Thème « école, instituteur »
Je chantais souvent pour mon petit frère. Il adorait ça. Pour lui j’étais le meilleur chanteur du monde. Mais je ne voulais pas chanter dans les grandes occasions. J’avais six ans et on devait préparer un spectacle pour la fête de l’école. Sur une vraie scène. Le rideau s’est levé. Il y a eu un « Aaaah ! » dans la salle et les flashs ont crépité. Mes camarades ont commencé à chanter fort et bien. Ils tapaient des pieds au bon moment, ils riaient. Moi, j’étais une vieille taupe timide dans sa motte de terre…
Anouchka est arrivée dans notre classe en cours d’année, et pour trois jours seulement, nous a précisé le maître. En plus, elle a raconté qu’elle était funambule et écuyère, qu’avant son père était dompteur de tigres, qu’elle connaissait un éléphant appelé Marie-Thérèse… Forcément, on s’est moqués d’elle. Le maître n’était pas content, alors, quand il a parlé d’une surprise, on a craint une punition. Pas du tout, c’était bien mieux, c’était bien pire.
Papa et Maman Taupe prennent tranquillement leur petit-déjeuner quand on gratte à la porte.
Crich chrach ! Une patte se glisse par l’ouverture et une voix dit : « Je ne veux pas aller à l’école !
– Pas grave ! répondent Papa et Maman. De toute façon, à l’école, ils n’acceptent pas les petits monstres du matin. Celui-ci n’a qu’à garder la maison en notre absence. »
Et ils s’en vont. Voilà Louise bien embêtée. Quand tout à coup, on gratte à la porte et une voix dit : « Nous sommes les grands monstres du dehors »…
Le jour où monsieur Smart, le maître de Lilly, annonce à toute la classe qu'il va se marier, Lilly se dit qu'elle va vivre le plus beau jour de sa vie, elle dont le rêve est d'être la demoiselle d'honneur chargée du bouquet. Malheureusement, monsieur Smart a déjà organisé la cérémonie, sans Lilly...
Juan habite avec sa grand-mère à San Pablo, dans les montagnes du Guatemala. Il a sept ans, il est cireur de chaussures. Il est fier de gagner sa vie, mais il a le coeur gros chaque fois qu'il voit passer des enfants avec des cartables...
Louis reçoit de son oncle, pour son anniversaire, un têtard. Mais quel têtard ! Un têtard qui, bientôt, est bien trop grand pour son bocal, bien trop gros pour la baignoire, juste assez énorme pour la piscine du collège...
Achille aime les héros. Les vrais. Achille porte le prénom d'un des plus grands héros de tous les temps. Pourtant, dans la vie de tous les jours, il n'est pas facile d'être héroïque. Surtout lorsqu'on est encombré d'un pantalon qui ne ferme plus, d'un ventre bien trop rond, et qu'on ne sait pas quoi inventer pour épater Alma. Si seulement, une fois, Alma avait besoin d'Achille, et seulement d'Achille. Si seulement l'amour pouvait tout changer...
Tom le lapin vient d’avoir avec Loulou le loup, son ami pour la vie, une conversation qui lui donne à réfléchir. Ils ont parlé de la peur. Au grand regret de Tom, Loulou affirme qu’il n’a peur de rien. Du moins de rien de ce qui existe pour de vrai. Quand on a un ami pour la vie, on a envie de tout partager avec lui. C’est pourquoi Tom, qui, lui, connaît souvent la peur, cherche un moyen de la faire éprouver à Loulou. Et justement, il paraît qu’il existe une école pour loups. Une école effrayante…
Retrouvez les aventures de Loulou et Tom dans le film de Grégoire Solotareff et Jean-Luc Fromental, Loulou, l'incroyable secret réalisé en 2013 par Eric Omond.
Il a fait l'objet d'une adaptation en bande dessinée chez Rue de Sèvres et a reçu le César 2014 du meilleur film d'animation.
Dunne a plein de raisons d’être heureuse. Elle est heureuse quand elle apprend à nager. Elle est heureuse à la maison, avec papa et le chat. Elle est heureuse en préparant sa rentrée à l’école élémentaire.
À l’école, Dunne rencontre Ella Frida, et très vite elles deviennent inséparables. Elles partagent leurs jeux, leurs repas… Presque tout, en fait. Mais, après les vacances de Noël, Ella Frida doit déménager.
Est-ce qu’on peut être heureux encore lorsqu’on est séparé des gens que l’on aime ? Peut-être que le bonheur n’est pas toujours là .
