. Personne ne peut être tout à fait sûr de l'existence des Iles Rademaker, mais de l'existence de cette lettre, si. Elle est posée sur la table d'Henri. C'est Anaïs qui la lui a donnée ce matin, pour qu'il la traduise. Elle raconte des choses terribles. C'est aussi une lettre d'amour. Maintenant, Denise et la maman d'Henri se taisent. Elles veulent entendre la suite.
* Ce livre existe vraiment ! Retrouvez-le dans la collection Neuf.
** Ce livre existe aussi vraiment mais dans la collection Mouche.
Revoilà Lino et toute sa bande. Cette fois, les conversations de cour de récré bruissent autour de la fête du siècle organisée par John-John pour son anniversaire, mais aussi d'une action collective pour sauver le saule de l'école, de l'atelier intergénérationnel qu'a imaginé la maîtresse Mme Carli et de la prochaine visite médicale... Entre angoisses et rigolades !
En 1879, dans un hôtel parisien, les filles de Mark Twain montrent un dessin extrait d’un magazine à leur célèbre papa et le supplient d’inventer une histoire. C’est ainsi qu’est né Johnny, jeune garçon démuni entraîné malgré lui dans une quête pour retrouver un prince disparu. Les notes de cette histoire inachevée sont confiées à Philip Stead. Il la termine et, ce faisant, redonne vie à Mark Twain en imaginant des échanges (parfois hilarants) avec le célèbre auteur. Quant aux magnifiques illustrations d’Erin Stead, elles accompagnent cette belle fable sociale avec subtilité et élégance.
Doué d'un talent rare et promis à une gloire certaine, Alex a tout pour être heureux. Hélas, il lui faut subir la haine d'un ennemi terrible qui s'acharne à sa perte et l'entraîne dans une espèce de duel à mort. Le combat est d'autant plus singulier qu'Alex n'a pas la moindre idée de ses torts, ni la moindre envie de se battre. Dans ces conditions, il semble bien mal parti. Nous tremblons beaucoup pour lui. Nous craignons même le pire. La haine est une passion toujours très dangereuse pour celui qui la suscite.
C’est le début de l’été dans une maison de vacances. Théo et Tom, deux frères jumeaux, attendent le retour d’Élise, la fille de la meilleure amie de leur mère. Tous les deux sont secrètement amoureux d’elle. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas passé les vacances avec eux. Pourquoi ? Ils ne le savent pas. Des histoires de brouilles entre mères, des histoires de grands. Mais lorsque Élise arrive enfin, tout bascule. Ils se ressemblent tellement qu’elle les confond. Troublés, ils ne la détrompent pas. Ils ont tort et leur mère le sait bien : on ne badine pas avec l’amour.
TOM : Mais qu’est-ce qu’elle a ? Elle m’a à peine regardé ! Pourquoi elle m’a appelé Théo ? Qu’est-ce que tu lui as dit pour qu’elle m’appelle Théo ?
THÉO : Rien. J’ai rien dit. C’est elle qui m’a appelé Tom. Elle a dit : «Tom, j’avais tellement envie de te revoir ! »
TOM : Ah bon ? Elle a dit ça ?
THÉO : Tu as tout gâché. Tout. Ma surprise, notre rencontre, tout ! Tu es venu trop tôt ! (Silence.) Elle est plus belle qu’avant, Élise. Encore plus belle que j’imaginais. En plus elle a des cheveux longs. J’aurais pu lui prendre la main, lui embrasser la joue, je voulais… Pour ça on est trop grands…
TOM : Ou pas assez peut-être ?
Éric est laid et il le sait. Il n’y a que son ami Jérémie pour le trouver beau. En plus, il s’appelle Riquet et c’est assez moche, Éric Riquet. Mais il n’y peut rien et cela ne l’empêche pas de tomber fou amoureux de Bella, l’une des voisines qui vient de s’installer tout près de chez lui. Si belle, tellement plus belle que sa soeur Léda. Jérémie sait qu’il n’a aucune chance et il s’inquiète, mais Éric s’acharne. Il séduira l’élue de son coeur et il n’a pas besoin de magie pour réussir. C’est ce qu’il croit.
Il y a deux histoires dans ce recueil. Une noire, une blanche. Une chaude, une froide. Le Wyoming, la Lorraine. Une histoire de nature, une histoire d'école. Une histoire d'incendie de forêt, une histoire de souffre-douleur albinos. Des flammes, des larmes. Racontées par une jeune fille, puis par un vieil homme. Deux récits de souvenirs. Les souvenirs les plus marquants de leurs enfances respectives. Toutes les deux des histoires de parias, de remords, de révolte.
Alexandre me cache quelque chose. Entre un frère et une soeur, c’est normal, mais pas pour nous : on est jumeaux et on a toujours tout partagé. Pourtant, quand j’ai réparé son ordinateur, il n’a pas voulu que je voie ce qu’il était en train de faire. Déjà que, pour la première fois, on n’est pas dans la même classe, qu’on commence à s’habiller différemment… Mon débile de frère commence à vivre sa vie tout seul et à se détacher de moi. C’est la fin de la jumellerie, et ce n’est pas, pas cool du tout.
Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d'un côté du ruisseau, tantôt de l'autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d'épines.















