Thème « courageux »
Parce qu’il vient d’apercevoir, accroché à un clou, le lasso de son père, Billy le hamster cow-boy s’est mis en tête d’attraper un animal avec. N’importe quel animal ? Non. Le plus gros, le plus difficile, le plus impossible : un bison ! De quoi vraiment épater Papa. Billy commence par s’exercer sur son ami Jean-Claude le ver de terre. Hmm… pas très concluant. Pourtant, il faut croire que le destin est avec lui, car un énorme bison est justement en train de boire à la rivière. Mais qui va attraper l’autre ?
Un beau jour, en rentrant chez lui, Lapin entend une grosse voix s'élever de son terrier : « C'est moi le BONDIVORE GEANT, aussi horrible que méchant ! »
Un jour, le roi dit à son fils : « Tu es grand, maintenant. Il est temps que tu aies ton propre château. » Et il lui montre la tour qu'il a fait construire pour lui.
« Hm, hm. Mais je ne veux pas rester ici, dit le prince. Un dragon pourrait facilement y entrer... »
Il y a bien longtemps de cela, vivait un valeureux chevalier du nom de Messire Fred. Il avait une peur bleue du noir. Or, il advint que Dame Gwendolyn lui donna rendez-vous dans les jardins du château à minuit...
Le Loup-Blanc a mauvaise réputation si bien que lorsqu'il veut acheter des cadeaux pour ses petits louveteaux, il est très mal accueilli dans les magasins, même déguisé. Heureusement, le hasard réserve parfois de bonnes surprises.
C'est le matin de Noël. Petit Lapin et ses frères et soeurs courent jusqu'à la cheminée... mais il n'y a pas un seul cadeau. Il a neigé si fort cette nuit que la maison a été entièrement ensevelie et que le Père-Noël ne l'a pas vue. Petit Lapin se lance tout seul à la recherche du Père-Noël...
Erine a de la chance : elle habite au bord des flots, à côté d'un joli port de pêche.
Erine n'a pas de chance : sa maman lui a interdit de sortir en mer car au large, un terrible rocher noir fracasse les bateaux, terrifie les marins, et s'amuse à changer de place pour mieux les transpercer de ses pics acérés !
Erine a du courage : tous les jours, elle essaie de se cacher à bord, pour s'en aller voir ce fameux rocher de plus près. Et tous les jours, sa mère la trouve. Sauf aujourd'hui...
Un seul vautour est vénéré dans tout le Mexique. C’est Orlando, et il le mérite. Savez-vous pourquoi ? Orlando est un vautour original. Quand ses semblables ne pensent qu’à dévorer les malheureux perdus dans le désert, lui n’écoute que son bon cœur. C’est ainsi que, un jour, il survola un chercheur d’or évanoui. Le pauvre homme avait sur lui des photos de sa famille. Aussitôt, Orlando décida de prévenir sa femme et son fils. Et pour cela, il fallut traverser un continent et braver bien des dangers…
C’est dans les années soixante, après Les aventures de la famille Mellops que Tomi Ungerer entreprend, à New York, une série d’albums en l’honneur des animaux jusque-là mal aimés ou carrément absents des livres pour les enfants : un boa constrictor, Crictor ; une pieuvre, Émile ; une chauve-souris, Rufus ; un kangourou, Adélaïde et un vautour, Orlando, que voici. Ils font mentir leur réputation, incarnent le bien, sauvent des vies, et se révèlent plus humains que ceux qui les avaient d’abord rejetés.
Où il est question de Pétronille, la souris qui n'est pas verte, de ses 120 petits, de leur papa qui est loin et qui s'appelle Everest, de la Forêt Touffue qui est si belle dans la lumière de l'été, de Cafouillon qui est si bête qu'il mélange toujours tout, du monstre Sagoinfre qui tente de manger les 120 petits et qui ne sait pas ce qu'il va lui en coûter !
Le jour où Sann est né, son village a été enseveli sous les éboulis : la montagne s’est écroulée. Tous les habitants ont fui. Tous, sauf sa famille. La mère de Sann l’emmène souvent quand elle va travailler dur dans les petits champs restés cultivables. Que de souffrance ! Sann décide de l’aider en débarrassant son village des grosses pierres, l’une après l’autre. Un jour, Sann rencontre un vieil ermite et lui confie son projet. Sa détermination est si grande que, sans ricaner, sans se moquer, l’ermite décide de l’aider.
Des images splendides, un sens rare des couleurs, des trouvailles visuelles incessantes, et surtout beaucoup d’humour… Pour son coup d’essai, qui se voulait un hommage aux enlumineurs du Moyen Âge autant qu’aux dessinateurs d’estampes extrêmes-orientales, Adrien Albert a réussi un coup de maître. Impossible d’oublier de sitôt – et de ne pas avoir envie de partager – son histoire de lapin qui réussit à conquérir le cœur d’une princesse grâce à son ingéniosité et à ses dons d’observation !