Thème « école, instituteur »
Hubert Noël n’aimait pas être à la retraite. Il mangeait et s’ennuyait beaucoup trop. Bien sûr, ses anciens élèves étaient contents de le croiser : comment oublier le professeur qui avait inventé le joker pour ne pas aller à l’école ou celui pour danser en classe ? Alors quand on lui propose de devenir directeur, Hubert reçoit la nouvelle comme un cadeau tombé du ciel. Il va enfin pouvoir créer l’école de ses rêves, même si cela ne semble pas plaire à tout le monde…
La rentrée, ça creuse ! Mathilde est ravie de retrouver Monsieur Mantault. C’est le cuisinier de l’école. Avec lui, la cuisine devient un jeu, un savoir, un voyage. Mais il n’est pas là, et la cantine a été transformée. Mise aux normes, ils disent. Mise au moche, oui ! Des barquettes industrielles, des étagères métalliques : tout est froid, fade, sans vie. Alors même si le directeur ne veut rien savoir, Mathilde et ses copains ne vont pas se laisser faire.
La vie de la princesse Alyestère n'était pas drôle. Elle vivait dans un château en ruine, son père le roi ne faisait que grogner et marcher de long en large dans le palais, sa mère la reine ne faisait que gémir sous sa couette et murmurer : « N'oublie pas que tu es une princesse ! » Heureusement, un jour, la famille royale dut déménager et s'installer dans un appartement moderne situé dans une tour en béton avec des murs en carton pour écouter les voisins. Alyestère découvrit alors une chose inimaginable : tous les autres enfants se rendaient tous les jours dans une grande maison en ciment gardée par une grille. Alyestère voulut y aller elle aussi, mais ce n'était pas si facile.
La vie d’Irisée commence dans les longs cheveux de sa mère Méduse. Irisée, comme la nacre qui tapisse et protège l’intérieur de certains coquillages.
« Tu es ma perle », dit Méduse.
« Elle est adorable », dit-on au village.
« Oui, elle est à moi ! » répond Méduse. Mais au-dehors, Irisée est attirée par les autres enfants. Elle voudrait aller à l’école…
Chaque nuit, Isaac a beau se transformer en Minusman, « le petit qui gagne contre les grands », au réveil, c'est toujours pareil. Son frère a vidé le pot de Nutella ; il y a des frites à la cantine le jour où il doit aller chez le dentiste à midi et, pire que tout, Juliette ne veut plus jouer avec lui à la récré. Forcément, il y a de quoi se sentir impuissant face à tant d'injustices. Alors, quand Yapa Plujuste, sorcière très laide mais très gentille, lui demande de l'aide, Isaac se demande bien comment un petit garçon comme lui pourrait la secourir.
Dimanche soir, en rangeant son cartable, Isaac trouve un bout de papier avec ces mots : « Tu ne m’aimes plus, je suis triste à mort. Tilly. » Isaac n’a jamais aimé d’amour Tilly Zaballo puisque son amoureuse s’appelle Juliette. Ce qui complique tout, c’est que Juliette est la meilleure amie de Tilly. Mais ce lundi matin, la maîtresse a fait l’appel. À la lettre Z, Tilly Zaballo n’a pas répondu. Elle n’était pas là…
C’est en puisant dans ses souvenirs de maîtresse d’école, et sans doute aussi de maman, que Nathalie Brisac a créé son héros Minusman, « le petit qui gagne toujours contre les grands ». Après s’être battu à côté des 100 papiers, avoir rencontré le Père Poubelle et voyagé au bout de la Galaxie, Minusman affronte dans ce roman le regard des autres. Nathalie Brisac aime penser que les histoires qu’elle raconte peuvent aider les enfants à trouver leur place, à se construire et à rêver.
« Nous ne sommes encore que des enfants, mais des enfants quand même. Hier, dans notre classe, il y avait Kouik Mériadec. Aujourd’hui, il n’est plus là parce qu’il est sans papiers français. Si j’étais grand, je comprendrais sûrement qu’il faut des papiers d’identité pour vivre.
À l’école, nous n’avons que des feuilles de papier. Dans les rues, dans les campagnes, il y a les feuilles des arbres. Nous aimerions que tous les Français lancent demain, à dix heures, des feuilles d’automne par leurs fenêtres. Alors, tous ces papiers voleraient jusqu’à Kouik avant qu’il ne s’envole pour son ancien pays en guerre. »
Lola a eu du mal à convaincre sa mère de lui acheter un tomatchou. Qu'est-ce que c'est que ce jouet au juste ? Et voilà qu'en plus il empêche Lola de dormir la nuit. Car le tomatchou complique la vie de tout le monde. Certes, il est mignon, surtout quand son coeur clignote de bonheur. Mais il est aussi très exigeant. Il a toujours envie de quelque chose. Et, à l'école, il provoque des bagarres dans la cour. Pas étonnant que la maîtresse le confisque...
