Thème « crocodile, alligator »
Elle s'appelle Zuza (prononcer Zouza), et souvent, elle a des soucis. Avec son dîner qui s'envole au moment où, peut-être, elle commençait à avoir envie de le manger. Avec sa petite soeur qui, dans son berceau, commence déjà à lui voler ses amis. Avec son crocodile, qui est très gentil mais parfois un peu encombrant, notamment dans la baignoire. Aujourd'hui, Zuza a un peu grandi, et elle a toujours des soucis. Avec la maîtresse, qui lui parle pendant qu'elle pense. Avec sa petite soeur, qui a maintenant beaucoup d'amis bébés comme elle, et ce n'est pas du gâteau. Avec ses propres amis, qui prennent tant de place dans sa vie que, souvent, il n'y en a plus assez pour elle. Heureusement, le crocodile est toujours là. Discret comme un majordome anglais. Aussi efficace qu'un agent secret. Rassurant comme un doudou géant.
Zuza revient, le crocodile aussi. Dans trois nouvelles histoires, où elle ne fait jamais les choses à moitié. Quand elle est fâchée, elle part carrément visiter Rome, Paris, la mer et la montagne. Quand elle organise une fête, elle tient à ce que tout le monde danse, surtout ceux qui veulent dormir. Et quand elle raconte un cauchemar, même le crocodile est mort de peur !
Chaque matin, maman Crocodile apporte à Achille de bonnes bananes pour son petit déjeuner, et chaque matin, elle s'émerveille : « Mon fils, comme tu es grand, comme tu es beau, comme tu as de belles dents ! » Mais un matin, Achille ne mange rien. Il ne veut pas de bananes. Ce qu'il veut, c'est manger un enfant. Ses parents s'inquiètent. Ils lui apportent une saucisse grosse comme un camion. Ils lui préparent un énorme gâteau au chocolat. Rien à faire. Ce que veut Achille, c'est manger un enfant. Qu'est-ce qui pourrait lui ôter cette idée de la tête ? De rencontrer un enfant, peut-être ?
Quand Zuza dit bonne nuit à ses bébés, il y a toujours quelqu'un qui s'en mêle. C'est lui, c'est toujours le même, c'est le crocodile. Qu'est-ce qu'il fait là? Qu'est-ce qu'il veut? Il veut juste que Zuza lui fasse une toute petite place.
Ce matin, Arnold le petit crocodile a envie de construire, de fabriquer, de bâtir, de bricoler, comme d’habitude. Mais, aujourd’hui, Arnold a une envie spéciale : faire la plus grande route du monde. C’est très difficile. Il lui faut de l’aide. Hélas ! Tout le monde est occupé, a mieux à faire ou ne s’intéresse pas vraiment à son projet. Après un instant de découragement, Arnold se met au travail, petit à petit… Et quand Adèle arrive, admirative, pour jouer avec lui, il peut dire : « C’est moi qui l’ai fait tout seul ! »
Qui est le plus grand des chasseurs ? Le crocodile ou le tigre ? Le crocodile prétend que c'est lui, bien sûr, puisqu'il a capturé un chacal. Oui, admettons, mais si on sait que le chacal s'est en fait réfugié dans la gueule du crocodile parce qu'il était poursuivi par le tigre et que... Bref, vous l'aurez compris, c'est une histoire de fous et il ne faut surtout pas se fier aux apparences...
Il était une fois un crocodile qui vivait dans une mare. Chaque fois qu'un animal passait, le crocodile disait: « Hé ! toi! Viens jouer avec moi ! » « J'arrive tout de suite ! » disait quelquefois l'animal. Alors le crocodile le mangeait. Mais le plus souvent, l'animal répondait : « Non mais ça va pas ? »
Ce jour-là, le crocodile ne mangeait pas. Mais alors il avait vraiment très faim. Et il pouvait être vraiment prêt à tout. Y compris à verser des larmes de crocodile. Heureusement, le petit éléphant de cette histoire était plus avisé qu'il n'en avait l'air.