Peut-être faut-il quelquefois le chercher. Alors si Dunne cherche bien…
Hubert Noël n’aimait pas être à la retraite. Il mangeait et s’ennuyait beaucoup trop. Bien sûr, ses anciens élèves étaient contents de le croiser : comment oublier le professeur qui avait inventé le joker pour ne pas aller à l’école ou celui pour danser en classe ? Alors quand on lui propose de devenir directeur, Hubert reçoit la nouvelle comme un cadeau tombé du ciel. Il va enfin pouvoir créer l’école de ses rêves, même si cela ne semble pas plaire à tout le monde…
La rentrée, ça creuse ! Mathilde est ravie de retrouver Monsieur Mantault. C’est le cuisinier de l’école. Avec lui, la cuisine devient un jeu, un savoir, un voyage. Mais il n’est pas là , et la cantine a été transformée. Mise aux normes, ils disent. Mise au moche, oui ! Des barquettes industrielles, des étagères métalliques : tout est froid, fade, sans vie. Alors même si le directeur ne veut rien savoir, Mathilde et ses copains ne vont pas se laisser faire.
La vie de la princesse Alyestère n'était pas drôle. Elle vivait dans un château en ruine, son père le roi ne faisait que grogner et marcher de long en large dans le palais, sa mère la reine ne faisait que gémir sous sa couette et murmurer : « N'oublie pas que tu es une princesse ! » Heureusement, un jour, la famille royale dut déménager et s'installer dans un appartement moderne situé dans une tour en béton avec des murs en carton pour écouter les voisins. Alyestère découvrit alors une chose inimaginable : tous les autres enfants se rendaient tous les jours dans une grande maison en ciment gardée par une grille. Alyestère voulut y aller elle aussi, mais ce n'était pas si facile.
La vie d’Irisée commence dans les longs cheveux de sa mère Méduse. Irisée, comme la nacre qui tapisse et protège l’intérieur de certains coquillages.
« Tu es ma perle », dit Méduse.
« Elle est adorable », dit-on au village.
« Oui, elle est à moi ! » répond Méduse. Mais au-dehors, Irisée est attirée par les autres enfants. Elle voudrait aller à l’école…
Chaque nuit, Isaac a beau se transformer en Minusman, « le petit qui gagne contre les grands », au réveil, c'est toujours pareil. Son frère a vidé le pot de Nutella ; il y a des frites à la cantine le jour où il doit aller chez le dentiste à midi et, pire que tout, Juliette ne veut plus jouer avec lui à la récré. Forcément, il y a de quoi se sentir impuissant face à tant d'injustices. Alors, quand Yapa Plujuste, sorcière très laide mais très gentille, lui demande de l'aide, Isaac se demande bien comment un petit garçon comme lui pourrait la secourir.
Dimanche soir, en rangeant son cartable, Isaac trouve un bout de papier avec ces mots : « Tu ne m’aimes plus, je suis triste à mort. Tilly. » Isaac n’a jamais aimé d’amour Tilly Zaballo puisque son amoureuse s’appelle Juliette. Ce qui complique tout, c’est que Juliette est la meilleure amie de Tilly. Mais ce lundi matin, la maîtresse a fait l’appel. À la lettre Z, Tilly Zaballo n’a pas répondu. Elle n’était pas là …
C’est en puisant dans ses souvenirs de maîtresse d’école, et sans doute aussi de maman, que Nathalie Brisac a créé son héros Minusman, « le petit qui gagne toujours contre les grands ». Après s’être battu à côté des 100 papiers, avoir rencontré le Père Poubelle et voyagé au bout de la Galaxie, Minusman affronte dans ce roman le regard des autres. Nathalie Brisac aime penser que les histoires qu’elle raconte peuvent aider les enfants à trouver leur place, à se construire et à rêver.
« Nous ne sommes encore que des enfants, mais des enfants quand même. Hier, dans notre classe, il y avait Kouik Mériadec. Aujourd’hui, il n’est plus là parce qu’il est sans papiers français. Si j’étais grand, je comprendrais sûrement qu’il faut des papiers d’identité pour vivre.
À l’école, nous n’avons que des feuilles de papier. Dans les rues, dans les campagnes, il y a les feuilles des arbres. Nous aimerions que tous les Français lancent demain, à dix heures, des feuilles d’automne par leurs fenêtres. Alors, tous ces papiers voleraient jusqu’à Kouik avant qu’il ne s’envole pour son ancien pays en guerre. »