Dunne connaît beaucoup d’enfants de sa classe. Il y a Kudden, qui joue toujours au football. Il y a Jonatan, qui a cent quarante-six animaux chez lui. Et il y a Vickan et Mickan, qui ont été amoureuses de presque tous les garçons.
Mais il n’y a plus Ella Frida, parce qu’elle a déménagé. Dunne pense souvent à Ella Frida. Elle pense si souvent à elle qu’elle est un peu à l’écart des autres enfants. C’est un peu comme si elle avait déménagé elle aussi, dans ses pensées.
Et les autres enfants en profitent pour lui faire des misères. Quand Vickan et Mickan commencent à embêter Dunne au réfectoire, elle ne sait plus trop comment réagir. Et elle fait quelque chose qu’elle n’aurait pas voulu faire.
Oh ! Si seulement son amie Ella Frida était là…
Parcourir une ancienne photo de classe avec sa maman, quel fabuleux voyage ! Chaque visage a une histoire qui remonte à la mémoire. Mais ce visage-là, dont maman conserve un souvenir si vivant, ce monsieur Animaux si rigolo, qui est-il exactement ?
Ce matin, surprise, la maîtresse, Mme Malevitch, est absente. À sa place, il y a une dame assez bizarre. Voici Mme Gant, dit le directeur, votre remplaçante. Tout de suite, Olga se méfie d'elle, et Natacha aussi. Mme Gant a la même voix de miel que le loup quand il frappe à la porte des sept chevreaux. Du miel qui fait peur, pense Olga, qui est bien décidée à ne pas ouvrir, d'autant plus qu'elle vient de faire deux terribles découvertes. La première, c'est que Mme Gant a juré la perte de Mme Malevitch. La deuxième, c'est qu'il y a des traîtres dans la classe.
Retrouvez Olga dans d'autres histoires.
Imaginez qu'un jour, à l'école, vous trouviez un magnifique bouton de culotte, là, par terre, dans la salle de classe. Vous le ramassez. Il est tellement beau que vous en faites un collier que vous offrez à maman. Tout va bien. Mais imaginez que ce bouton magnifique ne soit pas du tout un bouton de culotte, mais le bouton du chemisier très chic de la maîtresse ! Et la maîtresse commence à chercher son bouton. Et elle écrit aux parents d'Olga : « Rendez moi mon bouton ! » Mais, bien sûr, maman a perdu le collier qu'Olga lui a offert. Il faut que papa nous sorte de cette situation.
Retrouvez Olga dans d'autres histoires.
La maîtresse avait pourtant prévenu : attention à ne pas se perdre. Mais quand deux pestes de sa classe se moquent d'elle, Dunne s'enfuit et la voilà toute seule dans le grand parc. Heureusement apparaît Ella Frida, sa meilleure amie qui habite si loin, en sortie scolaire elle aussi ! Elles jouent, comme toujours, et tant pis si tout le monde les cherche. Seulement Dunne sent que quelque chose ne va pas ; au moment de se séparer, elle comprend que son amie est malheureuse. Il faut l'aider, mais quand pourront-elles se revoir ?
Bonjour ! Vous me connaissez ? Je m'appelle Grounch. J'ai sept ans. Je suis dans la classe de Monsieur Mrounch, avec mes amis Brounch (le costaud), Prounch (le farceur), Trounch (le gourmand), et (surtout) Drounchette, avec qui je me marierai quand je serai grand. Aujourd'hui, quelle chance ! Nous partons en car visiter une ferme...
Le roi et la reine cherchaient un professeur pour leur fils, le prince Pouf. De nombreuses têtes couronnées leur ayant recommandé un certain Monsieur Ku, ils le firent venir au château, contre l’avis de leur chambellan. Au soir de la première leçon, quand ils surent ce que Petit Prince Pouf avait appris, ils furent un peu inquiets. Au soir de la deuxième leçon, quand ils surent ce que Petit Prince Pouf avait appris, ils furent encore plus inquiets. La troisième leçon les horrifia. Et pourtant, ces trois leçons allaient suffire à Petit Prince Pouf pour devenir un grand roi. Elles allaient aussi faire le bonheur de ses parents. Et le malheur du chambellan.
Un jour, Olivia passe la récréation au coin, près des poubelles. Mais ce n’est pas la maîtresse qui l’a punie, c’est Coralie, sa meilleure amie. Olivia est terrifiée. Si elle en parle à sa mère, celle-ci voudra savoir exactement ce qui s’est passé. C’est trop difficile. Comment lui expliquer le secret qui la lie à Coralie, comment lui faire admettre que les objets se transforment en monstres et que, la nuit, le lampadaire et la poupée complotent dans son dos ? Comment lui dire que, depuis qu’elle a deux maisons, rien n’est plus comme avant ?