Il ne fait rien comme les autres, Roger poussin. Ses parents ont beau lui apporter des vers, des baies et des insectes, il n’est jamais rassasié. Il ne gazouille pas. Il ne bat pas des ailes ni ne décolle du nid. Il ne volera donc jamais ? Et pour lui brosser les dents, quelle histoire ! Roger poussin est différent, c’est indéniable. Un soir de tempête, alors que ses amis oisillons sont précipités dans la rivière par la chute de leur arbre, il se révèle même très, très différent. Et c’est ce qui va les sauver…
Ninon, rien ne l'arrête. Ni ses peurs, ni les obstacles. Et c'est chaque fois l'occasion de rencontrer de nouveaux amis. Curieuse, audacieuse, elle s'adapte, elle improvise, elle répare ses erreurs, elle se jette à l'eau et fait son miel de tout. Nous aimerions bien lui ressembler. Ses six aventures donnent de bonnes idées !
Dans ce bon gros livre qui rassemble douze histoires de Zuza, on retrouve Zuza bien sûr, mais aussi son bon gros crocodile, qui (tel Hobbes le tigre de Calvin, tel Clochette la fée de Peter pan) accompagne et veille sur la petite fille. Il est tantôt ennemi, tantôt ami, doudou, gentleman, présentateur, souffleur, complice, consolateur… Tantôt il ne fait que passer, tantôt il prend toute la place. Il nous fait rêver, ce crocodile. Nous voulons le même !
Il y a un crocodile dans la vie de Zuza. Quoi qu’elle fasse, il est là. Qu’elle veuille border tous ses bébés pour la nuit, qu’elle cherche à récupérer son dîner qui s’en est allé par la fenêtre, qu’elle prenne soin de se savonner jusqu’aux orteils dans sa baignoire… Crocodile… Crocodile ! Au début, il dérange, il gêne, il encombre. Mais, chaque fois, Zuza lui fait une petite (grande) place, le laisse jouer son rôle de crocodile familier, et tout finit par s’arranger !
Quand Zuza prend son bain, il y a toujours quelqu'un qui s'en mêle. C'est lui, c'est toujours le même, c'est le crocodile. Qu'est-ce qu'il fait là? Qu'est-ce qu'il veut? Il veut juste que Zuza lui fasse une toute petite place.
Zuza rencontre un nouvel ami. Il s'appelle Immanouel et il est joli. Zuza lui présente sa petite sœur Marianna qui rit et qui pleure. Normal, elle est toute petite. Et bien sûr, Zuza a toujours son crocodile. Bref, encore trois histoires de Zuza décidément très Zuza.
César a deux ambitions. Quand il sera grand, il veut devenir empereur des oiseaux et manger un crocodile. Et comme un futur empereur n’a jamais peur, à la première occasion, il franchit la porte de sa cage et s’en va à tire-d’aile. Direction le sud ! Le pays de sa naissance, le pays des crocodiles. Au début, son papa, resté en cage, lui manque. Mais bientôt, César arrive sur les bords du Nil, où se baignent les crocodiles. Il est temps de mettre son programme à exécution…
« Tu as appris tes leçons ? Tu as fait tes devoirs ? Qu’est-ce que tu lis ? Tu as pensé à écrire à Mamie ? »
C’est marrant comme la vie de famille est pareille, et comme les pères débitent les mêmes phrases, qu’ils soient humains ou crocodiles, de part et d’autre d’un palier d’immeuble !
Dans cette histoire complètement loufoque mais à la symétrie parfaite, on apprend tout de même à distinguer les petites filles et les bébés crocodiles : la viande de l’un sent la vase, celle de l’autre est beaucoup trop sucrée…
C’est l’histoire d’une crocodile qui croyait être une enfant. Un jour elle croise Jo à qui d’abord elle fait peur, mais rapidement ils deviennent copains. Odile aimerait avoir des cheveux. Qu’à cela ne tienne, Jo lui apporte une perruque le lendemain, (sa mère est coiffeuse) et ils s’amusent très bien ensemble. Jusqu’au jour où Odile ne peut pas s’empêcher d’attraper une mouette au vol et la croquer. Jo est horrifié. Odile est triste de l’avoir déçu. Elle réfléchit. Jo est un vrai enfant, elle un vrai crocodile. Ils sont différents. Il faut l’admettre et être heureux de ce qu’on est. Ils redeviennent amis.